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 Robert Charles Wilson

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MessageSujet: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyLun 14 Juil 2008 - 17:19

Robert Charles Wilson Wilson10
Source Wikipedia:
Citation :
Robert Charles Wilson est un auteur de science-fiction canadien d'origine américaine. Né en Californie en 1953, il a immigré à 9 ans pour Toronto, au Canada, où il vit toujours actuellement. Il s'est fait réellement connaître en France depuis la parution de Darwinia en 1999. Plusieurs de ses œuvres ont reçu des récompenses littéraires, dont la plus prestigieuse dans le domaine de la science-fiction, le prix Hugo, pour son roman Spin en 2006.
Source: Culture SF

Citation :
Auteur canadien de la nouvelle génération SF, Robert Charles Wilson n'était jusqu'à très récemment guère connu en France. Né en 1953, c'est à l'âge de neuf ans qu'il quitte en compagnie de sa famille la Californie natale pour aller s'installer au Canada, où il réside toujours actuellement avec sa femme et son fils.
Fasciné depuis l'enfance par les univers étranges et exotiques, Robert Charles Wilson fait ses premières armes dans des revues anglophones comme «The Magazine of Fantasy and Science Fiction» ou «The Isaac Asimov's Science Fiction Magazine» qui publient quelques unes de ses nouvelles, avant de commettre plusieurs romans, dont Vice versa, Les fils du vent et Le vaisseau des voyageurs, parus dans l'hexagone chez J'ai lu.
Récipiendaire des prix décernés à la mémoire de Philip K. Dick et John Campbell, ses oeuvres révèlent une écriture intelligente et maîtrisée lui permettant de développer des histoires humaines et sensibles, souvent surprenantes : la critique ne s'y est pas trompée, puisque parmi ses derniers romans, outre les prix Aurora et John W. Campbell qu'ils ont remportés, Darwinia et Les Chronolithes ont tous deux été nominés pour le prestigieux prix Hugo...

J'ai lu quelque part qu'il était naturalisé Canadien.

Bibliographie

Citation :
Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)

Romans
Série Spin
Spin, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2007 (Spin, 2005) Pages 1, 2, 3
Axis, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2009 (Axis, 2007) Pages 4
Vortex, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2012 (Vortex, 2011)

Autres
La Cabane de l'aiguilleur, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2008 ( A Hidden Place, 1986)
Ange mémoire, Gallimard, coll. Folio SF , 2008 ( Memory Wire, 1987)
Les Fils du vent, J'ai lu, coll. SF 1994 ( Gypsies, 1989)
Vice versa, J'ai lu, coll SF , 1992 (The Divide, 1990)
Le Vaisseau des voyageurs, J'ai lu, coll. SF , 1994 (The Harvest, 1992)
À travers temps, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2010 (A Bridge of Years, 1991),
Mysterium, J'ai lu, coll. SF , 1995 ( Mysterium, 1994)
Darwinia, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2000 ( Darwinia, 1998)
Bios, Gallimard, coll. Folio SF , 2001 ( Bios, 1999)
Les Chronolithes, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2003 ( The Chronoliths, 2001), Pages 1
Blind Lake, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2005 (Blind Lake, 2003)
Julian, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2011 ( Julian Comstock: A Story of 22nd-Century America, 2009)
Burning Paradise, 2013


Recueils
The Perseids and other stories, 2000
Recueil de neuf nouvelles, dont Divided by Infinity paru en français en 2007 dans Bifrost n° 45 sous le titre Divisé par l'infini
Mysterium, Denoël, coll. Lunes d'encre, 2008 Recueil sans équivalent en langue anglaise, qui contient le roman du même nom, le roman La Cabane de l'aiguilleur, les nouvelles Le Mariage de la Dryade (The Dryad's Wedding, 2000), Le Grand Adieu (The Great Goodbye, 2000), Les Affinités (The Affinities, 2005), Le Théâtre cartésien (The Cartesian Theater, 2006), YFL-500 (YFL-500, 2005) ainsi que le roman court Julian, un conte de Noël (Julian: A Christmas Story, 2006) - trad. Pierre-Paul Durastanti et Gilles Goullet
Recueil de deux nouvelles, YFL-500 (YFL-500, 2005) et Le Mariage de la Dryade (The Dryad's Wedding, 2000) -

Citation :
mise à jour le 9/04/2012, page 4
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyLun 14 Juil 2008 - 17:28

Les Chronolithes


Un beau jour, en Thaïlande, l'apparition d'un monument hors norme, vient bousculer le quotidien de la planète Terre. C'est un immense obélisque, lisse, noir et miroitant qui annonce une victoire grandiose, d'un certain Kuin, qui aura lieu dans vingt ans! D'où sort-il? Qui l'a envoyé? Par quel procédé encore inconnu sur Terre? Peu à peu, à mesure que ces apparitions de pierre s'étendent à travers le monde, on parle de "Chronolithes": abolissent-ils le temps? Le nient-ils? En font-ils un non-sens? Toujours est-il que ces étranges blocs vont bouleverser la vie de Scott Warden qui se retrouve embarqué dans une course et une enquête des plus échevelées en compagnie de son ancien professeur de physique, l'excentrique Sulamith Chopra, d'un ancien compagnon d'aventure thaïlandaise, Hitch Pailey, d'un membre du FBI, Morris et d'un assitant de Sue Chopra, Ray....et cela pendant quasiment vingt ans.
Robert Wilson emmène son lecteur sur une Terre exangue à force d'avoir été exploitée par l'homme. La pollution a mis à mal la biodiversité, les nappes phréatiques sont en voie d'assèchement, les changements climatiques entraînent des exodes inexorables et inquiétants, la marchandisation du monde mis à genoux les économies mondiales notamment celle de l'Asie, zone géopolitique où la déstabilisation des états et des sociétés provoque le chaos. Les pays asiatiques sont aux mains des potentats locaux qui se livrent à une guérilla sans fin et destructrice. Seuls l'Amérique du Nord et l'Europe semblent résister au désastre économique mais au prix de la désespérance de leurs habitants et de la montée en puissance des cellules kuinistes, les clubs copperheads. Nous sommes en 2020 autant dire un futur très, très proche et très réaliste.
Les Chronolithes deviennent des symboles de la puissance à venir de Kuin, cet inconnu qui force l'admiration, qui inquiète et qui provoque un sentiment de résignation au sein des peuples dans l'attente de son avènement. Pourquoi se battre puisque Kuin sera, de toute manière, vainqueur...c'est inscrit sur les Chronolithes c'est à dire dans l'avenir! Kuin, figure charismatique à laquelle s'accrochent désespérement les laissés pour compte, les abandonnés de l'économie contraints de vivre dans les bidonvilles des périphéries urbaines. Kuin, ses Chronolithes amenant en pélerinage, en hadj, des milliers d'hommes et de femmes, jeunes pour la plupart, vers leurs lieux d'apparition. Les Hadjis parfois sans foi ni loi, hormis celle de la violence et de la force, à l'aulne de celle engendrée par les obélisques gigantesques engoncés dans la glace et dévastant les paysages.
"Les Chronolithes" amène le lecteur à s'interroger: l'avenir est-il déjà tout tracé, inéluctable? Peut-on reconstruire le présent à partir d'un futur destructeur? Le hasard existe-t-il vraiment ("Tout est lié Scotty, même si nous ne voyons ni les boucles ni les noeuds. Le passé et l'avenir, le bien et le mal, le çà et le là...Tout cela ne fait qu'un." p 343 et 344)? A travers le récit, a postériori, du narrateur, l'auteur n'impose rien à son lecteur, n'interfère pas sur sa compréhension du message. Le narrateur explique les conséquences des évènements sur sa vie privée, les hasards qui n'en sont sans doute pas (il rencontre inopinément les personnes qui marqueront les grandes étapes de sa vie: Sue, Adam...), les éléments de réponse à la présence des Chronolithes.
Un roman qui happe dès les premières pages, écrit avec justesse, sans grosses ficelles lassantes, par un auteur qui aime ses personnages, qui aime ses semblables donnant ainsi au récit une dimension pleine d'humanité et d'espoir.

Les extraits sont ICI
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 16 Juil 2008 - 23:20

Les Chronolithes (2001). Folio SF, 388 pages. Traduit de l'anglais (Canada) par Gilles Goullet. Denoël, Lunes d'encre. 325 pages..
Je ne vais pas résumer l'histoire, Chatperlipopette l'a déjà fait, j'ajouterai juste que les apparitions dévastent les paysages, certes, mais font également parfois un paquet de victimes.

De plus, les fans de ce Kuin, les "Kuinistes" apparaissent très rapidement... s'organisent et militent en faveur de ce chef qu'ils ne connaissent pas et que personne n'a jamais vu. Un peu comme si, mettons, un homme politique promettait aux foules enthousiastes des lendemains qui chantent, et que personne ne se demande comment il va s'y prendre : il faut juste tout mettre en oeuvre pour lui préparer la voie.

Le roman est censé être écrit à la première personne, par le personnage principal, qui a vécu de très près les événements qu'il relate.
Ces événements, il en parle pour la postérité, donc pour des lecteurs qui sont censés les avoir vécus de plus loin que lui, ou bien dont les parents les ont vécus.

Ce procédé narratif a deux énormes avantages.

1 - Il permet de faire monter la sauce. Ainsi, les phrases destinées à mettre en appétit abondent. Exemples :
* "Les coïncidences n'existent pas. Je le sais, maintenant." (page 9). Ta-daaaa ! qu'est-ce qu'il veut dire par là ? se demande le lecteur anxieux qui se hâte de tourner les pages pour le découvrir.
* Ou bien encore : "Cette décision qui allait bouleverser ma vie, je l'ai prise sur un coup de tête." (page 11).
* "Bien entendu, tout cela n'a servi à rien. On ne peut réparer le passé, et je suis à peu près sûr que le lecteur comprend cela. La jeune génération le comprend mieux que mes pairs qui n'y sont jamais parvenus. Ils ont été forcés d'assimiler cette notion". (page 35).

2 - Il dispense de donner certaines précisions que l'auteur serait parfois bien en mal d'inventer. Ainsi, pour tout ce qui doit paraître évident pour un lecteur du futur, l'auteur se dispense d'entrer dans les détails.
Il parle ainsi (page 322) de l'"idéologie" kuiniste... mais ne dit jamais en quoi elle consiste ! Et cela, c'est un des gros points faibles du roman. Toute cette agitation, surtout chez les jeunes... Le "Faites l'amour, ne faites pas la guerre" soixante-huitard avait le mérite d'être clair et compréhensible.
Mais avec les kuinistes, tout est flou. Que veulent-ils ?

Le roman, écrit dans le futur par rapport à l'action, pèche donc par un manque de précision astucieusement camouflé. Se veut-il symbolique du flou qui nous environne ? Dutronc l'avait déjà chanté...

Il y a donc une bonne idée de base, le roman se lit avec un certain intérêt, le monde légèrement futuriste dans la décomposition de la société est bien décrit, les scènes d'arrivée des chronolithes sont même assez fascinantes, mais il y a un des gros défauts inhérents à beaucoup des GTS (Grand Truc Stupide, voir le très bon dossier sur le site de Cafard Cosmique consacré à ces Big Dumb Objects: http://cafardcosmique.com/Les-BDO-Big-Dumb-Objects) : la fin, un peu décevante, et les explications fumeuses (la "turbulence tau", notamment).

Bref, l'auteur ne fait pas grand chose de son idée (un peu comme Larry Niven avait gâché son roman L'Anneau Monde, pour rester dans le domaine des GTS). Il l'expose bien, avec un certain talent, mais c'est à peu près tout. Pas de vrai retournement, pas de chute, pas de révélation que la quatrième de couverture ne nous aurait pas déjà appris.

Le point positif, et qui change de nombreux romans de S-F, c'est que ce n'est pas un roman héroïque : les gens font ce qu'ils peuvent par rapport à ce qu'ils comprennent des événements, c'est-à-dire souvent pas grand chose. Et ils ne se font pas beaucoup d'illusions sur ce qu'il restera de ce qu'ils ont vécu.
Le narrateur parle des événements qui, aussi incroyablement importants qu'ils puissent lui sembler, finiront par disparaître de la mémoire en l'espace de quelques générations. Il écrit ainsi, à propos des jeunes :
"Ils connaissaient si mal le passé.
Je ne veux pas qu'ils oublient. Sur ce point, j'imagine que je ressemble à tous les autres vieux vétérans. Mais ils oublieront. Forcément. Et leurs enfants en sauront encore moins qu'eux, et les enfants de leurs enfants auront du mal à nous imaginer.
C'est très bien ainsi. On ne peut arrêter le temps." (page 325)



Pour conclure : un roman pas mal, mais qui aurait pu être tellement mieux, comme nombre de romans qui ont décroché ou ont concouru pour le Hugo : un livre qui a les apparences d'un grand roman (un pavé, ça en impose toujours plus), mais un myope ne s'y laisse pas tromper : il regarde de plus près...
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyDim 31 Aoû 2008 - 0:44

Spin

Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis, Jason et Diane Lawton, quatorze ans, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt, l'humanité s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. La lune a disparu, le soleil est un simulacre, les satellites artificiels sont retombés sur terre. Mais le plus grave, c'est qu'à la vitesse à laquelle vieillit désormais le véritable soleil, l'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre...
Qui a emprisonné la terre derrière le Bouclier d'Octobre? Et s'il s'agit d'extraterrestres, pourquoi ont-ils agi ainsi ?


Ayant reçu le prix Hugo en 2006, plus haute distinction de la SF américaine, Spin est le premier volet d'une trilogie et le projet le plus ambitieux de Wilson. Toutes les qualités (ou défauts diront ses détracteurs) propres à l'auteur canadien se retrouvent ici parfaitement intégrées dans une vaste trame où, encore une fois, on assiste à cet entrelac de trajectoires de vie de personnages - de leur enfance à l'âge adulte - confrontés à un phénomène d'ampleur cosmique.
Ce roman de 560 pages, très dense (et qui partage certains points communs avec Les Chronolithes, comme le problème de l'Inéluctabilité) est avant tout la chronique mélancolique d'une humanité menacée d'extinction dans quelques décennies mais qui doit continuer à vivre malgré tout. Des moins fatalistes - tel que Jason qui consacre son existence à tenter de comprendre et de trouver une solution scientifique - aux fanatiques qui trouvent refuge dans la religion (dont la soeur de Jason, Diane) jusqu'à l'observateur Tyler Dupree, tout ce petit monde forme une galerie de personnages très étoffés dont nous partageons chaque pensée et chaque émotion. On en arrive parfois à oublier qu'il s'agit d'un roman de SF - de même que la menace représentée par le "spin", cette membrane qui isole la Terre, d'autant que rien ne semble avoir changé en apparence - tant l'auteur s'attache avant tout aux répercussions d'une situation extraordinaire sur la psyché humaine. Il est à noter toutefois que, sous ses dehors de roman catastrophiste et crépusculaire (qui aurait de quoi déprimer le lecteur sur plus de cinq cents pages et peut-être même l'inciter à ne pas s'exposer à une démonstration aussi pessimiste), Spin ménage quelques surprises pour la suite et on peut avancer que la situation du monde et les intentions des Hypothétiques - ces extraterrestres supposés responsable de cette quarantaine - ne sont peut-être pas aussi malveillantes qu'on pourrait le croire et mène l'humanité vers un nouveau départ, voir une sorte de transcendance, thème que l'on retrouve aussi régulièrement chez l'auteur.

C'est donc un roman (le meilleur de Wilson sans doute) que je conseillerai particulièrement à ceux qui n'aime pas la SF, surtout du type space opera ou que les sophistications cyberpunk déconcertent. Un conseil : oubliez le terme "science-fiction", oubliez la couverture et contentez-vous de vous plonger dans le texte.
Quand aux amateurs du genre, ils devraient y trouver tout autant leur compte.
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyDim 31 Aoû 2008 - 11:10

La terre - ou le système solaire - "isolé" par des extraterrestres, cela me dit quelque chose. Ca devait être dans une nouvelle d'Asimov ou de Philip K.Dick, je ne sais plus...
Par contre, dans ce roman, si la lune n'existe plus, j'imagine qu'il n'y a plus de marées ?

Sur Cafard Cosmique, il est écrit que "Avec « Spin » [Prix Hugo 2006], il a entamé, pour la première fois, un cycle puisque le roman, qui conte la vie de trois personnages après que la Terre a été enfermée sous une membrane par de mystérieux extraterrestres, devrait connaître deux suites."

J'imagine donc que la fin de Spin reste un peu ouverte, à défaut du ciel terrien...
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyVen 5 Sep 2008 - 2:42

eXPie a écrit:
La terre - ou le système solaire - "isolé" par des extraterrestres, cela me dit quelque chose. Ca devait être dans une nouvelle d'Asimov ou de Philip K.Dick, je ne sais plus...
Il existe un autre roman sur un thème similaire : Isolation de Greg Egan. On retrouve aussi l'idée d'une "bouclier électromagnétique" qui isole la Terre dans Plasma de Walter Jon Williams. Mais au-delà de cette idée de départ, Spin n'a rien à voir avec ses deux romans.

Citation :
Par contre, dans ce roman, si la lune n'existe plus, j'imagine qu'il n'y a plus de marées ?
La lune n'a pas disparu au sens strict. Elle est simplement occultée, comme le soleil et les étoiles. Dans le cas contraire, d'ailleurs, je suppose que la catastrophe serait bien plus rapide Wink
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMar 22 Sep 2009 - 13:20

Divisé par l'infini, nouvelle publiée dans le magazine Bifrost n°45, est disponible en téléchargement (format pdf) et lisible à l'écran ici.
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMar 22 Sep 2009 - 13:35

La suite de Spin, Axis, vient de sortir...

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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMar 22 Sep 2009 - 13:59

Marko a écrit:
La suite de Spin, Axis, vient de sortir...

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Oui, il est bien positionné en tête de gondole des rayons SF !
Il faudrait déjà que je lise Spin...
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMar 22 Sep 2009 - 14:03

eXPie a écrit:
Oui, il est bien positionné en tête de gondole des rayons SF !
Il faudrait déjà que je lise Spin...

Pour tout dire je l'avais commencé et j'ai abandonné en route (probablement à tort) parce que j'avais le sentiment d'une littérature pour ados sans écriture vraiment intéressante. Encore un style un peu scénaristique. Mais le thème est attirant et la critique est souvent favorable... Je tenterai une autre fois.
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 21 Mar 2012 - 21:51

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Un roman qui semble écrit par un gamin de douze ans pour des ados un peu plus jeunes ? c'est en tout cas mon sentiment à la fin de cette épreuve !

Les sentiments des personnages sont d'une superficialité déroutante et se résument à des vecteurs uniques et inamovibles à la limite du débilitant. Les dialogues sont poussifs et dès qu'il s'agit d'une approche cosmologique le lecteur est vite renvoyé dans les cordes par ce genre d'assertion : un objet peut rester en orbite stable au-dessus de l'équateur -comme les satellites géostationnaires, à l'époque- mais rien, de par les plus élémentaires lois du mouvement, ne peut 'orbiter' à un emplacement donné au-dessus du pôle de la planète Shocked meuh non, les lois élémentaires ne le sont pas pour tous (en tout cas pour moi).

D'autre part je me demande comment on peut adhérer en substance à un livre dont la problématique est basée sur une aberration ?

à savoir : si la Terre est vouée à mourir parce qu'elle va être absorbée par le Soleil, je ne vois pas en quoi s'employer à une terraformation sur Mars changera quoi que ce soit à la fin de l'espèce humaine. Mars fait parti de notre système solaire donc à part reculer le phénomène à un moment donné ou à un autre l'accélération du temps aboutira à la même désintégration... jemetate

d'autre part, je ne comprends pas non plus pourquoi les terriens voient les Hypothétiques (ceux qui ont enfermé la Terre dans un sac de protection) comme une menace, comme une entité néfaste alors même que l'action du spin (sorte de filtre qui ralentit les effets du soleil sur la terre) est en lui-même une protection... ?!! (chercher à mettre un peu de suspense d'une façon abrupte et factice ?)

bref un livre qui ne tient pas vraiment la route, avec des personnages sans relief, une histoire d'amour à l'eau de rose, des moments de pur chaos qui rappellent le plus mauvais de la SF apocalyptique et une écriture des plus basique.

grosse déception...

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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 21 Mar 2012 - 22:07

Oh dommage, j'avais lu une petite dizaine de pages et l'histoire me plaisait bien. Tu me décourages là pour le coup, je vais tout de même tenter la suite...
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 21 Mar 2012 - 22:14

shanidar a écrit:
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Un roman qui semble écrit par un gamin de douze ans pour des ados un peu plus jeunes ? c'est en tout cas mon sentiment à la fin de cette épreuve !

Je suis sûr que la suite, Axis, est très supérieur rire
Je n'ai pas lu spin, mais comme Mars se trouve plus loin du Soleil que la Terre, peut-être que Mars sera épargnée par le soleil ? (même si, du coup, il risquerait d'y faire bien chaud !).
Mais si le problème n'est pas un agrandissement du Soleil, mais cette mystérieuse accélération du temps, effectivement, je ne vois pas...
Pour l'histoire de "mais rien, de par les plus élémentaires lois du mouvement, ne peut 'orbiter' à un emplacement donné au-dessus du pôle de la planète", ça veut dire que la trajectoire des satellites ne passe ni au-dessus du pôle Sud, ni au-dessus du Pôle Nord.

Bon, je n'ai guère lu que Les Chronolythes, et je ne peux pas dire avoir été subjugué par le style de l'écrivain... Ses personnages étaient aussi plus des archétypes que de véritables personnes...

N'empêche, il a reçu le Prix Hugo, Spin... Ca n'est pas forcément un gage de qualité, finalement...
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 21 Mar 2012 - 22:15

sentinelle a écrit:
Oh dommage, j'avais lu une petite dizaine de pages et l'histoire me plaisait bien. Tu me décourages là pour le coup, je vais tout de même tenter la suite...

ce n'est que mon avis alors que Spin a reçu plusieurs prix prestigieux... sachant aussi que j'ai lu de très très bons livres ces derniers temps et que du coup je suis peut-être un peu plus sélective... mais là vraiment je suis passée complètement au travers de cette membrane de protection et je me suis grillée au soleil wilsonien dentsblanches (la fin est tout de même un peu plus intéressante que le reste..., hé hé)
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MessageSujet: Re: Robert Charles Wilson   Robert Charles Wilson EmptyMer 21 Mar 2012 - 22:21

eXPie a écrit:

Pour l'histoire de "mais rien, de par les plus élémentaires lois du mouvement, ne peut 'orbiter' à un emplacement donné au-dessus du pôle de la planète", ça veut dire que la trajectoire des satellites ne passe ni au-dessus du pôle Sud, ni au-dessus du Pôle Nord.

merci pour l'explication eXPie, mais est-ce que les satellites ne passent pas par les pôles parce qu'ils ne peuvent pas ou parce qu'on ne veut pas ?
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