Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 André Malraux

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animal
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyJeu 13 Sep 2012 - 22:48

mmmmh... demie pirouette possible si l'on mêle l'orgueil à la dignité ? et on en redécouvre la vanité... ce qui pourrait expliquer une partie de cet attrait pour les personnages peu raisonnables comme Clapique qui transgressent cette vanité et une forme de logique ?
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shanidar
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyVen 14 Sep 2012 - 10:35

je trouve que c'est aussi l'une des difficultés à lire Malraux : il m'oblige à expérimenter des notions dont je ne sais pas toujours très bien ce qu'elles veulent dire, ce qu'elles englobent, des notions telles que l'orgueil, la dignité, la vanité, qui me dépassent complètement.
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krys
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptySam 15 Sep 2012 - 14:35

je n'ai jamais pu lire Malraux, mais à lire certains de vos commentaires, je me dis qu'il faudrait que je retente un jour...
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Arabella
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyLun 17 Sep 2012 - 20:05

La condition humaine

Animal et Shanidar en ont déjà parlé abondamment, que peut-il rester à ajouter ?

Le côté polyphonique du roman est ce qui frappe d'emblée, l'abondance des personnages, et chacun très différent, c'est d'ailleurs fascinant à quel point Malraux peut créer autant de personnages différents, et qui sont distincts à chaque fois, mais en même temps plus personnages que personnes, parce que tous représentent, pas réellement un type, plus une attitude, une idée. Shanidar a évoqué les femmes, qui sont en sommes des postures de la féminités, jamais redondantes, mais complémentaires. Mais j'ai du
mal à les imaginer en dehors des scènes du livres, et puis aussi en dehors du fait qu'elles sont femmes. Alors que May est médecin, a des convictions politiques, mais elle est ici femme avant tout. Chaque personnage a sa place et donne un sens à l'ensemble. C'est en réalité très construit pour faire tenir tout cela ensemble sans en avoir l'air.
Très frappante aussi la façon de Malraux, lorsqu'il aborde un personnage d'entrer dans la logique, sans à priori de jugement, mais d'être de plus prêt de sa réalité, et laisser au lecteur évaluer. Et certains de ses personnages sont pourtant antonymiques, s'excluent, s'annulent. Et chacun a droit à son moment, dans lequel sa logique est la seule qui compte. Et il s'agit finalement de croiser tous les fils pour avoir une vue d'ensemble. Cette façon de faire donne une image très solitaire des personnages, parce que même s'ils croisent les autres, partagent des choses, éprouvent des sentiments les uns pour les autres, ils restent d'une certaine manière chacun dans sa bulle, ne s'interpénètrent pas véritablement. S'il y a un changement, il se produit à sens unique.

Cela a un côté quasi abstrait, alors qu'il y a des descriptions très précises, concrètes. Mais toujours comme un aspect métaphysique dans chaque détail, derrière les apparences il y a autre chose. L'aspect politique y compris. Bien sûr qu'il y a la référence à des évènements historiques, mais derrière des faits, c'est comme si apparaissait l'ossature de mécanismes plus généraux, qu'il s'agit de saisir.
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyLun 17 Sep 2012 - 20:29

Je reviens sur la voie royale. Je trouve que Vannec et Perken jouent une espèce d’aristocratie de la virilité désenchantée qui les autorise à s'octroyer un destin autre. Ils me font penser à Fresnay dans la Grande Illusions (comparaison qui peut évidemment ne pas être partagée, j'en ai conscience).
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyLun 17 Sep 2012 - 20:48

L'espoir

Grâce à Animal, (je dis bien grâce et non à cause de, même si j'ai interrompu ma lecture) je me suis relancée dans L'espoir.

Troisième tentative je crois. Celle où je suis allée le plus loin en tout cas, 250 pages.
Il faut dire que j’ai lu 200 pages lors d'un trajet en train, circonstance idéale où le téléphone ne sonne pas, personne ne vient vous adresser la parole, aucune contrainte en dehors de l’heure d'arrivée : moment de lecture parfaite, pour se plonger dans un roman-récit qui veut transmettre une ambiance, un monde en soi. J'étais particulièrement séduite par la 2e partie qui racontait le moment où les combattants sont abandonnés par l'espoir, et ne marchent plus que par la foi. Mais quand même gênée par ce que d'autre considéreront comme une force, cette absence totale de personnage principal, cette absence d'épaisseur des personnages dont on ne sait que leur combat. Personne à qui m’identifier. Il me manque quelque chose. Cependant un certain plaisir de lecture quand même, bien qu'un peu dubitative devant ces héros qui échangent des paroles philosophiques et définitives sous les tirs, avec toujours le bon mot, la répartie parfaite. Mais j'ai accepté de jouer ce jeu et je suis donc restée réceptive.

Puis, arrivée en gare, retrouvailles, lessive, courrier, obligations diverses… J’ai repris mon livre avec un sentiment de totale rupture, incapable de me replonger dedans, n'y comprenant plus rien entre les différents personnages combattants antifascistes ou républicains, qui défend quoi, qui parle à qui. J’ai retrouvé ce problème de compréhension que j’ai eu chaque fois que j’ai abordé Malraux, qui, je l’ai déjà dit, ne souhaite pas faire l’effort d’aller aider son lecteur Je crois que j'ai un peu dormi… Bref, impossible d'aller plus loin, m'imaginer poursuivre sur encore 300 pages.

J'ai quand même lu 200 pages de plus que la dernière fois, et le prochain essai sera peut-être le bon. Si j’essayais le Transibérien ?
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyLun 17 Sep 2012 - 21:32

L'espoir

Relecture du fameux roman de la Guerre d'Espagne. Vue du côté républicain avec ses volontaires et mercenaires étrangers.

Le début très haché, confus, rapide, au temps presque dépassé par la précipitation des événements, apporte déjà beaucoup de personnages, beaucoup de demi-héros aussitôt abandonnés ou morts. Dans cette illusion lyrique (c'est le nom de la première partie) s'ils se retrouvent à la nuit, plus calme et dans des bruits plus étouffés, voire s'ils s'abreuvent de cette nuit, les personnages sont victorieux mais on ressent un étrange décalage car trop de morts et de décalage avec l'idéal recherché.

On remarque en passant une belle série de citations classiques de l'auteur sont tapies dans le début du roman. Plus caractéristique (c'est que les petites phrases stupéfiantes sont légion) c'est le rôle central des dialogues, en retrait, mais au combien significatifs qui apparaissent enfin après quelques dizaines de pages. C'est que je dois avouer que ce début contraint et extrêmement morbide est une drôle de peinture pas complètement digeste, donc ces dialogues et l'apparition de l'art...

Par la suite, si c'est toujours morbide, l'atmosphère se densifie autour des nouveaux faits d'armes, de l'action. Différence des orientations politiques que ce soit entre anarchistes et communistes ou des "socialistes de droites". Le mélange trouble la précision et la cohésion de ces combattants républicains tout en élargissant la portée du geste. Hélas en face dans le camp fasciste le professionnalisme et les moyens sont présents, et le contraste est troublant avec les républicains de bric et de broc, parfois assez âgés pour ces choses, parfois inaptes, inefficaces même dans une action qui pourtant elle se réalise.

Au fil des pages et de cette guerre qui dure le contraste des moyens et du professionnalisme va croissant ainsi que la dure réalité que ça représente. Nos personnages reviennent avec plus de responsabilités et d'expérience au milieu, ou contre, la mécanisation du conflit. Au milieu des blessés, sacrifiés presque, nombreux et omniprésents, une perte d'innocence, grave et le sentiment d'un tournant historique, d'autant plus important qu'il reste confus, par ses moyens, par son issue incertaine, important parce qu'actuel en fin de compte, en tant que possible en cours de réalisation.

Une troublante scène d'armistice pour négociation d'otages (qui reste d'ailleurs d'une certaine manière très loin des pages) et l'ampleur prend (un peu avant la moitié du livre), plus de dialogues, plus de nuit, le morbide devient absolument tragique, tout comme la solitude plus grande)... et on se rend compte que ce qui est troublant dans cette histoire c'est que plus ça va plus tout en étant au cœur le plus brutal de son actualité, le livre s'éloigne de ce qu'on pourrait appeler la grande aventure économique et industrielle, qui est la charpente du début du siècle. Qui représente beaucoup de choses mais chez Malraux ne devient qu'un contrepoint placé autrement.

Ce qui redevient au milieu de la folie destructrice et guerrière toujours plus grande le centre est le pourquoi de l'action. C'est l'interrogation qui revient dans les dialogues entre ces hommes, face à l'art, en marge de la politique, en refus parfois de la politique comme d'une vanité. Pourtant L'espoir ce sont des premières fois, le possible, la qualité de l'homme et l'art encore à travers les musées ou les églises. La politique importante certes (notamment dans le poids et les méthodes des communistes et quelques considérations internationales) est désagrégée par les points de vue multiples, par la tension grandiose, grandiloquente, abyssale, apocalyptique des dialogues et des actes. Au delà du discours, on lit médusé comme si on regardait une grande fresque foisonnante et cruelle d'apocalypse.

Il ne s'agit donc pas d'une entreprise raisonnable avec toute cette folie et cette solitude mystique. Les mots et les images qui reviennent, les blessés, le doute, l'action sont pour dire d'une manière confuse mais au combien plus tordue et plus forte (finalement que s'il s'agissait d'un récit très carré) la fraternité, l'idée d'un retour à la terre, la recherche d'un sens primitif premier, une sacralisation de l'existence... d'où l'action et tous les doutes sur le sens une fois devenu commun.

C'est très sombre, trouble, il y a une horrible interrogation de la communauté, du sens même de la communauté. Fantasque mais pas trop car on ne peut que sentir horreur et choc des atrocités de la guerre... moderne (bombardement des civils, ...).

Je suis donc relativement surpris par cette relecture. Moins emballé par l'écriture, plus sidéré par l'ampleur déraisonnable de l'édifice, par sa poésie enragée. Il y a définitivement quelque chose qui ne va pas là dedans. Quelque chose d'essentiel. Et l'obscur glissement vers l'orient...

Halluciné pas tout à fait là où je l'attendais et pourtant, les dialogues, la nuit... et un développement de ce qui apparait déjà dans La tentation de l'occident avec le morbide, la fascination, le sacrifice, et c'est là que son Histoire dépasse les années relatées pour prendre une autre image, tragique elle aussi car elle n'est pas qu'une abstraction.

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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyMer 19 Sep 2012 - 20:45

Pour revenir sur tes impressions topocl, je crois que les 300 pages suivantes étoffent quand même les personnages, Manuel surtout, le jeune officier communiste, et Hernandez ou Ximénès ? (qui se promène dans les églises) mais c'est toujours distant puisqu'ils sont ça, qui est pour beaucoup une interrogation de la distance à l'autre. Malgré la déréalisation qui opère et l'apparition très marquée de la terre (ça c'est Magnin l'aviateur), le vide des personnages se comble mais avec quelque chose qui n'est pas eux, qui serait une part de leur communauté, mystique.

donc pas dit que... mais forcément la deuxième grosse moitié du livre est essentielle. Sinon peut-être, si je devais donné un autre titre : Lazare ?

(il faut encore que j'aille à la pêche aux extraits... et que je me souvienne de quelque chose)
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyMer 19 Sep 2012 - 21:02

C'est Lazare que j'ai choisi justement ... À suivre.
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyDim 11 Nov 2012 - 14:01

Pensez-vous que lire la condition humaine, de Malraux, aujourd'hui peut avoir un impact sur notre société ?

Je ne veux pas parler d'une révolution communiste à provoquer.
Mais plutôt de montrer ce qu'est une idéologie, ce que c'est que de la défendre, et surtout comprendre ce que représente, et ce qu'est la structure étatique.

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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyDim 11 Nov 2012 - 14:52

Je pense qu'en effet ce livre peut permettre de poser et comprendre des phénomènes sociaux, le fonctionnement de groupes. Et les réactions des individus dans un certain contexte.
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyVen 15 Mar 2013 - 12:40

Pour la seconde fois, j'ai abandonné La condition humaine.
Mais j'ai réussi à aller plus loin que la première fois !
Rien à faire, je trouve ce livre sublime, mais je ne rentre pas dedans.

Il y a un côté trop dialogué pour moi, trop détaillé et pourtant je ressens bien l'atmosphère et la psychologie des personnages.
Le début surtout, quand Chen tue. Les 2/3 premières pages sont d'un talent.
Notamment avec cet éclairage parcimonieux, on s'y croirait.

Est-ce lié aussi au côté historique très pregnant ?

Restent quelques sentences, notamment cette idée centrale, que tout homme aspire à la déité, aspire à transcender sa condition limitée, fut-ce dans le sang.
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptyVen 15 Mar 2013 - 23:44

Le côté historique est gênant, je trouve.. j'ai eu la même difficulté avec la Voie Royale..
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 EmptySam 16 Mar 2013 - 8:40

Pour beaucoup de romans de cette période apparemment (je n'en ai pas lus tant que ça) l'histoire ou Histoire est présente, mais peut on parler d'historique pour événements qui n'ont pas dix ans, ont encore une suite directe, ne sont pas forcément finis ? C'est une des choses qui m'attirent, que ce ne soit pas fini. ça implique changement et positionne le livre comme une action (avec toute la distance qu'on y veut quand même, n'exagérons pas forcément).

Et puis il y a sa vision d'un exotisme, d'un dépaysement.

Je vois ce que vous voulez dire mais le voit comme quelque chose d'indissociable.
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MessageSujet: Re: André Malraux   André Malraux - Page 7 Empty

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