Nos lectures de janvier 2014

Epi a écrit:

darkanny a écrit:

Les Rois maudits de Maurice Druon

Je commence le tome 1, je ne m'attendais pas à une lecture aussi intéressante.

C'est marrant, en rangeant un peu ma PAL l'autre jour, je les ai regardé avec une envie certaine, j'ai les deux premiers tomes et je me suis dit que ce serait pas mal pour changer un peu. Vu aussi l'adaptation quand j'étais petite et j'avais adoré.

Franchement on passe de bons moments avec ces retours historiques.
Par contre, je n'ai pas vu les adaptations filmées.

Après Romulus le Grand (Dürrenmatt ; très bien), je vais commencer Mourir pour la Patrie (Yoshimura Akira).

Eh bien de mon côté, je me casse les dents sur les subtilités du Talmud, en étudiant une thèse de l'abbé Bonsirven, L'exégèse rabbinique et l'exégèse paulinienne, ainsi que l'Introduction au Talmud d'A. Steinsaltz. Il y a quelques parti-pris chez le premier, qui me rendent le second salutaire. Qu'est-ce que c'est compliqué quand même, cette histoire.
En parallèle, un peu de Philon d'Alexandrie, avec le Quod Deus sit immutabilis. Là encore, les méthodes exégétiques de Philon sont très déroutantes.

(Vous l'avez vu:) J'ai terminé le nouveau Makine, je termine bientôt Krasznahorkai (Guerre et guerre) et je vais commencer ce soir "Lettre à Helga" de Bergsvein Birgisson.

Comme poster des commentaire est la seule chose constructive que je peux faire pour le forum actuellement, je vais attaquer une série de livres courts, il y en aura plus.
J'ai commencé Je m'en vais, de Jean Echenoz.

Retour à Anouilh : Colombe

topocl a écrit:

Comme poster des commentaire est la seule chose constructive que je peux faire pour le forum actuellement, je vais attaquer une série de livres courts, il y en aura plus.
J'ai commencé Je m'en vais, de Jean Echenoz.

merci d'avoir cette réponse optimiste !

de mon côté je crois que je vais commencer La claire fontaine de David Bosc (livre court également).

topocl a écrit:

Retour à Anouilh : Colombe

C'est une pièce magnifique.

De mon côté, j'ai commencé la trilogie de J.Sallis mettant en scène son personnage John Turner: premier volume donc, Bois mort. J'aime beaucoup pour l'instant. A recommander à ceux et celles qui apprécient l'univers de Tapply.

Sullien a écrit:

Eh bien de mon côté, je me casse les dents sur les subtilités du Talmud, en étudiant une thèse de l'abbé Bonsirven, L'exégèse rabbinique et l'exégèse paulinienne, ainsi que l'Introduction au Talmud d'A. Steinsaltz. Il y a quelques parti-pris chez le premier, qui me rendent le second salutaire. Qu'est-ce que c'est compliqué quand même, cette histoire.
En parallèle, un peu de Philon d'Alexandrie, avec le Quod Deus sit immutabilis. Là encore, les méthodes exégétiques de Philon sont très déroutantes.

Riches méditations en perspective !
Pour moi, relecture de Nietzsche, Ainsi parlait...
Des textes que je peux m'approprier totalement comme : "des mouches de la place publique".

Quelle bouffée d'oxygène !

La pensée est aussi la liberté. Je veux dire : "savoir penser" ouvre un espace inoüi.
Mais c'est aussi la douleur.

Egalement : Emma, de Jane Austen. Pas son meilleur, mais que voulez-vous, cette gracieuseté britannique me charme...

tina a écrit:

Pour moi, relecture de Nietzsche, Ainsi parlait...
Des textes que je peux m'approprier totalement comme : "des mouches de la place publique".

Quelle bouffée d'oxygène !

La pensée est aussi la liberté. Je veux dire : "savoir penser" ouvre un espace inoüi.
Mais c'est aussi la douleur.

J'adore ce texte aussi, un de mes préférés de la première partie de Zarathoutra. Je me le relis régulièrement. C'est comme un cadeau.

Où cesse la solitude, commence la place publique ; et où commence la place publique, commence aussi le bruit des grands comédiens   et le bourdonnement des mouches venimeuses   .

Le comédien a de l’esprit, mais peu de conscience de l’esprit. Il croit toujours à ce qui lui fait obtenir ses meilleurs effets, — à ce qui pousse les gens à croire en lui-même !

On peut s'en apercevoir chaque jours.

Tout façon ce livre est un cadeau, vu comme il fait du bien.

Salut,

Je fais un court passage sur le forum. Je profite de l'occasion pour dire que j'ai bouclé l'ensemble des lectures (préface, texte et postface) de la version proposée du texte Le scholar américain de Ralph Waldo Emerson. J'ai également terminé la lecture d'un autre recueil poétique de Paul Bélanger, Répit. En outre, j'ai commencé hier à lire Vie de poète de Robert Walser. Jusqu'à maintenant, j'apprécie beaucoup ces macérations en forme de prose.

jack-hubert bukowski a écrit:

maintenant, j'apprécie beaucoup ces macérations en forme de prose.

Intrigante formule !   

"Chez l'oto-rhino", un contre-enquête du commissaire Liberty Wallance, de Raphaël MAJAN

Armor-Argoat a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

maintenant, j'apprécie beaucoup ces macérations en forme de prose.

Intrigante formule !   

On ne naît pas poète, on le devient... Dans le cas de Robert Walser, je n'ai pas encore lu ses poésies comme telles, mais sa force se trouve également du côté de la prose. C'est physique comme sensation. On le sent macérer chaque mot, chaque phrase qui lui vient. Il écrit parfois des nouvelles qui vont en s'allongeant et on le sentira peut-être moins. Il n'en reste pas moins qu'il arrive au détour de l'expression et se laisse porter par ce don. Ce même don lui vient sous la forme de la prose et ce n'est pas moins poétique pour autant. J'ai lu La promenade. Là-dessus, il a livré l'un des sommets de sa carrière de prosateur. Dans Vie de poète, il acquiert dans la brièveté une capacité de décrire avec force et vigueur ce qui autrement s'effondrerait d'insignifiance. Heureusement que la littérature existe! :)