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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Iginio Ugo Tarchetti (1839-1869), par sa vie de bohême, son engagement politique et littéraire, est l’une des figures de proue du romantisme et de la Scapigliatura. Influencé par de nombreux écrivains étrangers – Hoffmann, Poe, Baudelaire, Heine… -, il aspire à un art engagé, suscitant de nombreuses polémiques. Il s’essaie à plusieurs formes – romans, récits, poésie, pamphlets (dont Une noble folie, dans lequel il attaque l’armée et l’autorité). Il meurt de phtisie à l’âge de 30 ans. Source: Éditeur
Présentation de l’éditeur Au dix-neuvième siècle en Italie, Fosca, une femme maladive et d’une terrible laideur, voue au bel officier Giorgio Bacchetti un amour ardent, obsessionnel et possessif, qui finira par envoûter ce dernier. Publié en 1869, peu après la mort de son auteur, Fosca est un récit passionné à propos duquel Umberto Eco écrivait il y a peu : « Il faudrait rééditer Fosca en français, l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une femme laide, non par masochisme, mais malgré sa laideur, que pourtant il ne peut supporter. »
Fosca a été adapté au cinéma en 1981 par Ettore Scola sous le titre de Passion d’amour.
Ô le beau romantisme… combien ce roman m’aurait enchantée si je l’aurais découvert lors de ma phase romantique il y a bien des années.
Devenue une lectrice à l’approche plus sobre quand il s’agit de ‘trop d’amour’, ‘mourir d’amour’, ‘crises d’hystéries’ (« maladie » de femme des temps anciens), je voudrais quand même rendre justice à ce texte qu’on pourrait qualifier de démodé côté sujet, mais certainement pas du côté de l’écriture.
C’est en effet un plaisir de lecture, aucun sentiment de ‘poussière’, on se retrouve à tourner les pages assez vite, tellement fluide le tout se présente.
Et je confirme la phrase d’Olivier Favier dans sa postface :
Citation :
Il n’y est donc jamais question d’une expérience universelle, mais de parcours évoqués dans toute leur singularité. Libre à nous de nous identifier aux personnages…
Lu dans ce sens, ce livre garde toute sa justification et cela fût une bien belle rencontre.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris