Nos lectures de mars 2014

uolav a écrit:

J'ai commencé Au revoir là-hautde Pierre Lemaitre. J'ai eu du mal à le lâcher...

bonne lecture uolav ! quant à moi, je suis complètement aimantée par L'Enfant des colonels de F. Marias...

shanidar a écrit:

quant à moi, je suis complètement aimantée par L'Enfant des colonels de F. Marias...

C'est bien quand un livre trouve sa place!

Lully a écrit:

colimasson a écrit:

Quel soulagement... je ne pouvais pas m'empêcher de lire Cioran plus longtemps !
J'ai commencé le Livre des leurres.

J'ai remarqué ton attachement à Cioran, et ça m'intrigue. Tu me conseillerais de commencer par quoi ?

Pour ma part, j'ai lu conjointement De l'inconvénient d'être né et Syllogismes de l'amertume. Ils se lisent très vite, ce sont des aphorismes. N'hésite pas à découvrir Cioran, il vaut le détour.

darkanny a écrit:

En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis

Moi aussi, je commence à être intriguée par ce livre...

J'ai lu à plusieurs reprises Kaléidoscope ou les aléas du corps grave de Michel Beaulieu dans le cadre de mon dernier travail et que je suis toujours en train de compléter... Terminé Parfaitement le chaos suivi de Élie ma joie de Julie Stanton. Je lis La génération lyrique. Essai sur l'oeuvre des premiers-nés du baby-boom de François Ricard.

Encore une fois, cette dernière lecture est en lien avec la revue Contre-jour. L'équipe éditoriale de la revue s'est inscrite dans un long réquisitoire pour s'opposer par principe aux positions préconisées par François Ricard qui a déjà dirigé la revue littéraire québécoise Liberté, dont Hubert Aquin fut un artisan dans un passé encore plus lointain.

Bientôt fini Louis 14 de Petitfils. Un brin touffu, dense et trop détaillé, mais une bonne analyse de la société du temps, que nous avons beaucoup de mal à appréhender. Une réflexion sur la notion d'absolutisme, que nous évaluons et jugeons mal selon nos critères actuels.
Louis 14 n'a pas fini d'étonner...

Jorge Semprun - Vingt ans et un jour. Pour rester encore en Espagne...

J'ai donc terminé Roman avec cocaïne de Aguéev, une de mes meilleurs lectures cette année.

Je commence la lecture de deux autres russes : (Avec un Tolstoï en cous, je vais croire que cette année sera l'année du russe, pour moi, il me tarde de reprendre un autre Dostoïesvki)

- Les Âmes mortes de Gogol
- Racailles de Vladimir Kozlov

Dreep a écrit:

J'ai donc terminé Roman avec cocaïne de Aguéev, une de mes meilleurs lectures cette année.

Je commence la lecture de deux autres russes : (Avec un Tolstoï en cous, je vais croire que cette année sera l'année du russe, pour moi, il me tarde de reprendre un autre Dostoïesvki)

- Les Âmes mortes de Gogol
- Racailles de Vladimir Kozlov

nous attendons donc un fil pour Aguéev !!   

tina a écrit:

Bientôt fini Louis 14 de Petitfils. Un brin touffu, dense et trop détaillé, mais une bonne analyse de la société du temps, que nous avons beaucoup de mal à appréhender. Une réflexion sur la notion d'absolutisme, que nous évaluons et jugeons mal selon nos critères actuels.
Louis 14 n'a pas fini d'étonner...

Je lis Saint Simon et l'image qu'il donne de Louis 14 n'est pas des plus glorieuses ....   

Saint Simon est partial et ne pardonne pas au roi l'abaissement des Grands. Encore moins le fait qu'il voulait placer ses bâtards sur le trône à sa mort.
Il y aurait beaucoup à dire. Disons que la finance, la bourgeoisie se voient confier de hautes fonctions, traditionnellement dévolues à la noblesse de sang.

Saint Simon est outré !

Sauf que le roi n'a pas oublié la fronde princière...

Un univers oppressant mais passionnant.

Bonjour

On vient de me prêter un roman de Michel Bussi.
Qui est cet auteur? Vous le connaissez?
Je commence ce soir...

Colimasson ,comme toi Cioran m'est indispensable.
Dans " syllogismes de l'amertume" Cioran écrit : " Tout commentaire d'une oeuvre est mauvais ou inutile, car tout ce qui n'est pas direct est nul "
Cioran n'avait que 22 ans lorsqu'il écrivit " Sur les cimes du désespoir " en 1932...Cela me donne le vertige !
Pour ceux que cela intéresse QUARTO chez Gallimard présente ses oeuvres complètes 1820 pages et 87 documents .
Cioran se livre : " Mon idée, quand j'écris un livre, est d'éveiller quelqu'un, de le fustiger.
Etant donné que les livres que j'ai écrits ont surgi de mes malaises,pour ne pas dire de mes souffrances, c'est cela même en quelque sorte qu'ils doivent transmettre au lecteur.
Un livre doit tout bouleverser, tout remettre en question. "
Que faut il ajouter afin d'inciter à la lecture de cet auteur passionnant ?  

Rien ! Cioran est un aliment apre mais nécessaire !

tina a écrit:

Saint Simon est partial et ne pardonne pas au roi l'abaissement des Grands. Encore moins le fait qu'il voulait placer ses bâtards sur le trône à sa mort.
Il y aurait beaucoup à dire. Disons que la finance, la bourgeoisie se voient confier de hautes fonctions, traditionnellement dévolues à la noblesse de sang.

Saint Simon est outré !

Sauf que le roi n'a pas oublié la fronde princière...

Un univers oppressant mais passionnant.

Oui, c'est bien comme ça que je l'ai senti.
Le passage où il parle des réformes dans l'armée et de l'avancement au tableau et non au mérite est impressionnant.
Là j'en suis à Madame de Maintenon qui en prend pour son grade.

J'ai hérité d'un tome 2 des Extraits qui commence avec la mort du dauphin, petit-fils de Louis 14.
J'avoue que je connais peu cette période.

tina a écrit:

Bientôt fini Louis 14 de Petitfils. Un brin touffu, dense et trop détaillé, mais une bonne analyse de la société du temps, que nous avons beaucoup de mal à appréhender. Une réflexion sur la notion d'absolutisme, que nous évaluons et jugeons mal selon nos critères actuels.
Louis 14 n'a pas fini d'étonner...

Ca m'intéresse, je note. J'avais bien aimé son livre sur l'affaire des poisons, et son Madame de Montespan attend sagement sur mes étagères.

Lu deux ouvrages légers, chacun selon l'une des acceptations du terme :
La féerie cinghalaise de Francis de Croisset
L'empreinte du renard de Moussa Konaté.

Entamé Les 12 tribus d'Hattie d'Ayana Mathis, pour l'instant j'accroche bien.