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 LC Koestler / Hiéroglyphes

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pia
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyVen 11 Avr 2014 - 14:18

J´ai la même perception de lecture que Bédoulène à propos de Németh. c'était un écrivain brillant mais qui n'a jamais rien fini. D'ailleurs l'extrait de Bédoulène est parlant. J'en met un autre pour illustrer ce que je veux dire.

Andor Nemeth était le personnage le plus baroque que j'ai connu. Il était considéré pendant sa jeunesse comme un des prosateurs Hongrois les plus subtils de sa génération.Son drame était qu'une paresse incurable, les impitoyables critères qu'il s'imposait, et son mépris du succès, lui interdirent de terminer un seul roman.

En effet c'est difficile de savoir si l'incendie du Reichstag a été fomenté par les nazis ou pas. Dimitrov a avoué dans son livre Discours et articles choisis que le parti était responsable de l'attentat de Sofia. Mais rien n'est sûr pour le Reichstag. Malgré tout le fait que Hitler ait fait liquidé les propables acteurs de l'incendie, Roehm, Schultz, Heines etc....nous renseigne peut-être sur les vrais coupables. Ne fallait-il pas empêcher que cela puisse ressortir un jour ou l'autre? Mais l'accord passé entre Le GPU et la Gestapo et les différentes affirmations des uns et des autres me laisse comme perplexe.
Le livre Brun (le sixième prévenu) a été un bon outil de propagande. Assez génial d'ailleurs.

Je vous mets quelques photos. J'aime bien pouvoir mettre des images sur les mots parfois.

LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 Reichs10

Incendie du Reichstag

LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 Helldo11

Helldorf

LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 Marinu10

Marinus Van der Lubbe
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyVen 11 Avr 2014 - 15:25

oui, on a du mal à admettre qu'un homme seul ait pu mettre le feu à un tel bâtiment. J'ajoute juste pour ceux qui se baladeraient sur le fil sans avoir lu le texte que Helldorf était le chef de la police de Postdam et qu'il a dû témoigner pendant le procès contre van der Lubbe (sans doute drogué par les nazis, d'où son attitude hébétée) considéré comme le principal coupable de l'incendie.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyVen 11 Avr 2014 - 15:59

merci pour les photos Pia, l'attitude de Van der Lubbe est conforme à la description de K.

Shanidar à propos de Nemeth pour Pia et moi c'est :

Les personnages de Nemeth sont vivants et ceux de Koestler sont semblables à ceux du musée de cire, phrase qui confirme ce que K dit de l'écriture de Nemeth. S'il est vrai qu'il n'a pas encore écrit, il a beaucoup d'instruction, de lectures et peut être à même de juger, non ?

et pour le procès de l'incendie du Reichstag, là aussi j'ai compris l'inverse de toi. Ce sont les nazis qui ont provoqué l'incendie pour l'imputer aux communistes ; Muenzenberg et les autres ne savent pas comment ils ont procédé. L'attitude de  Roehm, Schultz, Heines , comme le dit Pia est parlante.

Par contre Dimitrov avoue que l'attentat contre la cathédrale de Sofia est du fait des communistes.

je continue :

Koestler fait une analyse très réaliste des raisons qui ont amené l'Occident à la seconde guerre mondiale : tous coupables, droite ou gauche, gouvernements, à des degrés différents "ont eut dit qu'ils étaient tous associés dans un pacte de suicide européen."

Dès 33 les camarades Allemands de K. se retrouvaient dans les camps donc ils avaient pu mesurer la dangerosité d'Hitler. Koestler l'Angleterre et la France bien crédules vis à vis de la politique fasciste et communiste.

Cependant à cette époque K. lui même était encore persuadé du bien fondé de la politique communiste, et d'ailleurs il reconnaissait une 2ème lune de miel avec le Parti suite à l'accession d'Hitler.

Muenzenberg agit un peu "librement" en créant le Comité International d'aide aux victimes du fascisme - foyer de la croisade - et plus tard l'AIO
ce qui attisera la jalousie de ses "camarades" et lui coûtera la vie.

Shanidar puisque tu as lu "croisade sans croix" tu as pu donc apprécier.

Le "livre brun" et l'acquittement des communistes au procès de l'incendie du Reichstag ont contribué à renverser l'opinion publique au bénéfice des communistes.

Quant à l'attentat de la cathédrale de Sofia et à la vengeance du gouvernement, ce sont des actes effroyables et inhumains.

Willy Muenzenberg en instaurant l'AIO (aide internationale ouvrière) considérée comme la première organisation de solidarité a donné un outil d'action politique efficace au parti communiste.

Nombreux sont les amis de Koestler qui ont payé leur engagement  au parti de leur vie.

Il est à constater  également que comme Babette et Greta après leur rupture d'avec le parti, les ex ont été les plus féroces anti-communistes.

En ce qui concerne les "bourgeois" du parti communistes, il s'avère qu'ils sont très instruits, tel Otto Katz et Koestler, ce dernier ayant aussi fait des études scientifiques. C'est pour cette raison qu'il accueilli favorablement le conseil d'un éditeur d'écrire une encyclopédie populaire de science sexuelle.
Les éditeurs se trouvaient être des parents de K. ; et bien qu'ayant été dupé à plusieurs reprises par eux, il avait encore de l'affection, surtout pour Freddie dont enfant il admirait l'attitude reprochable et  bien qu'il soit déconsidéré par la famille. Leur dernière entrevue fut regrettable.

K. a préféré écrire pour gagner sa vie, les encyclopédies, car il ne souhaitait pas "gagner sa vie par la prostitution politique que le Parti exige de ses scribes."

Les insultes, la calomnie étaient considérées comme des armes politiques au PC  ; ces pratiques écoeuraient Koestler.

à suivre
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptySam 12 Avr 2014 - 13:47

J’ai bien aimé son passage à Maisons-Lafitte qui semble une expérience qu’il n’aurait pas vécu s’il n’avait pas été membre du parti. Maisons-Lafitte était une maison qui abritait des enfants de réfugiés Allemands. La plupart du temps membres du parti communiste en mission ou tués par les nazis. Je met un extrait qui m’a amusé.


Un paquet de friandises a été volé. Les enfants se réunissent pour discuter des mesures à prendre.
-Vous êtes tous idiots. Les cambrioleurs étaient tous des gens honnêtes pour commencer. Mais, par suite du système capitaliste et de la crise économique, ils étaient tous en chômage. Alors, ils sont devenus voleurs afin de satisfaire leurs besoins économiques et pour nourrir leurs femmes enceintes et leurs enfants innocents. Ainsi tous les cambrioleurs, et tous les voleurs ordinaires aussi, sont une manifestation du capitalisme.
-…et une conséquence du système du profit, ajouta le Bonze.
-C’est exact, dit Piet le grand.
La petite Louise demanda timidement :
-Mais quand il n’y aura plus de capitalisme, est-ce qu’il n’y aura plus de cambrioleurs non plus ?
-Il n’y aura plus de cambrioleurs, parce que, par suite de la Révolution et du socialisme, tout le monde aura de quoi manger, et, ainsi, personne n’aura plus besoin de cambrioler, expliqua Piet.
-Mais si quelqu’un veut ? demanda Gustav le crâneur.
-Personne ne voudra , idiot.
-Pourquoi personne ne voudrait ? Peut-être que quelqu’un voudra tout de même.
-Pourquoi le voudrait-il ? Si tu avais, par exemple, un kilo de chocolat à chaque repas, est-ce que tu aurais envie d’aller au placard et de chiper le paquet d’Igelchen ?
Gustav réfléchit :
-Non…dans ce cas, je n’en aurais pas envie, dit-il sur le ton de la surprise.
-Tu vois bien.
Tout le monde admira Piet. Puis la petite Louise demanda :
-Ils ont un kilo de chocolat à chaque repas en Russie ?
Tout le monde rit.



Un extrait plein d’humour mais qui l’amené à une crise de désespoir très profonde, jusqu’à une tentative de suicide ratée. C’était le premier roman qu’il avait écrit et après en avoir lu quelques extraits à l’association des Ecrivains Allemands en exil, son roman fut rejeté par quelques bureaucrates qui se disaient écrivains alors que les écrivains de ses amis, par peur ne l’ont pas soutenu. Ce qui nous renseigne sur l’idéologie du communisme.


Le premier roman d’un écrivain est une aventure aussi cruelle pour les nerfs que le premier amour d’un nigaud sensible et maladroit.


Les dialogues des enfants surement et Ullrich, ce jeune homme de bonne famille qui prône le communisme mais qui reste à l’écart, puisqu’il représente malgré lui le capitalisme, ont été les raisons qui l’ont rendu impopulaire au sein de ce groupe qu’il considérait à ce moment-là comme sa seule famille, ses seuls amis. Koestler se rend compte qu’il s’identifie à son personnage de Ullrich. Ils sont tous les deux à l’écart. Je n’ai pas lu d’autres livres de Koestler mais je me demande s’il n’a pas été castré d’une manière ou d’une autre dans son élan Artistique par le communisme qui lui imposait d’écrire sous une certaine forme qui cadrait avec l’idéologie, sans en sortir.
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptySam 12 Avr 2014 - 14:09

Pia moi ce tribunal d'enfant me fait un peu froid dans le dos, car ils sont sérieux, même si certains plus jeunes peuvent avoir des répliques amusantes. Leurs dialogues montrent qu'ils ont déjà assimilé la dialectique du parti. Mais je reconnais que certaines explications sont raisonnables.

Koestler, n'a pas beaucoup écrit durant les années de son engagement, il l'a dit ce n'est qu'après la rupture qu'il a pu le faire. Mais il me semble que la société bourgeoise de son enfance a aussi été castratrice à certains points de vue (se rappeler ce qu'il dit sur sa mère lorsqu'il est en Hongrie, au début de l'exil.)

à tantôt, bonne lecture
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptySam 12 Avr 2014 - 20:58

Bédoulène a écrit:
Pia moi ce tribunal d'enfant me fait un peu froid dans le dos, car ils sont sérieux, même si certains plus jeunes peuvent avoir des répliques amusantes. Leurs dialogues montrent qu'ils ont déjà assimilé la dialectique du parti. Mais je reconnais que certaines explications sont raisonnables.

Koestler, n'a pas beaucoup écrit durant les années de son engagement, il l'a dit ce n'est qu'après la rupture qu'il a pu le faire. Mais il me semble que  la société bourgeoise de son enfance a aussi été castratrice à certains points de vue (se rappeler ce qu'il dit sur sa mère lorsqu'il est en Hongrie, au début de l'exil.)

à tantôt, bonne lecture


En lisant plus loin j'ai vu ça. J'en suis quand il a été évincé de l'I.N.F.A. et qu'il écrit Spartacus. Livre que j'ai bien envie de lire d'ailleurs.
C'est vrai que cela fait froid dans le dos car il ont tout à fait intégré le principe communiste. Il faut dire qu'ils étaient entourés par quelques fanatiques à la cause. Et en même temps, il a tellement bien retranscrit le language des enrfants que cela fait sourire. Tu sais, c'est bien possible que ces enfants, par réaction soient devenus le contraire de ce qu'on leur avait appris. Comme Koestler, par réaction à son milieu de naissance...On ne sait pas....Son enfance a pu être castratrice, comme toute enfance, et comme ton extrait à propos de sa mère le montre bien . Mais je me demande..Est-ce qu'il parle plus de son enfance...de sa mère dans le Tome 1?
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptySam 12 Avr 2014 - 22:01

je suis loin derrière vous mais compte vous rattraper demain. Juste pour revenir sur l'incendie du Reichstag : en effet, Koestler est persuadé que les nazis ont trempé dans la combine mais les notes disent l'inverse : rien ne prouve que les nazis ont collaboré à cet incendie !! j'ai l'impression qu'encore aujourd'hui aucun historien ne peut dire ce qu'il en est réellement de ce procès qui a eu des répercutions sans fin et marque l'unique victoire des communistes sur les nazis (les communistes ayant été inquiétés ont tous été relaxés)... Surtout je retiens les mots de Koestler opposant le Surhomme nietzschéen (Helldorf) et le Sous-homme en la personne de van der Lubbe, image fixe de ce que sera la doctrine nazie future...

et pour Nemeth, je vous fais confiance !
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyDim 13 Avr 2014 - 8:20

Je n'ai pu lire hier non plus et auj encore je ne pourrais la Pitchoune est là !

Pia, non son enfance est si j'ai bien compris dans la corde raide.


Shanidar, bien des évènements ont échappé aux historiens et je pense qu'il nous faudrait lire les écrits d'un compatriote de K. à cette époque.
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyDim 13 Avr 2014 - 22:04

je continue ce que j'avais écrit avant hier !

donc le Home d'enfants est sécurisé : les enfants portent des pseudonymes, le personnel des sobriquets. Le conseil des enfants est révélateur, ils ont déjà un vif sentiment d'appartenance au parti, la dialectique est celle des adultes.

Le livre de Koestler est condamné pour "tendance individualiste bourgeoise"; les déviations et déformations que présentait le roman étaient très grave.
K. dénonce les pratiques de l'association des écrivains allemands en exil, notamment Kisch.

Je n'arrive pas à comprendre que les écrivains n'aient pas soutenu Koestler, c'est je pense ce fait qui a provoqué sa "grande dépression". Il nous démontre le" pouvoir" du parti. Comment des intellectuels ont pu avaler sans broncher les absurdités évoquées, exemple :

"Je décrivais les troubles de la puberté comme un phénomène général au lieu de montrer, comme il se doit, que de telles crises ne se produisent que chez les adolescents élevés en milieu bourgeois décadent, et sont inconnues des sains adolescents de l'union soviétique"


La description suivante pourrait être celle d'une secte, non ? j'y vois moi tous les ingrédients

"Je n'avais plus d'amis en dehors du parti.Celui-ci était devenu ma famille, mon nid, mon foyer spirituel. A l'intérieur de ce foyer, on pouvait se disputer, bougonner, se sentir heureux ou malheureux, mais quitter le nid, aussi encombré, aussi mal aéré qu'il parût quelquefois, était devenu inconcevable. Tous les "systèmes clos" provoquent chez ceux qui les habitent un éloignement progressif du reste du monde. Il y avait dans le parti un certain nombre de gens que je détestais, mais ils étaient des miens. Il y avait en dehors du parti un certain nombre de gens que j'aimais, mais je ne parlais plus leur langue."

Koestler tombe dans une période d'apitoiement qui le conduit à se suicider, mais un livre écrit par Meuzenberg le dissuada en lui tombant sur la tête. (ironie du sort !)

Son ami peter Maros lui propose un travail pour l'Institut pour l'étude du fascisme. Koestler accepte volontiers. Il compare l'idéalisme et la ferveur de millions de communistes à la foi des croisés et conclut que si ces millions de gens ne se sont pas opposé à ce qu'il appelle "les Borgia du Kremlin" c'est que pour les croyants l'indicible "c'était l'insurmontable horreur de l'excommunication qui habite les vrais croyants."

donc les communistes étaient de vrais croyants !

Koestler a besoin de travailler plusieurs heures par jour, il l'exprime ainsi "Le travail devint ainsi ma médecine et ma drogue, mon compromis avec un ego accablé de caulpabilité, et un sacrifice aux spectres du passé. J'espère que cette situation durera jusqu'à la fin de mes jours."

Koestler nous explique que l'ascension de Staline au pouvoir est du au fait qu'il était dépourvu des valeurs que nous occidentaux considérons comme des avantages (originalité, principes, idéaux, intégrité, éloquence.....)

"Fidèle à la dialectique de l'univers du komintern, il demeura, pendant toutes ses années de manoeuvres vers le pouvoir, le parfait Homme Invisible et, du moment où il fut installé à son poste, il devint le dieu omniprésent."

Le travail de sape du dénommé Jan explicité par K. est un exemple typique de "liquidation".

L'antinomie entre le PCF et les socialistes est toujours d'actualité mais à l'époque cette antinomie prenait des accents ridicules

"Les socialistes dénoncés deux mois auparavant comme des sociaux-fascistes étaient devenus de précieux alliés du "Front Populaire contre le fascisme". La démocratie bourgeoise considérée deux mois auparavant comme un "fascisme déguisé" était appréciée aujourd'hui comme une garantie de liberté, et c'était désormais le devoir des communistes de "chérir le moindre élément de démocratie bourgeoise." Les slogans révolutionnaires étaient éliminés du vocabulaire communiste et remplacés par les devises de "liberté, paix, et unité nationale".

Alors que Peter e Koestler veulent assurer le succès de dl'exposition sous le concept "Fascisme ou Liberté" (avec la collaboration des donateurs, du syndicat CGT et tous les parties de gauche) Jan veut ui positionner sous "Fascisme ou Communisme".

La situation des communistes en allemagne étant différente de celle des français, ils n'adhère pas à la nouvelle ligne du "front populaire".

Jan retire peter et Koestler du projet de l'exposition, à la suite de quoi K. donne sa démission de l'institut ; étant volontaire il le peut sans ennui.

"Peter, cible réelle de la manoeuvre de Jan, était meilleur communiste que moi ; il garda le silence pendant presque toute la séance, contemplant Jan avec une expression d'amour chrétien dont l'autre, en dépit de sa personnalité baudruche, parut gêné."

Quelle croyance !

"A dater de ce moment - la fin de 1934 - commença mon retrait conscient du Parti. Il devait durer trois ans, car la guerre d'Espagne renforça mes liens avec le Parti, tout comme avait fait la victoire d'Hitler. Sans cela, je l'aurais probablement quitté dès que la Grande Epuration eut commencé en russie.

à suivre


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shanidar
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyLun 14 Avr 2014 - 11:03

Pour l'instant (et pour répondre à la question de Bédoulène) j'avoue préférer les biographies romancées de Koestler (La Lie de la terre ou Croisade sans croix) à ce récit autobiographique, mais il faudrait longuement revenir sur les définitions de chaque mot ce qui nous entraînerait trop loin. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur le récit de Koestler mais j'ai lu avec énormément d'intérêt ce qu'il dit de l'intégration des réfugiés en France et comparativement, en Angleterre. Il explique très bien que les français sont chaleureux mais ne vous invitent jamais chez eux, alors que les anglais, un peu plus frileux au premier abord s'ouvrent bien plus facilement. Koestler en France n'a fréquenté que des ressortissants allemands, il a très peu eu l'occasion de parler français, il n'a pas fréquenté de français, il a été accueilli par un groupe de réfugiés allemands et il est resté enfermé (sans doute malgré lui) dans ce cercle. A l'inverse, dès son arrivée en Angleterre (en 1940), il a immédiatement été lié avec des anglais, s'est mis à parler anglais, à penser et surtout à écrire en anglais. Cela en dit long sur la manière dont la France accueille les réfugiés (mot que l'on peut aujourd'hui remplacer par immigrés : ghettoïsation et maintien éloigné de l'étranger qui fait peur)...

Et puis j'ai également beaucoup aimé ce qu'il dit des intellectuels français qu'il sollicite pour des dons à l'INFA. Tous donnent plus ou moins (sauf Aragon qui fait de beaux discours) mais aucun de s'intéresse vraiment à la cause antifasciste. C'est sidérant !

La rencontre avec Malraux devrait d'ailleurs intéresser animal (je la recopierais sans doute plus tard). Elle est assez expéditive et laisse un sentiment de déni de la part des intellos de prendre sérieusement en compte la menace fasciste... Je regrette d'ailleurs que Koestler ne semble pas avoir connu Georges Bataille à cette époque, lequel écrivait beaucoup sur le totalitarisme des deux camps nazi et russe dès le début des années 30...

J'ai bien aimé aussi l'évocation de cette colonie 'proche de la nature' à Meudon autour de Raymond Duncan (le frère de la danseuse Isadora) qui ressemble à un drôle de gourou bien sympathique.
Et j'en profite pour ajouter que les remarques de Bédoulène à propos du communisme vu par le prisme de la secte me semble totalement justifié. On a vraiment l'impression que l'époque est aux meneurs d'hommes, aux affiliations, à la nécessité d'avoir une référence forte qui pense pour vous et vous fait agir sans avoir besoin de remettre en question ses propres choix. C'est troublant et quelque peu effrayant.

Voilà, une lecture un peu en dents de scie avec des moments passionnants et d'autres moins 'intéressants'.
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyLun 14 Avr 2014 - 14:24

Oh tu as déjà fini Shanidar ?

pour ma part je n'ai pas encore fini la partie Exil.

J'ai remarqué aussi ce que tu dis à propos de l'accueil des Français et des Britanniques, nous avons vu qu'il "appréciera" plus tard dans le camp du Vernet et la fuite vers le sud quelques français rencontrés !

dje vais continuer, mais je te rejoins dans le fait que je trouve ce récit à la fois complexe par la multitude de faits, de personnages mais superficiel ; chaque chapitre mériterait en effet un livre à lui tout seul.

Pia tu continues ?
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyLun 14 Avr 2014 - 15:13

Oui oui je suis là. Je n'ai pas encore fini Exil. J'en suis au chapitre La maison au bord du lac.

Koestler parle en effet beaucoup de huis clos quand il parle des cellules dans lesquelles il évoluait. Il dit même un moment, après avoir écrit un rapport sur la Sarre dans lequel il se trompa fortement sur les pronostics des résultats, et qui fut publié une semaine avant le plébiscite :

Je croyais, évidemment, à cette estimation, sinon je ne l’aurais pas publiée. Avant mon entrée au parti Communiste, j’étais un correspondant politique assez perspicace ; la chute vertigineuse d’intelligence politique qu’indique cette histoire est un exemple des effets de la vie à l’intérieur du « système clos ».

Il écrit encore :

Il convient toutefois de se rappeler qu’avant l’introduction de la politique de Front Populaire en 1935, les partis communistes européens étaient relativement petits, n’entraient pas dans des cabinets de coalition, et ne participaient pas à la vie politique de leurs nations ; c’étaient en somme, plutôt que des partis politiques, des sectes révolutionnaires, avec un jargon sectaire particulier et des modes de raisonnement incroyablement contournés.

Je trouve que Koestler, malgré son engagement, a su resté conscient des failles du parti. Je ne sais pas si toutes ces observations se sont faites sur le moment silencieusement ou s’il a pris plus tard conscience de l’absurdité parfois de leurs façons de vivre le communisme. Malgré son engagement qui va jusqu'à mourir de faim presque, il avait une vision d’un communisme modéré si je peux dire ? ça se voit quand il fait partie de l’I.N.F.A. dans lequel il a été heureux, puisque cette cellule lui donnait l’occasion enfin de réfléchir au lieu d’obéir aveuglément.
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyLun 14 Avr 2014 - 16:46

Non, non, je n'ai pas fini, c'était une constatation en cours de lecture. Je suis pour l'instant à Zurich avec Dorothe et je me faisais la remarque que Koestler est très discret à propos de sa vie sentimentale (là encore il me semble qu'il en dit plus dans Croisade sans croix ou dans La tour d'Ezra, qui raconte de façon romancée son passage en Palestine). En tout cas, la pauvreté dont tu parles pia semble plus difficile à vivre en Suisse qu'à Paris... et Koestler donne l'impression de n'avoir nulle part aucune perspective d'avenir, de vivre sa vie au jour le jour, en fonction des opportunités (travail, logement, mission pour le Parti...), il n'a pas un sou vaillant, écrit des heures durant sans être publié en dehors de quelques articles, son mariage est un fiasco (il n'est pas fait pour la vie conjugale), il n'a rien de fixe mais ne parait pas particulièrement inquiet pour son propre avenir, il vit son communisme comme un don total (tu as raison de le souligner pia) au point de devenir une sorte d'ascète ou de moine priant pour les autres afin de les sauver...

Oh j'allais oublier de souligner également que le passage sur ses recherches pour son livre Spartacus donne une bonne idée de sa capacité de concentration, de synthèse et sur sa belle curiosité.
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyMar 15 Avr 2014 - 10:22

Le travail de sape du dénommé Jan, explicité par K. est un exemple typique de liquidation. Alors que Peter et Koestler veulent assurer le succès de l'exposition sous le concept "fascisme ou liberté" avec la collaboration des donateurs, du syndicat CGT et tous les parties de gauche, Jan lui veut positionner le concept sous "fascisme ou communisme".

A cette époque l'antinomie entre le PC et les socialistes était vive mais après la nouvelle ligne de Moscou, le revirement prenait des accents ridicules "Les socialistes, dénoncés 2 mois auparavant comme des sociaux-fascistes étaient devenus de précieux alliés du Front populaire contre le fascisme. La démocratie bourgeoise considérée 2 mois auparavant comme un "fascisme déguisé" était appréciée aujourd'hui comme une garantie de liberté..."

Les changements d'aiguillage du Parti étaient brutaux !

Koestler donne sa démission de l'Institut alors que Jan leur retire à lu et Peter le projet de l'expo.

Spartacus : K. rapproche la révolte de Spartacus à la révolution prolétarienne. Il se documente sur tous les sujets qui peuvent aider à la compréhension de la révolte des esclaves. Ce qu'il dit sur les personnages d'un récit historique me parait logique (le langage notamment) La conclusion de ce châpitre est la difficulté de réussir une révolution si la finalité n'est pas "l'idée de l'Homme" au dépend de l'humanité.

Ce livre a été édité et les traductions de Spartacus ont subies des aléas.

10 petits Indiens

Koestler est envoyé par le parti pour éditer un hebdomadaire humoristique sur la campagne électorale (pour le devenir de la Sarre) entre le Front Allemand et le Front Populaire ; l'antinomie déjà évoquée entre communistes et socialistes se réveille.
Les camarades ne savent plus pour qui voter, ils posent des questions logiques auxquelles le comité central apporte des réponses complètement absuudes (sic)

"Mais, camarade, se lamentaient au quartier général les mineurs sarrois désolés, il n'y a pas encore d'allemagne sociétique pour le moment, alors pour quoi sommes-nous ?
- Nous sommes, camarades, pour une Sarre rouge en Allemagne sociétique.
-Mais, camarade, l'allemagne sociétique n'existe pas ; faut-il donc que nous votions pour Hitler ?
- Le comité central ne vous dit pas de voter pour hitle. Il vous dit de voter pour une Sarre rouge en allemagne soviétique.
-Mais, camarade, en attendant qu'il y ait une allemagne soviétique, ne vaudrait-il pas mieux de voter pour le statu quo ?
en votant pour le statu quo, camarades, vous vous aligneriez avec les agents sociaux-fascistes de l'impérialisme français.
- Dans ce cas, camarade, veux-tu avoir l'obligeance de nous dire pour qui diable, nous devons voter ?
- Tu poses la question de façon mécaniste, camarade. Comme je te l'ai déjà dit, la seule politique révolutionnaire correcte eest de combattre pour une Sarre rouge en Allemagne soviétique."


je note comment transformer une défaite en victoire :

Tout de suite après le référendum, le journal communiste de la Sarre (il s'appelait, je crois, Volkstimme, Voix du Peuple) publia son dernier numéro. La première page portait en manchette : DEFAITE D'HITLER SUR LA SARRE. L'article expliquait que, dialectiquement, les nazis avaient subi une défaite parce qu'ils n'avaient obtenu que 90 p. 100 des voix au lieu des 98 p. 100 qu'ils s'étaient vantés d'obtenir. A l'heure où le journal arriva dans les kiosques, sa rédaction avait fui en France. Le directeur en était Ernst Reinhardt, notre commissaire à la cellule des Ecrivains."

des moments d'anthologie non ?

En Russie : Kirov assassiné (par Nicolaïev dont le bras était soutenu par le Kremlin) la Terreur commence !

La propagande de Staline en proclamant la nouvelle politique de "Front Populaire" dupa l'opinion européenne.

A cette même époque le guerre civile Espagnole avait commencé.

L'année qui précéda fut pour K. et Dorothy une année de déplacements d'une ville à l'autre, pour subvenir à leurs besoins. Ils passèrent 6 mois agréables à Zurich, ils fréquentèrent le Cercle Littéraire Humm.

J'ai noté que K. dit que des intellectuels avaient pris leur carte du parti pour l'idée philosophique ou convictions mais sans aucun intérêt pour la politique.

Koestler se sépare de Dorothy et avoue qu'il n'est pas fait pour vivre en couple, ce qui se confirmera avec toutes ses compagnes.

Les échecs de publication pour ses écrits jalonnent cette année malgré son acharnement à l'écriture.

Sur la demande des cousins éditeurs, il consent à écrire le 2ème livre sur le Sexe et retourne à Budapest. Il retrouve avec plaisir Nemeth et sa femme, mais se rend compte que l'état mental d'Attila s'est gravement détérioré.

Lac de Lugano

Koestler est invité par une bienfaitrice riche à séjourner dans sa propriété pour écrire son livre. Maria est malade et a des hallucinations dues à un épisode douloureux de son enfance.
Maria lui prédit qu'un coup plus grave est à venir pour lui, ce qui s'avèrera plus tard en Espagne.
Il est troublé par ce que Maria ressent, par certains évènements incompréhensibles mais sa rationalité, ses études en sciences font qu'il repousse les prémisses de cette spiritualité nouvelle.
Ce fut là sa première rencontre avec les perceptions extra-sensorielles.

Je rejoins donc Shanidar sur sa réponse à la question de "l'écriture invisible".

L'épisode concernant l'hommage à un espion est une fois de plus révélateur de la méconnaissance de l'Occident sur les pratiques de Staline ; les Britanniques livrent à la Russie Félix N.

Koestler souhaite rejoindre l'armée républicaine Espagnole et Willy Muenzenberg lui conseille de se rendre au QG de Franco en utilisant sa carte de presse, il accepte ; sa mission est de trouver des preuves de l'intervention Italienne et Allemande aux côtés de Franco. Il obtient au Portugal un sauf conduit et une lettre de recommandation pour le général Llano commandant de la garnison de Séville.
K. découvre à Séville des pilotes et des appareils allemands. Il échappe à un mandat d'amener en partant par Gibraltar. Après Londres, Paris, Willy le renvoie à Londres servir de lien avec le comité à la place de Katz refoulé. Ce fut une période de navettes entre Londres, Paris et l'Espagne.

A l'époque le jeu des nazis et de staline en Espagne n'était pas connu, les russes firent juste le nécessaire pour se faire passer pour les sauveurs de Madrid.
Les Brigades Internationales se rependant en Espagne, de nombreux intellectuels rejoignirent les républicains (Malraux, Hemingway, Regler, Orwell....)

Koestler retourna en Espagne pour une nouvelle mission.

à suivre









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shanidar
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MessageSujet: Re: LC Koestler / Hiéroglyphes   LC Koestler / Hiéroglyphes - Page 4 EmptyMar 15 Avr 2014 - 16:14

On retrouve Maria dans Croisade sans croix à travers le personnage de Sonia. Je trouve très beau que Koestler transforme Maria en une femme extrêmement intelligente, perspicace, psychanalyste (c'est elle qui sauve le personnage de Peter d'une névrose profonde qui l'a conduit à perdre l'usage d'une de ses jambes...). Dans ce livre on comprend très bien la fascination que Koestler/Peter a pu éprouver pour Maria/Sonia, qui dans le roman est une femme en blanc, très grande et énigmatique avec laquelle il passe beaucoup de temps à discuter et parfois se disputer. On retrouve donc cette antinomie des personnages, mais Sonia apparait sous un jour très lumineux et apaisant, une sorte de seconde mère, capable de soulager la détresse et la profonde angoisse de son jeune protégé. La transformation de la Maria réelle en Sonia, est un magnifique témoignage d'amitié et de profond respect.
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