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| René Char | |
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Auteur | Message |
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Malvina Invité
| Sujet: René Char Lun 13 Aoû 2007 - 14:26 | |
| J'ai découvert René Char depuis peu et j'ai de suite été séduite. A travers ses textes je découvrais le Vaucluse. On dit que Char est difficile mais comme vous pourrez le constater il n'utilisait que des mots simples. Ils savait si bien les marier ! Voici un de ses textes : Allégeance Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima? Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part. Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse. Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas? Voici un lien sur Wikipedia pour en savoir un peu plus sur cet auteur. |
| | | Isidore Ducasse Envolée postale
Messages : 166 Inscription le : 17/08/2007 Age : 34
| Sujet: Re: René Char Mar 21 Aoû 2007 - 14:04 | |
| Je m'étais également renseignée sur lui à l'aide de Wikipédia, par contre je ne me rappelle plus ce qui m'avait poussé à le faire... J'avais prévu de lire "Feuillet d'Hypnos", tu saurais peut-être me renseigner, si il a écrit mieux, si c'est bon, si c'est à éviter... | |
| | | lekhan Main aguerrie
Messages : 324 Inscription le : 20/08/2007 Age : 35 Localisation : Poitiers-Biarritz
| Sujet: Re: René Char Mer 22 Aoû 2007 - 20:58 | |
| J'ai relu Char cet été pendant le Festival D'Avignon, c'était un enchantement. Je logeais dans les baronnies (arrière pays) et je voyais dans ces mots les paysages que j'avais sous les yeux.
On aurait pût dire de Char qu'il était poète impressionniste.
J'ai malheureusement raté les contreversés feuillets d'hypnos dans la cours d'honneur peut être Malvina les as tu vu? | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: René Char Mar 30 Oct 2007 - 19:40 | |
| - Citation :
- Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains.
La vérité attend l'aurore à côté d'une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu'importe à l'attentif.
Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému.
Il n'y a pas d'ombre maligne sur la barque chavirée.
Bonjour à peine, est inconnu dans mon pays.
On n'emprunte que ce qui peut se rendre augmenté.
Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de n'avoir pas de fruits.
On ne croit pas à la bonne foi du vainqueur.
Dans mon pays, on remercie - « Qu’il vive ! » (Les Matinaux) | |
| | | Sankhu Espoir postal
Messages : 15 Inscription le : 06/11/2007
| Sujet: Re: René Char Mar 6 Nov 2007 - 20:30 | |
| Un poème merveilleux que j'ai su par coeur dès la seconde lecture tellement je le trouvais fabuleux, il est dédié à son ami Albert Camus, mort accidentellement. L’éternité à Lourmarin Albert Camus Il n’y a plus de ligne droite ni de route éclairée avec un être qui nous a quittés. Où s’étourdit notre affection ? Cerne après cerne, s’il approche c’est pour aussitôt s’enfouir. Son visage parfois vient s’appliquer contre le nôtre, ne produisant qu’un éclair glacé. Le jour qui allongeait le bonheur entre lui et nous n’est nulle part. Toutes les parties presque excessives d’une présence se sont d’un coup disloquées. Routine de notre vigilance… Pourtant cet être supprimé se tient dans quelque chose de rigide, de désert, d’essentiel en nous, où nos millénaires ensemble font juste l’épaisseur d’une paupière tirée. Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n’est pas le silence. Qu’en est-il alors ? Nous savons, ou nous croyons savoir. Mais seulement quand le passé qui signifie s’ouvre pour lui livrer passage. Le voici à notre hauteur, puis loin, devant. A l’heure de nouveau contenue où nous questionnons tout le poids de l’énigme, soudain commence la douleur, celle de compagnon à compagnon, que l’archer, cette fois, ne transperce pas. | |
| | | Sankhu Espoir postal
Messages : 15 Inscription le : 06/11/2007
| Sujet: Re: René Char Jeu 8 Nov 2007 - 22:29 | |
| Je trouve les images aussi très fortes, en ce qui concerne la simplicité de la plume en revanche j'en suis moins sure : je n'ai jamais compris la dernière phrase (dernier paragraphe) de ce poème. Est-ce le souvenir que l'archer ne transpercera pas ? Et pourquoi cette heure de recueillement est une une heure "de nouveau contenue" ? Si quelqu'un a des explications... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: René Char Jeu 8 Nov 2007 - 23:09 | |
| En en cherchant plus sur L'éternité à Lourmarin, je tombe sur ce site où sont reproduits deux lettres...
Monsieur René CHAR,
Vos mots, vos poèmes, sont des flèches qui atteignent mon coeur et mon âme au plus profond. Le texte «L'éternité à Lourmarin», écrit pour Albert CAMUS, est la plus belle chose que j'aie jamais lue sur cet écrivain que j'aime infiniment et qui était votre ami. Ma première question est celle-ci: croyez-vous au hasard et plus particulièrement dans les rencontres que nous faisons? Et puis, à quoi, selon vous, devons-nous le plus résister?
Bon vent sous le mistral,
Et la réponse de René Char, quelle belle lettre!
Chère Madame,
Je vous remercie de me confier l'archerie de votre sensibilité.
Madame, sachez que l'avenir est en liberté dans chaque ville et dans chaque campagne, sur chaque mer et dans chaque ciel. L'avenir vogue à l'aplomb de chaque être comme un ballon d'hélium, et l'être tire sur les ficelles comme il croit devoir le faire ou comme il lui est imposé de faire. L'homme sans avenir vit en pure perte.
Aussi, Madame, je pense qu'il n'est pas de hasard; ou plutôt ce que nous appelons «hasard» n'est que la somme de conjonctions plus ou moins heureuses, plus ou moins réelles mais infiniment nécessaires. Le jeu de l'inconscience émérite perturbe sans vergogne chaque univers respectable de nos contemporains. Cette inconscience est plus puissante que mille offrandes de l'imagination.
Le hasard, c'est l'insconscience de nous-mêmes jusque dans nos moindres actions; c'est l'incurvé au-delà de nous et au-delà des autres dans un présent-futur intangible demeuré futur où nos plus légères et indicibles actions peuvent se déployer en événements inouïs.
Nous rencontrons les gens que nous devons rencontrer, nous rencontrons les ouvrages que nous devons lire, nous rencontrons les épreuves que nous devons affronter parce que nos actions, notre inconscient les provoquent, les attirent et les élaborent. C'est un truisme mais il est évident que chacun de nous accueillerait différemment ces rencontres, et la manière avec laquelle elles sont accueillies induit leur latence et leur présence autour de nous. S'attendre au hasard l'ignore de fait. Être persuadé de l'aimantation des êtres et des choses le dénigre irréfutablement. Lorsqu'on attend le hasard d'une rencontre, on n'y croit déjà plus.
Sachons nous promener dans les vergers du hasard. Et planter les arbres luxuriants. Et cueillir les fruits luxurieux du hasard. Aidons aussi ceux que nous aimons à avoir le courage du hasard; les médiums plantent les plus riches arbres.
Quant à votre deuxième question, chère madame, j'ai toute ma vie cherché à y répondre. J'ai cru cent fois, surtout pendant la guerre, trouver l'impasse des réponses et pitoyablement arrêter net ma quête. Je crois maintenant que la grande réponse réside dans l'insondable trou noir de l'innommable où vomissent la trahison, l'agression, la vilénie, l'irresponsabilité et bien d'autres puanteurs émétiques que je nommerais avec frisson: la haine.
La haine conduit aux plus grandes folies, aux plus gros dysfonctionnements, à la plus impensable misère. Il faut résister à l'empire de la haine des autres sur nous et de nous sur les autres... Et je suis sûr qu'Albert acquiescerait.
Puisse le mistral souffler la haine. Et je vous souhaite, Madame, de toujours l'esquiver et de faire de belles rencontres.
René Char | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: René Char Ven 9 Nov 2007 - 0:10 | |
| - Citation :
- en ce qui concerne la simplicité de la plume en revanche j'en suis moins sure
J'ai retrouvé un Télérama hors série consacré à René Char, et Michèle Lesbre parle de son écriture:
"L'écriture, c'est de la respiration de noyé" avait-il écrit un jour à Eluard. La sienne est comme la foudre dans un ciel de nuit. Le verbe gronde, rugit parfois, les mots jaillissent en un chaos qui submerge. Je m'y enfonce comme sous la vague, sous le torrent, je ne sais pas si j'aime vraiment, je me laisse déborder par ce flot impétueux, il faut relire encore, traverser les énigmes et les ombres puis, dans une soudaine fulgurance, apparaissent des phrases qui ne s'oublient pas.
" Le rossignol, la nuit, a parfois un chant d'égorgeur. Ma douleur s'y reconnait. " " La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil."
Mais aussi, plus radicales: " Je ne confonds pas ceux qui se battent pour leur pain avec ceux qui méditent sur leur brioche." " A d'autres la pâle ambition de faire sursauter la terre dans l'espoir médiocre de lézarder quelques murs et d'accroître dans la campagne la troupe de chiens errants."
J'aurais aimé qu'il fût contre la peine de mort, que son attachement à la France ne l'empêche pas de dénoncer la guerre d'Algérie, mais voilà que je retrouve ces quelques lignes dans Feuillets d'Hypnos, écrits entre 1943 et 1944, à moins que ce ne soit aujourd'hui:
" Viendra le temps où les nations su la marelle de l'univers seront aussi étroitement dépendantes les unes des autres que les organes d'un même corps, solidaires en son économie. Le cerveau, plein à craquer de machines, pourra-t-il encore garantir l'existence du mince ruisselet de rêve et d'évasion? L'homme, d'un pas de somnambule, marche vers les mines meurtrières, conduit par le chant des inventeurs..." | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: René Char Ven 9 Nov 2007 - 11:25 | |
| Merci Marie... Il y a quelques temps, des amis m'ont offert ce très beau livre de Marie Claude Char: "Tournent les roues de l'Isle, brassant les eaux claires de la Sorgue, berceau d'une enfance aux longs chagrins et sourdes révoltes. La Vallée close s'ouvre sur une ronde de visages, Braque, Camus, Staël. Ils marquent de leur empreinte les villes et les lieux: Avignon, Palerme, le Rébanqué, Lagnes. En suivant leurs traces, les paysages prennent vie dans la chaleur de nouvelles rencontres: les dentelles de Montmirail, Thouzon, le Ventoux, les gorges de Venasque, les Alpilles sont autant de sommets et de sentiers parcourus. Soif de cette terre. Terre de lavande et d'espoir, mais aussi terre déchirée et brûlée sur les hauteurs du village de Céreste, saigné par les combats. Province d'Alsace aimée durant "la drôlede guerre". Beauté hachurée, yeux meurtris. Et Paris qui devient refuge puis ville conquise. L'aventure surréaliste. Le choc d'une rencontre avec Eluard, la naissance d'une amitié souveraine; le compagnonnage avec les artistes aux côtés d'Yvonne et Christian Zervos-Brauner, Giacometti, Vieira da Silva, Lam, Miro; enfin les amitiés littéraires avec Jacques Dupin, Yves Battistini, Pierre et Denise Naville, Antonin Artaud. Un itinéraire qui s'achève par un retour dans la Vallée close. Passant, le poète a traversé à longues enjambées cette terre. Qu'il vive semblent chanter chemins et villages, amis et compagnons. Celui qui a mis en mouvement sa voix avec son corps, rythmant ses poèmes aux sentiers et reliefs parcourus, donne à chaque pas force à son pays: la poésie". | |
| | | Slayeras Posteur en quête
Messages : 93 Inscription le : 26/02/2008 Age : 46
| Sujet: René Char Mar 26 Fév 2008 - 18:11 | |
| René Char est un poète surréaliste que j'ai découvert au lycée. J'ai tout de suite accroché.
Ce magnifique poème Allégeance , qui parle de fidélité et de l'évolution du sentiment amoureux avec le temps. Du moins, c'est ainsi que je l'interprète.
Allégeance
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas? | |
| | | Perséphone Espoir postal
Messages : 30 Inscription le : 20/12/2007 Age : 41 Localisation : Au pays des Mirabelles
| Sujet: Re: René Char Mar 4 Mar 2008 - 10:55 | |
| J'ai eu deux séries de cours sur ce poète, en L3 et en M1 de lettres modernes. Et je n'ai jamais réussi à l'aimer ... J'ai quand même essayé de lui consacrer un dossier mais ma prof m'a délicatement fait comprendre que je n'y comprenais rien ... peut être suis je donc passé à côté de certaines choses ? - lekhan a écrit:
- J'ai malheureusement raté les contreversés feuillets d'hypnos dans la cours d'honneur peut être Malvina les as tu vu?
Je l'ai raté aussi, mais j'ai vu Claire, tu l'as vu ? | |
| | | Esperluette Sage de la littérature
Messages : 1660 Inscription le : 09/04/2012
| Sujet: Re: René Char Sam 8 Juin 2013 - 22:59 | |
| Retour vers René Char, poète que je redécouvre avec bonheur avec ce recueil, Fureur et mystère. Et peut-être qu'il sera content de revenir vers un peu de lumière! Qui sait?! Je vous laisse en compagnie du premier poème de la première section intitulée, Seuls demeurent, section qui s'ouvre elle-même sur une partie nommée " L'avant-monde". Je n'avais pas encore totalement pris conscience de l'aspect poupée russe du recueil. Décidément un vrai mystère! Le poème a pour titre : ARGUMENT
1938
L'homme fuit l'asphyxie. L'homme dont l'appétit hors de l'imagination se calfeutre sans finir de s'approvisionner, se délivrera par les mains, rivières soudainement grossies. L'homme qui s'épointe dans la prémonition, qui déboise son silence intérieur et le répartit en théâtre, ce second c'est le faiseur de pain. Aux uns la prison et la mort. Aux autres la transhumance du Verbe. Déborder l'économie de la création, agrandir le sang des gestes, devoir de toute lumière. Nous tenons l'anneau où sont enchaînés côte à côte, d'une part le rossignol diabolique, d'autre part la clé angélique. Sur les arêtes de notre amertume, l'aurore de la conscience s'avance et dépose son limon. Aoûtement. Une dimension franchit le fruit de l'autre. Dimensions adversaires. Déporté de l'attelage et des noces, je bats le fer des fermoirs invisibles. René Char, Seuls demeurent (1938-1944), L’avant-monde, Fureur et mystère, 1948, Poésie/Gallimard, p.19. C'est moi qui souligne les passages en marron...juste pour le plaisir! | |
| | | Esperluette Sage de la littérature
Messages : 1660 Inscription le : 09/04/2012
| Sujet: Re: René Char Mar 11 Juin 2013 - 13:27 | |
| Je continue à pas de fourmis à pénétrer (que dis-je!) tenter de pénétrer le monde charien! Et il arrive de tomber sur des pépites, telles que ce Congé au vent, qui séduira par la justesse du ton, par la grâce d'un rêve éveillé, par le souvenir d'une anecdote émerveillée qui peut parfois nous saisir lorsque notre esprit vagabonde. Ainsi, ne vous est-il jamais arrivé de croiser cette cueilleuse de mimosas ou un cueilleur de mimosas (ben oui, quoi, mince!) ... je peux rêver aussi : la cueilleuse, elle fait peut-être rêver Char mais moi, bof! Bon d'accord, je dérape un peu. Alors je vous laisse en cette belle compagnie ... Congé au vent.
À flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l’époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d’une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l’auréole de clarté serait le parfum, elle s’en va, le dos au soleil couchant. Il serait sacrilège de lui adresser la parole. L’espadrille foulant l’herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l’humidité de la Nuit ?
René Char, Seuls demeurent (1938-1944), L’Avant-monde, Fureur et mystère, 1948 (première édition), 1962, Deuxième poème p.20. Bizarre quand même la place de ce poème dans le recueil, juste après L'homme fuit l'asphyxie, comme si Char lui-même avait besoin de retrouver un second souffle en agréables compagnies : l'été et une "odorante cueilleuse"! | |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: René Char Mer 12 Juin 2013 - 10:40 | |
| Esperluette, tu fais bien de nous rappeler l'existence de René Char. Il figure en tête de liste dans mes priorités en matière de poésie. Merci de prendre le temps de retranscrire les poèmes. C'est toujours apprécié. | |
| | | Esperluette Sage de la littérature
Messages : 1660 Inscription le : 09/04/2012
| Sujet: Re: René Char Mer 12 Juin 2013 - 12:41 | |
| Contente de savoir que tu ne fuis pas en courant au nom de René Char, Jack-Hubert. Tu risques d'être gâté alors, j'ai confectionné une petite anthologie digne de lui. J'ai bien quelques commentaires personnels mais ils risquent peut-être de dénaturer la pensée de ce grand poète, qui souffrait de savoir qu'il était souvent relégué au rang de poète hermétique. Bienvenue chez lui, alors. | |
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| Sujet: Re: René Char | |
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| | | | René Char | |
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