Des lecteurs robots ?

Eh bien, il fallait y venir aussi, évidemment !
Lisez cet article éloquent et qui personnellement, me fait frémir :

http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2014/03/01/optimiser-sa-vitesse-de-lecture/

LE MONDE


Ah ! Comme je suis d'ailleurs...

Et bé...  

Amis épileptiques, bonjour...   

on sait à quoi vont ressembler les pubs du futur...

Exact.

Pour les trucs informatifs, ça va fonctionner. Après, pour se plonger tranquillement dans un bouquin, ça ne pourra pas le faire. Quand j'utilise la méthode lecture rapide (Méthode Richaudeau donc), au max, je trouve que je perds de la sensibilité, de l'immersion, ça devient surtout de l'information, je m'attache au fait, à ce qu'il se passe. Réflexion et empathie partent à la trappe.


Alors, avec cette méthode (Spritz) c'est encore pire.


Ça fait peur pour les messages publicitaires, un tel procédé, l'impression qu'on aura même pas le temps de refuser une information qu'elle se sera déjà figée dans un coin de notre esprit.
C'est très intrusif et agressif ce truc.

Tout à fait d'accord avec Queenie.

Quand je me plonge dans un roman j'ai besoin de m'imprégner de son univers, de son atmosphère... J'aurais l'impression de passer à côté de l'histoire. Cette méthode est utile pour certains documents, synthèses, etc... Sinon je m'en sers lorsque je trouve un roman ennuyeux et qu'il me tombe des mains mais que je veux quand même connaître le fin mot de l'histoire, je recherche seulement les informations principales, j'appelle ça "lire en diagonale".

Alwenn a écrit:

Tout à fait d'accord avec Queenie.

Quand je me plonge dans un roman j'ai besoin de m'imprégner de son univers, de son atmosphère... J'aurais l'impression de passer à côté de l'histoire. Cette méthode est utile pour certains documents, synthèses, etc... Sinon je m'en sers lorsque je trouve un roman ennuyeux et qu'il me tombe des mains mais que je veux quand même connaître le fin mot de l'histoire, je recherche seulement les informations principales, j'appelle ça "lire en diagonale".

Ben oui... comment apprécier le style d'un écrivain, dans ces conditions ? Il en restera le sens global, mais si ça n'est que ça, autant lire un digest, voire un résumé de...
C'est bon pour les trucs informatifs, comme l'écrit Queenie. Et encore, j'ai l'impression que l'information va moins imbiber le cerveau.
On est dans la différence entre la quantité (la vitesse) et la qualité de lecture...

  

La littérature est faite par des hommes pour des hommes. Décidément, ces pseudo-scientifiques n'ont rien compris...
Si les écrivains cherchaient à "optimiser leur vitesse d'écriture" (= journalistes ?), on dirait quoi ?

Edit : dans la lecture, il y a une respiration, une "pulsation" à respecter.

Je vous rejoins : aucun intérêt pour la lecture d'un livre (littérature) mais pour des documents informatifs pourquoi pas. Je me demande quand même si on finit pas avec un gros mal de tête.

Vive la lenteur...!

Je n'ai jamais trop compris ce «dada» de la performance sous toutes ses formes. Mon cerveau a besoin de s'immerger pour tenter une baignade dans des conditions propices. Je vous mentirais si je ne lis pas vite à l'occasion. C'est un peu où nous en sommes rendus... toutefois, je remarque que j'ai besoin d'adapter ma vitesse pour chaque lecture. À trop «superperformer», nous allons perdre de vue l'essentiel.

Ce logiciel sera un «bide», je vous le garantis, à moins qu'on devienne justement des lecteurs robots. Pour ma part, non merci...

jack-hubert bukowski a écrit:

Ce logiciel sera un «bide».

Tout à fait d'accord avec toi, d'autant qu'il ne pourra prendre en compte qu'un vocabulaire plus que basique afin d'être compris par une majorité de lecteurs aussi, comme écrit plus haut, il me semble que ce logiciel sera surtout utilisé par les publicitaires.

jack-hubert bukowski a écrit:

Vive la lenteur...!