La Parapsychologie: Lectures, documents....

Et pour revenir à nos moutons écrivains, songeons aux expériences vécues par certains, comme Montaigne, que personne n'oserait taxer de mensonge.

Sensation de flottement, tout voir, tout entendre...

Beaucoup d'autres exemples, mais j'ai oublié de qui.

Lire les séances spirites de V. HUGO ou de C. DOYLE.

HUGO était sceptique mais a eu le mérite de populariser le sujet.

Justement tina, Dick dont je parlais dans mon post précédent a eu des expériences très étranges, des visions de vie antérieures et des hallucinations, dont les dernières lui ont tout de même permis de prédire la maladie dont son fils souffrait, et qu'aucun des médecins n'avait détecté avant qu'il la mentionne!

Il débute d'ailleurs après son Exégèse, milliers de pages grattées qui tentent de donner un sens à ces visions, de trouver parmi l'énorme culture littéraire, scientifique, philosophique et religieuse de Dick une explication, un sens. Je sais qu'une partie a été publiée en anglais, pour le français aucune idée. Ça m'étonnerait qu'on ait fait l'honneur de la traduction à un ouvrage aussi atypique.

Donc le titre du livre à avoir, c'est Exégèse ?
Ou il y en a encore d'autres ?
Cela m'intéresse hautement.

Dans un autre style, et puisque je suis avec Apollinaire, très étrange tableau prémonitoire de De Chirico.

Voir le site du musée Pompidou : https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cazbyy/rG9zK4



Giorgio De Chirico arrive à Paris en 1911, où il intègre deux ans plus tard le cercle qui se forme autour d’Apollinaire. Dès 1913, le poète admire la production du peintre et la défend dans plusieurs articles. Conscient de la contribution du poète à son succès, De Chirico lui rend hommage en lui offrant ce portrait aux attributs orphiques. Apollinaire décide d’en utiliser l’image comme frontispice de son premier recueil de calligrammes, Et moi aussi je suis peintre, publié en 1914. Une cible « prémonitoire » tracée sur la tempe de l’ombre représentant le poète de profil indique précisément l’endroit où il sera frappé par un éclat d’obus pendant la guerre, en 1916.






...

Visiblement Exégèse va paraître en fin d'année :

https://www.amazon.fr/Exegese-1-Dick-K-Philip/dp/2290111503/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1463684460&sr=1-1&keywords=dick+Ex%C3%A9g%C3%A8se

et


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9g%C3%A8se_%28livre%29


The Exegesis of Philip K. Dick a été publié en anglais le 8 novembre 2011 par Houghton Mifflin Harcourt, dans une édition dirigée par Jonathan Lethem et Pamela Jackson, sous la supervision des ayants-droit de l'écrivain et avec la collaboration d'une dizaine de commentateurs américains, pour la plupart universitaires.

Cet ouvrage est actuellement en cours de traduction en français par Hélène Collon pour la collection Nouveaux Millénaires des éditions J'ai lu. Il paraîtra en deux volumes, dont le premier le 5 octobre 2016. De nombreux passages de l'Exégèse, alors inédits en français, ont également traduits et commentés dans l'essai TRAUM : Philip K. Dick, le martyr onirique d'Aurélien Lemant, Editions Le Feu Sacré, 2012. L'auteur y met notamment en relation les hallucinations rapportées par Dick avec la théorie de la bicaméralité de Julian Jaynes.

Tout à fait, Exégèse. C'est cool qu'ils le traduisent en français, vraiment une plongée dans les méandres d'un esprit génial. :)

J'ai prévu de lire tout K Dick, de toute façon... J'avais entendu un reportage sur lui et ses expériences, et ça m'avait fait un peu penser à celles de Stanislas Grof et sa psychologie transpersonnelle...

Citation :

Personnellement, je partage ton avis que la mort est fondamentale, et que c'est une question que se doit d'adresser toute philosophie ou croyance de la vie. J'aime beaucoup le parti pris que prend Pratchett dans son Disque-Monde, où il t'arrive que tu crois sur l'au-delà (son existence ou non, ses modalités) lorsque tu meurs. Il y a une certaine poésie et une certaine élégance là dedans. :)

En fait, malgré son second degré, Pratchett n'aurait pas complétement tort... (ou alors, il a lu des ouvrages spirites, notamment)
Disons que de ma compréhension que j'ai pu avoir sur tout ça, il ressort que d'une part l'au-delà n'est pas un lieu mais un état, un état de l'Être... donc, au finalement, on est plus l'au-delà que l'on y va véritablement, puisqu'il n'y a ni temps ni espace.
De cela découle, si l'on veut, que la pensée y est créatrice... donc, si l'on pense à un objet, un lieu, un bâtiment, celui-ci apparaît.
Donc, effectivement, à l'échelle de chaque âme, d'une certaine façon, chacun peut se "créer" son "paradis", en fonction de ses croyances et son avancement. Parce que plus l'âme est "avancée" plus elle est détachée des contingences les plus "matérielles" et s'abandonne à la contemplation et l'amour, pour faire simple.
Donc, si l'on peut se créer son paradis, on peut aussi se créer son enfer... suivant ce qu'a été la personne dans sa vie, ce qu'elle a cru, ce à quoi elle était attachée... Mais le salut reste toujours possible, puisque l'âme peut se délivrer suivant sa volonté.
D'un côté, c'est difficile à concevoir, et d'un autre, cela peut parfois sembler trivial... Mais il ne fait pas perdre de vu que ce qui ressort des récits de NDE notamment, c'est le caractère incommunicable, indicible de ce qui a été vu et compris... Et puis là, c'est un résumé très résumé et condensé...


Et je suis complétement d'accord avec ce que tu dis Hardkey sur l'école... clairement, pour moi, elle n'apprend que les bases les plus "basiques" (lire, compter...), mais je crois que pour le vrai savoir, ou la construction d'une vraie conception du monde et de sa philosophie... nous ne pouvons compter que sur nous mêmes, et ne pouvons nous contenter des soi-disant "axiomes" enseignés...

Idem pour toute sorte de savoir.

Je ne peux parler que de ce que je connais. Mais en histoire de l'art par exemple (où j'ai passé quelques années), de nombreux aspects ou allusions occultes ne sont jamais évoqués, ni même imaginés par les enseignants.

Et je ne parle pas seulement du fameux tableau de Bosch, presque trop beau pour être vrai. Selon moi, des tas d'artistes évoquent les NDE et états de conscience modifiés.

Tout ça passe à la trappe, derrière un académisme de convenance, qu'on se répète de génération en génération.

Voir l'androgynie d'un Leonard par exemple. Imaginer qu'elle soit seule due à son homosexualité ou à sa culture antique (avec le thème de l'hermaphrodite) revient à réduire de beaucoup la pensée de ce maître.

Qu'est La Joconde, si non, en arrière plan, l'évocation un monde primordial, non encore habité par la conscience ? Que veut-il nous dire REELLEMENT ?

Idem avec l'archéologie. Il y a de nombreux mystères soigneusement tus et pourtant le bon sens même dynamite tout.

Ainsi, quand j'étais étudiante, on me faisait avaler que l'Egypte ancienne COMMENCE, j'ai bien dit COMMENCE, avec les pyramides !! Savez-vous quel savoir scientifique il faut avoir pour bâtir cela ? Quand parallèlement, on nous présente de vagues céramiques cabossées contemporaines ? Soyons un peu sérieux. C'est un non sens.

Bref, il faut penser par soi-même. Sur nos états mentaux, notre histoire générale et ne pas hésiter à franchir toutes les barrières et disciplines imposées par la société. C'est le côté commode, rassurant pour la raison humaine qui a été retenu. Car certes, tout donne le vertige.

Tenez, en ce moment, je suis plongée dans les planctons, ces fantastiques êtres unicellulaires, omniprésents dans l'eau. La photosynthèse est à la base de leur existence (pour les plus petits). De quoi alimenter un gigantesque débat sur la création, le divin, la conscience (en ont-ils une ?), les lois immuables de la Nature (que l'homme dégomme sans cesse), etc...

Je pars un peu dans tous les sens, mais l'idée étant justement de détruire tous les dogmes assenés pour avoir une vision large, symbiotique et universelle de la condition d'être.

Je vous lis avec énormément d'intérêt. En partie parce que j'ai un peu lu sur les NDE (sous kétamine, un produit vétérinaire beaucoup utilisé pendant la IIde guerre mondiale sur les soldats que l'on devait amputer, le produit permettant justement une espèce de sortie du corps et une anesthésie permettant ce genre d'opération, les GI ont également eu recours à la kétamine au Viêt-Nam jusqu'à ce qu'on découvre les effets secondaires -souvent schizophréniques- et que les expériences s'arrêtent et puis le produit est réapparu sous forme de drogue hallucinogène dans le milieu des rave et aujourd'hui, je ne sais pas trop s'il est toujours consommé dans ce cadre 'festif').

Quant à la mort, c'est vrai qu'elle effraie et qu'on ne veut plus la voir. Je me souviens de mon étonnement lorsque j'ai découvert que le corps du père d'une amie était exposé dans son cercueil avant l'enterrement, dans une salle et que chacun pouvait tourner autour (un peu comme pour les mausolées religieux ou politiques, ailleurs). C'était une expérience assez troublante mais que l'on retrouve régulièrement jusqu'au milieu du XXème siècle (avec procession) comme dans les livres de Winkler. Aujourd'hui les toilettes mortuaires sont confiées à des spécialistes et nous ne savons plus rien des corps morts, de leur entretien, des nécessités pratiques qui les entourent. Cette matérialité du cadavre, que notre société trop matérialiste (comme le souligne Chymère) nous 'épargne' expulse le cadavre du champ de nos consciences... Même la mort des animaux est devenue taboue, on le voit avec le surgissement des vidéos d'abattoirs, qui bouleversent (à juste titre) tout le monde mais qui montrent bien qu'en évacuant la mise à mort de l'animal, en la cachant on permet l'atroce, l'invisible, l'illégal... Souvenons-nous qu'il n'y a pas si longtemps la mort d'un cochon dans une ferme rassemblait famille et voisin en une fête et que cette mort n'était pas une fin mais la continuité d'une nécessité alimentaire...

Et bien je ne regrette pas d'avoir ouvert ce fil finalement.

Tu as douté de son intérêt ?...

Et encore, on se retient (moi, faute de temps !). J'en aurais des choses à dire (vues et/ou lues).
J'ai eu une l o n g u e période, branchée parapsychologie.

Je voulais en faire mon métier à 18 ans !

Remarque, je peux encore faire des trucs.

Oniromancienne.

Vaste autre sujet qui m'a aussi beaucoup subjuguée (surtout quand j'interprétais les rêves des autres et que je tombais juste. Compétence ou bol ?).

Ou alors, bonne capacité d'écoute et intuition en bon état de marche...

Ah ah... moi aussi je me dis que si je pouvais baigner là-dedans toute la journée ça serait bien (enfin, de manière rémunérée parce que je ne crois pas que je débranche souvent, en fait...). Je fais quelques efforts pour ne pas paraître trop perchée...

En inventant des mots aussi...

... Esothérapeuthe. ça claque quand-même...

On pourrait ouvrir un site Internet. Pour mon interprétation onirique, je propose un forfait à 60 euros. Pas moins quand même, si non, ça me décrédibilise.

40 pour les amis.

Gratuit pour les parfumés.

J'ai déjà fait des tirages de cartes pour des gens qui me demandaient (gratuitement hein), j'aimais bien faire ça, même si ça demande du temps...
Bon, pour ce qui est des résultats, je ne sais pas si je suffisamment aguerrie.




Cela dit et blague à part, pour moi, la quête spirituelle et les questionnements métaphysiques en tout genre... sont franchement les questions les plus intéressantes, motivantes et grisantes que l'on puisse se poser. Et puis ça permet de tout "regrouper" de la science, de l'histoire, de la psychologie et de la philosophie, et de tout transcender, c'est un peu comme chercher le "stade supérieur" intellectuellement parlant, l'absence de limite soi-disant rationnelle...
Donc, j'ai même un peu de mal à comprendre comment on peut ne pas s'y intéresser et se poser des questions (sans forcément trouver de réponses, mais juste se poser les questions...).

Oui, et aussi, pourquoi passe t-on à chaque fois pour des illuminé(e)s ?

Du coup, je n'en parle jamais. Sauf avec une tante, bien au fait de pas mal de choses.