Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Louis Ferdinand Céline

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Matthieu
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMer 14 Jan 2009 - 11:54

Antisthene_Ocyrhoe a écrit:
Sydney a écrit:


Ces vidéos, celles ou l'on voit Céline en interview, montrent bien son coté, peut être pas humaniste, mais sympathique, et plein de tendresse.

C'est amusant, quand je vois ses interviews, j'ai plutôt envie de lui mettre des claques moi. Il joue à être humble, avec beaucoup de vanité. Il joue surtout à accentuer ses blessures, à mettre en avant les persécutions dont il a souffert, en prenant soin d'oublier ou de diminuer les blessures des autres. Il ne faut pas être dupe, quand il dit qu'il a donné tout ce qu'il pouvait pour les hommes, lesquels ne l'ont payé que par des méchancetés : il veut se justifier, se mettre dans la position de l'homme bon victime de l'éternel méchanceté. Rousseau avait tout de même plus de légitimité à prendre cette posture, qui n'en était pour autant pas moins une imposture.

" Ce sont tous les autres qui sont coupables, pas moi ", lâche-t-il
à la fin d'une des interviews.

Il devenait de plus en plus paranoïaque, il disait qu'on le persécutait tout ça etc...

Reste à voir si c'est consciemment qu'il prend cette posture ou alors si cela vient de son état psychologique.
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sousmarin
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMer 14 Jan 2009 - 13:17

Pour user de comparaison picturale, si les meilleurs peintres étaient ceux qui bousculaient le plus les conventions, Malevitch avec son carré blanc sur fond blanc ou mieux encore Gérard Gasiorowski qui peignait avec ses excréments seraient le summum de la peinture… Rolling Eyes

Plein de provocateurs sont particulièrement mauvais car c’est une manière plutôt facile de se faire remarquer.
Céline provoquait mais en flattant les instincts les plus primaires et en surfant sur la vague pacifique de l’époque…c'est-à-dire en allant dans le sens du courant, ce qu’il a fait toute sa vie. Twisted Evil
Ses justifications postérieures, particulièrement pitoyables et dignes d’une cour de maternelle (c’est pas moi, c’est les autres), ne font que confirmer cette personnalité.

Ses écrits vont dans le même sens, il dit à ses lecteurs (et à lui-même bien sûr) : « Ce n’est pas de votre faute, c’est l’humanité qui est mauvaise »…ceci dit il avait oublié un petit détail… chaque humain fait partie de l’humanité, y compris lui… innocent
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Sydney
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptySam 17 Jan 2009 - 18:06

Il ne s'agit pas d'élever Céline au rang de grand écrivain simplement parce qu'il a crée un style, mais parce que ce style est d'une puissance rarement atteinte en littérature. L'oralité, le rythme, la syntaxe sont admirable dans Voyage, et peut être encore plus dans Mort à Crédit.

Citation :
J'aime beaucoup Céline, mais je ne le placerais tout de même pas si haut... "L'écrivain le plus considérable avec Rabelais", ça me laisse songeur...

Voyage... et Mort à crédit sont les romans les plus importants que j'ai jamais lu. Je trouve l'écriture de Céline à ce point géniale qu'il eût pu me passionner même en faisant 500 pages sur un chien faisant ses besoins.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyJeu 4 Juin 2009 - 17:34

Je viens de terminer A l'agité du bocal... C'était une lecture...intéressante. Son pamphlet contre Sartre m'a fait rire, même si j'ai trouvé que l'attaquer sur son physique, c'était petit... L'édition L'Herne publie ce texte mais également "Les carnets du cuirassiers Destouches", la "préface inédite à Semmelweis" (sa thèse), "31, cité d'Antin", "Bezons à travers les âges" (partie que je n'aime pas du tout où Céline est tour à tour lyrique, hypocrite et lèche-botte), "l'argot est né de la haine" (ici, il présente sa vision de l'argot, qu'il compare à une maison qu'il a vu à Berlin et dont les murs étaient crevassés sur 10 mètres mais où les portes ne pouvaient plus s'ouvrir) enfin, une interview de Jean Guenot (que l'on peut voir sur youtube).
c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 00c4a46ef44db3b0015ed0d88aa7df54

Je vous mets le texte de l'agité du bocal, on a presque l'impression de voir Céline faire des moulinets sous notre nez tellement il est vindicatif. Il l'a écrit en réponse à la célèbre phrase de Jean-Paul Sartre de 1945 "Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des Nazis, c'est qu'il était payé":

"Je ne lis pas grand-chose, je n'ai pas le temps. Trop d'années perdues déjà en tant de bêtises et de prison ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d'article, le Portrait d'un Antisémite, par Jean-Baptiste Sartre (Temps modernes, décembre 1945). Je parcours ce long devoir, jette un oeil, ce n'est ni bon ni mauvais, ce n'est rien du tout, pastiche... une façon de "Lamanièredeux"... Ce petit J.‑B. S. a lu l'Étourdi, l'Amateur de Tulipes, etc. Il s'y est pris, évidemment, il n'en sort plus... Toujours au lycée, ce J.‑B. S. ! toujours aux pastiches, aux "Lamanièredeux"... La manière de Céline aussi... et puis de bien d'autres... "Putains", etc. "Têtes de rechange"... "Maïa"... Rien de grave, bien sûr. J'en traîne un certain nombre au cul de ces petits "Lamanièredeux"... Qu'y puis-je ? Étouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias, ils ne me font point d'honneur, je n'en parle jamais, c'est tout. Progéniture de l'ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.‑B. S. ! Son sort où il est placé est bien assez cruel ! Puisqu'il s'agit d'un devoir, je lui aurais donné volontiers sept sur vingt et n'en parlerais plus... Mais page 462, la petite fiente, il m'interloque ! Ah ! le damné pourri croupion ! Qu'ose-t-il écrire ? "Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c'est qu'il était payé. " Textuel. Holà ! Voici donc ce qu'écrivait ce petit bousier pendant que j'étais en prison en plein péril qu'on me pende. Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l'entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui. Que cherches-tu ? Qu'on m'assassine ! C'est l'évidence ! Ici ! Que je t'écrabouille ! Oui !... Je le vois en photo, ces gros yeux... ce crochet... cette ventouse baveuse... c'est un cestode ! Que n'inventerait-il, le monstre, pour qu'on m'assassine ! A peine sorti de mon cacao, le voici qui me dénonce ! Le plus fort est que page 451, il a le fiel de nous prévenir : "Un homme qui trouve naturel de dénoncer des hommes ne peut avoir notre conception de l'honneur, même ceux dont il se fait le bienfaiteur, il ne les voit pas avec nos yeux, sa générosité, sa douceur, ne sont pas semblables à notre douceur, à notre générosité, on ne peut pas localiser la passion."

Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.‑B. S. d'y voir bien clair, ni de s'exprimer nettement, J.‑B. S. a semble-t-il cependant prévu le cas de la solitude et de l'obscurité dans mon anus... J.‑B. S. parle évidemment de lui-même lorsqu'il écrit page 451 : "Cet homme redoute toute espèce de solitude, celle du génie comme celle de l'assassin." Comprenons ce que parler veut dire... Sur la foi des hebdomadaires J-B. S. ne se voit plus que dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis bien forcé de ne plus voir J.‑B. S. que dans la peau d'un assassin, et encore mieux, d'un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique à lunettes. Voici que je m'emballe ! Ce n'est pas de mon âge, ni de mon état... J'allais clore là... dégoûté, c'est tout... Je réfléchis... Assassin et génial ? Cela s'est vu... Après tout... C'est peut-être le cas de Sartre ? Assassin il est, il voudrait l'être, c'est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ? hum ?... c'est à voir... oui certes, cela peut éclore... se déclarer... mais J.‑B. S. ? Ces yeux d'embryonnaire ? ces mesquines épaules ?... ce gros petit bidon ? Ténia bien sûr, ténia d'homme, situé où vous savez... et philosophe !... c'est bien des choses... Il a délivré, parait-il, Paris à bicyclette. Il a fait joujou... au Théâtre, à la Ville, avec les horreurs de l'époque, la guerre, les supplices, les fers, le feu. Mais les temps évoluent, et le voici qui croît, gonfle énormément, J.‑B. S. ! Il ne se possède plus... il ne se connaît plus... d'embryon qu'il est il tend à passer créature... le cycle... il en a assez du joujou, des tricheries... il court après les épreuves, les vraies épreuves... la prison, l'expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons : le Poteau... le Sort entreprend J.B.-S... les Furies ! finies les bagatelles... Il veut passer tout à fait monstre ! Il engueule de Gaulle du coup !

Quel moyen ! Il veut commettre l'irréparable ! Il y tient ! Les sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront plus... Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu passeras succube ! La maladie d'être maudit évolue chez Sartre... Vieille maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie... Attendez J.‑B. S. avant que de commettre les gaffes suprêmes !... Tâtez-vous ! Réfléchissez que l'horreur n'est rien sans le Songe et sans la Musique... Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout... nul à la flûte ! Macbeth n'est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours, sans musique, sans rêve... Vous êtes méchant, sale, ingrat, haineux, bourrique, ce n'est pas tout J.‑B. S. ! Cela ne suffit pas... Il faut danser encore !... Je veux bien me tromper bien sûr... Je ne demande pas mieux... J'irai vous applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez payé, aux sorcières, ce qu'il faut, leur prix, pour qu'elles vous transmutent, éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.

M'avez-vous assez prié et fait prier par Dullin, par Denoël, supplié "sous la botte" de bien vouloir descendre vous applaudir ! Je ne vous trouvais ni dansant, ni flûtant, vice terrible à mon sens, je l'avoue... Mais oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu'à l'avenir ! Tâchez que vos démons vous inculquent la flûte ! Flûte d'abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4 de flûte, 1/4 de sang... 1/4 suffit je vous assure... mais du vôtre d'abord ! avant tous les autres sangs. L'Alchimie a ses lois... le "sang des autres" ne plaît point aux Muses... Réfléchissons... Vous avez emporté tout de même votre petit succès au "Sarah", sous la Botte, avec vos Mouches... Que ne troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur le pouce, Les Mouchards ? Revuette rétrospective... L'on vous y verrait en personne, avec vos petits potes, en train d'envoyer vos confrères détestés, dits "Collaborateurs" au bagne, au poteau, en exil... Serait-ce assez cocasse ? Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle... en ténia persifleur et philosophe... Il est facile d'imaginer cent coups de théâtre, péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d'une féerie de ce genre... et puis au tableau final un de ces "Massacre Général" qui secouera toute l'Europe de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la décade ! Qu'ils en pisseront, foireront encore à la 500e !... et bien au-delà ! (L'au-delà ! Hi ! Hi !) L'assassinat des "Signataires", les uns par les autres !... vous-même par Cassou... cestuy par Eluard ! l'autre par sa femme et Mauriac ! et ainsi de suite jusqu'au dernier !... Vous vous rendez compte ! L'Hécatombe d'Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !... Grand défilé de filles superbes, nues, absolument dandinantes... orchestre du Grand Tabarin... Jazz des "Constructeurs du Mur"... "Atlantist Boys"... concours assuré... et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse... 200.000 assassinés, forçats, choléras, indignes... et tondues ! à la farandole ! du parterre du Ciel ! Choeur des "Pendeurs de Nuremberg"... Et dans le ton vous concevez plus-qu'existence, instantaniste, massacriste... Ambiance par hoquets d'agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles... "Au secours !"... Fond sonore : "Machines à Hurrahs !"... Vous voyez ça ? Et puis pour le clou, à l'entr'acte : Enchères de menottes ! et Buvette au sang. Le Bar futuriste absolu. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux... du matin même ! sang d'aorte, sang de foetus, sang d'hymen, sang de fusillés !... Tous les goûts ! Ah ! quel avenir J.‑B. S. ! Que vous en ferez des merveilles quand vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !... déjà presque un vrai petit artiste ! Sacré J.‑B. S."
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMar 19 Jan 2010 - 17:28

J'ai découvert Céline il y a un mois avec " voyage ..." j'attaque ce soir " entretien avec le professeur Y" Céline m'a transporté avec son voyage dont une unique lecture ne suffit pas à mon humble avis. Fascinant, etje prends bonne note de l'avis de Dard, il y a chez Céline une sorte de sortilège, de sortilègge, oui oui c'est bien ça.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMer 20 Jan 2010 - 9:15

J'ose un parallèle qui vaut ce qu'il vaut. Je suis en train de lire " Entretien avec le professeur Y" de la provoc, des bons mots. En ce moment nous sommes assaillis de rubtiques sur Gainsbourg, ne trouvez-vous pas que Gainsbourg avec un côté Célinien ? Une sale gueule, une sale voix, des idées provoc. Et surtout du style ce que Gainsbourg revendiquez avant tout.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMer 20 Jan 2010 - 21:41

Gainsbourg mettait en avant qu'il avait des mots qui véhiculaient des idées, n'est-ce pas Célinien ? Qu'en pensez-vous ?
Connaissez d'autres individus Célinien ?
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMer 20 Jan 2010 - 21:51

huhu, je ne connais ni beaucoup Gainsbourg ni beaucoup Céline mais des mots qui véhiculent des idées... c'est le but, au moins au départ non ?

après pour Céline mon avis n'a pas du évolué beaucoup depuis ce qui doit être sur la page précédente, et si je me réfère à mon souvenir de lecture de Mort à crédit j'y mets une part d'esbroufe qui ne sert pas à grand chose (au mieux), on s'éloigne des idées en fait. Peut-être que ça alimente aussi ta comparaison ?

je cerne mal l'image célinienne elle même, surtout associée à une certaine fascination. (et sans rentrer dans un débat qui traine sur ce fil et ailleurs certainement).
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyJeu 21 Jan 2010 - 23:34

A propos de " Entretien avec le professeur Y "

Jouissif certes, mais court, trop court. Ouvrage indispensable pour qui veut mieux comprendre Céline et accéder à sa forme de pensée. Déstabilisant par endroit, chaotique, argotique, interrogatif, subjectif, ironique, il foule aux pieds l'établissement des lettres et n'a pas dû se faire que des amis. Tout ça pour notre plus grand plaisir. Cependant le livre est moins accessible que ses autres ouvrages. On dirait que Céline a voulu condenser son style en quelques pages, offrir un échantillon sublime de tout son talent.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyMar 9 Fév 2010 - 20:08

Céline apparaît quelques secondes dans un film, Tovaritch (Jacques Deval, 1935).
C'est à lire, et à voir ici.
Extrait de l'article :
Citation :
Ce document est d'autant plus précieux qu'il s'agit du seul film montrant Céline avant-guerre", souligne Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien (qui publie également dans le même numéro une passionnante interview de Tardi). En effet, si l'on connaissait le vieux Céline, en clochard des lettres, par ses prestations télévisées des années cinquante, on n'avait jamais encore eu l'occasion de voir "bouger" le fringant auteur d'avant-guerre, dont tous les amis évoquaient le charme et la prestance. C'est ce Céline-là que nous restitue, brièvement, cette figuration dans Tovaritch.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyVen 13 Aoû 2010 - 20:47

Suis en train de lire " D'un château l'autre " et bien pas évident du tout. J'ai beaucoup plus de mal qu'avec Le voyage... Et vous ?
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptySam 14 Aoû 2010 - 16:31

Faut un moment pour s'y mettre mais après ça déroule assez bien, c'est un récit qui est intéressant puisque autobiographique.
Je pense qu'il faut le lire parce que la suite qui s'appelle Nord est vraiment bon on y voit la fuite dans l'allemagne détruite de Céline pour rejoindre le Danemark.
Son sens de l'observation de la bétise humaine dans cette fin de guerre vaut la peine d'être lue.
Le dernier et peut-être le moins intéressant des trois mais si tu lis le premier tu es obligés de lire les deux suivant.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptySam 14 Aoû 2010 - 20:04

J'ai arrêté, impossible de continuer, la structure est une torture et cela ne me plaît pas. Je le garde sous le coude pour plus tard. Il me reste " Mort à crédit" que j'entamerai plus tard.
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyDim 22 Aoû 2010 - 18:42

J'ai eu à lire "Voyage au bout de la nuit" cette année et je n'ai pas du tout aimé. Malgré Bardamu qui est très touchant, cette suite de catastrophe ne m'a pas plus. Comme disent certains c'est peut-être ma jeunesse... Plus tard peut-être, enfin je le garde!
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MessageSujet: Re: Louis Ferdinand Céline   c�line - Louis Ferdinand Céline - Page 8 EmptyLun 23 Aoû 2010 - 8:15

searchxme a écrit:
J'ai eu à lire "Voyage au bout de la nuit" cette année et je n'ai pas du tout aimé. Malgré Bardamu qui est très touchant, cette suite de catastrophe ne m'a pas plus. Comme disent certains c'est peut-être ma jeunesse... Plus tard peut-être, enfin je le garde!

Ah tiens... Moi je l'ai découvert à ton âge, et ça a été une révélation. Et je crois que pour beaucoup Céline est découvert aux alentours des 16-18ans.

Du coup, s'il ne t'a pas plu, je ne pense pas que ce soit une question d'âge.

Et si c'est la suite de catastrophes qui t'a déplu, au contraire de Samael, je ne te conseillerais pas Mort à crédit, qui est exactement dans le même procédé.
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