Chitra Banerjee Divakaruni [Inde]

Chitra Banerjee Divakaruni est née en Inde en 1957.
À l'âge de 19 ans, elle quitte Calcutta pour les États-Unis.
Elle fait ses études en Californie et obtient un doctorat à l'université de Berkeley.
Elle ne pensait pas devenir écrivain, mais après sa venue en Amérique, elle comprit que ses expériences biculturelles étaient une formidable matière d'écriture.
Ses livres sont donc à consonance biographique, mêlant culture indienne et vie américaine. Son écriture est magique et sensuelle et a été de nombreuses fois récompensée par des prix littéraires.
Aujourd'hui, mère de deux enfants, elle habite à Houston, où elle enseigne l'écriture à l'université. Elle œuvre également au sein d'un comité consultatif pour Asiatiques victimes d'abus domestiques.
Sa bibliographie est vaste : romans, nouvelles, poésie et littérature pour la jeunesse. Ses ouvrages sont traduits en 11 langues, et ses histoires figurent dans une trentaine d'anthologies.
Les éditions Philippe Picquier s'attachent à nous traduire ses œuvres :
La Maîtresse des épices. Éditions Picquier, 1999 /Picquier poche 2002.
Ma soeur, mon amour. Éditions Picquier, 2001 / Picquier poche 2004.
Mariage arrangé. Éditions Picquier, 2001.
Les Erreurs inconnues de nos vies. Éditions Picquier, 2002 / Picquier poche 2005.
La Liane du désir. Éditions Picquier, 2002 et 10/18, 2005.
Le Porteur de Conque. Éditions Picquier, 2004.


Je viens de finir la "Liane du Désir".
En Californie, bien loin de Calcutta où elles sont nées et ont grandi, Anju et Sudha, les deux cousines liées par un amour sororal poursuivent leur apprentissage du monde et des désillusions.
Anju l'intellectuelle, que sa fausse couche a plongée dans une apathie animale, Sudha la rêveuse, si belle et si naïve, qui a cependant eu le courage de rompre avec l'Inde et de venir chercher la liberté, pour elle et pour sa fille, en Amérique. Et qui va y trouver la passion, celle que lui voue Sunil le mari d'Anju. Drame - et non mélodrame - évité de justesse que raconte Chitra Divakaruni, portraitiste remarquable, avec élégance et subtilité, un sens aigu du détail et une ironie affectueuse pour les travers de ses concitoyens transplantés sur la côte la plus extravagante du plus riche des continents.


Un livre très agréable à lire, attachant, vivant, écrit avec autant d'adresse et de ferveur que la préparation d'un thé !

et vu que je ne sais pas commenter mes lectures, je vous engage à lire cet écrivain.

J'avais déjà noté sur mon calepin consacré aux Livres A Lire "La maîtresse des épices". Je note donc ce nouveau titre et je le lirai dès que possible.
Bédoulène:

Citation :

vu que je ne sais pas commenter mes lectures

N'importe quoi bédoulène! et ça :

Citation :

Un livre très agréable à lire, attachant, vivant, écrit avec autant d'adresse et de ferveur que la préparation d'un thé

Je craque tout de suite moi

Merci de ton encouragement Chatperlipopette !

j'avais aussi l'intention de lire la Maîtresse des Epices. et certainement d'autres.

à bientôt

Balades indiennes

C'est très rapide à lire. L'histoire de femmes indiennes 'luttant' pour leur liberté.

Un voyage fascinant au pays des épices, des saris et des mariages arrangés : des portraits de femmes à des moments importants de leurs vies, des secrets, des instants de bonheur ou de peine, des décisions lourdes de conséquences à prendre. Quatre nouvelles à la saveur exotique pour un périple en Inde inoubliable.

Merci de ton commentaire Lune !

je ne sais si Chappy à lu la Maîtresse des Epices ?

Bédoulène a écrit:

je ne sais si Chappy à lu la Maîtresse des Epices ?

je ne le sais pas non plus
en tout cas j'ai lu La Maîtresse des Epices.. cela date de bien longtemps.. mais je vais tojours me souvenir de son aptitude pour décrire des couleurs, des odeurs et des goûts comme personne d'autre
Et même si son livre contient des éléments un peu fantastique que je n'aime pas trop - j'ai quand même bien aimé cette lecture ..

merci Kena !

attendons les impressions de Chappy quand elle l'aura lu.

J'ai commencé à lire La maîtresse des épices. J'ai aimé l'histoire. Allons voir le reste!

merci Amapola !

C'est très bien écrit et envoûtant. J'aime cette histoire, c'est un beau livre, je crois. Elle écrit sur un équilibre très délicat. Comme les chansons de Piaf. Un petit peu plus et ça tournerai très mal, dans le kitch absolu et vulgarité atroce. Divakaruni c'est le même. Si elle ne fait pas attention ça devient écriture de fable contemporaine, wisdom book, l'horreur de Paulo Coelho. Jusqu'à ce moment elle est assez loin de là. Mais le prix de la bonne écriture est l'éternelle attention!!!

J'ignore si les éditions sont communiquées dans le portail, donc je me réponds moi-même. Mais j'aurais pu simplement suivre dans le même post.
Je m'approche rapidement de la fin du roman, je crois quelle sera la "surprise" finale, si "surprise finale" il y a. Mais le plus important c'est que je crois avoir compris (au risque de faire comme les critiques de théâtre de la signature d'une participante du forum dont j'ai oublié le nick et elle me l'excusera), qu'il s'agit d'encore une parabole sur l'identité, la diversalité, le bouillon de culture, un éloge (?) de la façon anglo-américaine de traiter l'altérité. Je parle avec cet air un peu blasé, car, à cause de mes études, j'ai affaire à tout cela plusieurs fois par mois et ça devient tellement évident et répétitif que j'en ai marre.
Il me semble qu'il existe une meilleure façon de parler de notre altérité, et c'est de parler de ce qu'on connaît bien et de ne pas essayer d'être exotique ou différent. Être authentique, bref...
Ah oui... me voilà grognant encore une fois. Je suis horriblement exigeante. Au moins comme consolation, je peux assurer que je le suis aussi avec moi-même.

Amapola a écrit:

donc je me réponds moi-même

navrée Amapola..
je l'ai déjà mentionné sur ce fil, j'ai lu ce livre.. il y a assez longtemps.. je me rappelle d'un bon moment de lecture.. mais de là à savoir encore des détails?
si je me souviens bien, la 'surprise finale' dont tu parles ne m'a pas trop plu.. mais attendons que tu va le finir

Amapola a écrit:

au risque de faire comme les critiques de théâtre de la signature d'une participante du forum dont j'ai oublié le nick

il s'agit de Livvy, et la signature est

Un critique de théâtre est une personne qui arrive à surprendre l’auteur de la pièce en lui expliquant ce qu’il a voulu dire.
Wilson Mizner

La définition est parfaite et sied très bien aux critiques littéraires aussi.
L'observation possible ce serait que ce sont les mauvais critiques qui le font. Les bons, selon l'analyse du discours, se bornent à éclaircir l'auteur sur les effets produits par son discours, puisqu'on n'est pas dans la tête de l'auteur pour connaître ses intentions.
Et ils y vont fort les ADistes. Il suffit de dire qu'une fois j'ai eu le douteux privilège de lire un article où l'auteure faisait une acrobatie digne des sophistes les plus dangereux pour prouver que les professeurs en grève à l'Université de Campinas étaient des fascistes, car ils avaient fait des panneaux noirs aux lettres blanches et non blancs aux lettres noires.

Je finis... je finis... Mais jusqu'à ce moment mon champion est Mistry pour les choses sérieuses, Umrigard pour les choses pas tellement sérieuses et Sharma pour les amusements charmants et pas trop profonds.

Oh l'horreur!!! Mme Divakaruni est tombée au plus terrifiant Harlequin que j'ai déjà lu. C'est absolument dégoutant et nauséabons, sauf si le lecteur aime ce gerne de chose. Je suis estomaquée, indignée, je me sens dupée et je suis sûre que j'ai perdu mon precieux temps!
J'ai vu les signes... Elle a commencé avec ce baratin qui m'avait fait penser à Paulo Coelho et ses âneries. Et jusqu'à cette idiotie de Raven (qu'un corbeau noir lui enlève tous les objets servant à écrire de son chez elle) le livre pouvait encore se sauver de la honte éternelle des romans pour vieilles filles qui devraient lire tout de suite (time is money) Fanny Hill, Histoire d'O ou tout autre chef d'oeuvre de la pornographie. Rien de plus dégueulasse que cet érotisme idiot de roman pour femmes.
Comment peuvent-elles encore subir le baragouin du corps qui se fait un? Et juste un exemple... Le chapitre est farci de lieux-communs de plus vulgaires.
J'allumerais le feu avec ce livre, en hommage à la version indienne du Fenix, si j'avais où le faire. Oooh, la poste savait ce qu'elle faisait en le maltraitant tellement le bouquin! J'ai envie de le jetter par terre et danser une seguidilla sur lui...

... ça t' apprendra, Amampola, de lire des livres de la collection Harlequin et de regarder subrepticement des téléfilms d' amour brésiliens !