Nos lectures de décembre 2014

Tout le mois plongée avec délices dans la lecture du Labyrinthe du monde de Marguerite Yourcenar ( Souvenirs pieux, Archives du Nord et Quoi? L'éternité) ...puis dans la relecture d'Alexis et le Traité du vain combat (lecture très éclairée et enrichie par la lecture de Quoi? L'éternité juste avant...et maintenant relecture du Coup de grâce...

Marguerite Yourcenar, la "très grande"...

Rosa Candida d´Audur Ava Ólafsdóttir que j´ai fini d´ailleurs et Une existence tranquille de Kenzaburô Ôé dont je peux dire que jusque là j’aime énormément.

pia a écrit:

et Une existence tranquille de Kenzaburô Ôé dont je peux dire que jusque là j’aime énormément.

Ah oui, tiens, je l'ai fini, le livre de Kenzaburô Oé. J'aime bien et en même temps c'est un peu perturbant comme mise en scène. Faire la part du vrai et du faux... de la flagellation et de l'invention...
Une fois de plus, il y a une scène dans une piscine. Je dis une "fois de plus", parce que j'ai l'impression que la littérature japonaise est celle où on trouve le plus de piscines.

Après, comme on est en hiver et qu'on va avancer d'une année, j'ai commencé Une Porte sur l'Eté, d'Heinlein. C'est bien sympathique pour le moment.

eXPie a écrit:

Une fois de plus, il y a une scène dans une piscine. Je dis une "fois de plus", parce que j'ai l'impression que la littérature japonaise est celle où on trouve le plus de piscines.

C'est drôle ! Je n'ai jamais pensé à ça. C'est vrai que j'ai déjà lu dans Oé, Yoko Ogawa... Il y en a plein d'autres ? Haruki Murakami aussi ?

The Risk Pool de Richard Russo. J'ai tenu toute l'année sans le lire mais là, je suis obligée, pour bien terminer 2014 et bien commencer 2015 parce que c'est sûr, je ne l'aurais pas fini ce soir.

Ariane SHOYUSKI a écrit:

eXPie a écrit:

Une fois de plus, il y a une scène dans une piscine. Je dis une "fois de plus", parce que j'ai l'impression que la littérature japonaise est celle où on trouve le plus de piscines.

C'est drôle ! Je n'ai jamais pensé à ça. C'est vrai que j'ai déjà lu dans Oé, Yoko Ogawa... Il y en a plein d'autres ? Haruki Murakami aussi ?

Il y en a aussi dans Les remèdes du docteur Irabu de Hideo Okuda.

Madame B. a écrit:

Ariane SHOYUSKI a écrit:

eXPie a écrit:

Une fois de plus, il y a une scène dans une piscine. Je dis une "fois de plus", parce que j'ai l'impression que la littérature japonaise est celle où on trouve le plus de piscines.

C'est drôle ! Je n'ai jamais pensé à ça. C'est vrai que j'ai déjà lu dans Oé, Yoko Ogawa... Il y en a plein d'autres ? Haruki Murakami aussi ?

Il y en a aussi dans Les remèdes du docteur Irabu de Hideo Okuda.

C'est vrai !

Pour Murakami Haruki, je ne l'avais pas noté, mais une recherche rapide sur le net me fait apparaître qu'il y en a dans les Chroniques de l'Oiseau à ressorts, mais également dans L'Eléphant s'évapore... ; j'avais aussi noté qu' il y en avait dans Park Life de Yoshida Shuichi.
Les piscines ne sont pas fréquentes dans la littérature en général, mais elles semblent abonder dans la littérature japonaise, ça m'avait frappé. Quelque chose de culturel ? Ou bien est-ce que les écrivains non japonais parleraient moins du quotidien ?

eXPie a écrit:

Pour Murakami Haruki, je ne l'avais pas noté, mais une recherche rapide sur le net me fait apparaître qu'il y en a

aussi dans son dernier, L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, une amitié essentiel entre le narrateur et un autre jeune homme voit le jour dans la piscine et ils s'y rencontrent souvent

Je traîne sur le fil, pour conclure le mois. J'ai beaucoup lu dans la dernière dizaine-quinzaine de jours. J'avais lu de façon scolaire avant ça, mais... Pour le moment, mon objectif à terme est d'avancer par bourrées dans L'homme sans qualités de Robert Musil. J'ai terminé la première partie (jusqu'à la page 103 environ). C'est hallucinant comment ce gars-là écrit. Pour ma part, j'entre mieux dans ce journal que celui de Pessoa. J'imagine qu'il faut la disponibilité d'esprit et les affinités au passage.

J'ai notamment lu les livres suivants :

- Dans l'oeil du sphinx. Claude Morin et les relations internationales, de Jean Decary.
- Confessions post-référendaires. Les acteurs de 1995 et le scénario d'un oui, de Chantal Hébert et Jean Lapierre

Je vous note les autres que je lis toujours, dans l'autre fil.

jack-hubert bukowski a écrit:

Je traîne sur le fil, pour conclure le mois. J'ai beaucoup lu dans la dernière dizaine-quinzaine de jours. J'avais lu de façon scolaire avant ça, mais... Pour le moment, mon objectif à terme est d'avancer par bourrées dans L'homme sans qualités de Robert Musil.

C'est quelque chose le Musil. Un ami disait, assez péremptoirement, que Musil, c'est Proust avec l'intelligence. Je le trouve très dur et assez injuste envers Proust, mais ce n'était pas son propos je crois. Bonne lecture, jack-hubert ! Ca me donnera envie de m'y mettre à mon tour ! Un jour...

eXPie a écrit:

pia a écrit:

et Une existence tranquille de Kenzaburô Ôé dont je peux dire que jusque là j’aime énormément.

Ah oui, tiens, je l'ai fini, le livre de Kenzaburô Oé. J'aime bien et en même temps c'est un peu perturbant comme mise en scène. Faire la part du vrai et du faux... de la flagellation et de l'invention...
Une fois de plus, il y a une scène dans une piscine. Je dis une "fois de plus", parce que j'ai l'impression que la littérature japonaise est celle où on trouve le plus de piscines.

En fait pas de piscine dans celui-là. Enfin jusque là. C’est plutôt Une p’tite jeune fille qui prend tout sur ses épaules, même les manquements de sa famille pour lesquels elle se sent responsable, alors qu’ils ne sont pas de son ressort. Une famille qui tourne autour de ses deux sujets « principaux », le père, qui est prit régulièrement de crises mystico…intellectuelles, et le frère mentalement faible dont elle comprend intuitivement les qualités et les spécificités, et qu’elle refuse de voir tomber dans une stigmatisation systématique dont ce groupe est souvent victime. J’en suis là pour l’instant. Mais cela change un peu et je suis curieuse de voir ce qui va se passer.

Ce que j’aime dans ce bouquin, ce sont les discussions sans fin de cette famille qui malgré l’égocentrisme du père et sa distance, continue à parler pour essayer de comprendre. Au début c’est vrai que Ôé n’hésite pas à donner des détails crus, qui peuvent surprendre mais qui construisent bien le personnage du frère, je trouve. Et c’est vrai peut-être, que Mâ la sœur a une tendance à la l'auto flagellation puisqu’elle a l’air d’accepter le sacrifice qu’elle fait pour sa famille.

J’ai moins lu de littérature Japonaise que vous, mais dans ceux que j’ai lu il n’y avait pas de scènes de piscine. Des bains, ça oui ! Et dans L’annulaire de Yoko Ogawa une énorme baignoire. A moins que dans Au Sud de la frontière à l’Ouest du soleil le père emmenait ses enfants à la piscine ??? je ne me souviens plus, ça fait trop longtemps que je l’ai lu.

pia a écrit:

A moins que dans Au Sud de la frontière à l’Ouest du soleil le père emmenait ses enfants à la piscine ??? je ne me souviens plus, ça fait trop longtemps que je l’ai lu.

Ca ne me dit rien en tout cas.
Mauvais souvenir, ce livre...

Sullien a écrit:

pia a écrit:

A moins que dans Au Sud de la frontière à l’Ouest du soleil le père emmenait ses enfants à la piscine ??? je ne me souviens plus, ça fait trop longtemps que je l’ai lu.

Ca ne me dit rien en tout cas.
Mauvais souvenir, ce livre...

Moi non plus je n´avais pas beaucoup aimé. J´ai failli laisser tomber Murakami définitivement après cette première lecture!

pia a écrit:

Sullien a écrit:

pia a écrit:

A moins que dans Au Sud de la frontière à l’Ouest du soleil le père emmenait ses enfants à la piscine ??? je ne me souviens plus, ça fait trop longtemps que je l’ai lu.

Ca ne me dit rien en tout cas.
Mauvais souvenir, ce livre...

Moi non plus je n´avais pas beaucoup aimé. J´ai failli laisser tomber Murakami définitivement après cette première lecture!

C'est ce que j'ai fait. J'attends une bonne raison (et du temps) pour essayer autre chose...

Epi a écrit:

Je crois que je vais commencer Man in the Dark de Paul Auster, ça fait une éternité que je ne l'ai pas lu lui.

au fait ça a donné quoi ?