Elizabeth Hardwick

Née en 1916 et décédée en 2007, Elizabeth Hardwick était une romancière, nouvelliste, critique littéraire et éditrice américaine.
Elle a notamment contribué à la création de la New York Review of Books.
Mariée au poète Robert Lowell pendant plus de vingt ans, elle demeure une figure incontournable du monde intellectuel du New York d’après-guerre

Source : Editeur

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Sleepless Nights / Nuits sans sommeil

Citation :

Présentation de l’éditeur
Entre fiction et réalité, passé et présent, Elizabeth Hardwick retrace et romance sa propre existence dans cette fresque pointilliste qui recrée pour nous l’univers intellectuel de la côte est des États-Unis de 1940 à 1970. Les souvenirs émergent au fil de la plume et racontent une vie de voyages, de lectures et de rencontres. Ces réminiscences sont notamment l’occasion de portraits sensibles et profonds, de Josette et Ida, ses femmes de ménage, jusqu’à l’inoubliable Billie Holiday. Préoccupée particulièrement par le « tourment des relations personnelles », elle nous entraîne au plus près de l’intime.
Nuits sans sommeil frappe par sa sensibilité à la fois éclatante et douloureuse, par la beauté du style d’une auteure encore trop mal connue en France.

D’après mes recherches, ceci est le seul livre à présent traduit en français. J’espère que cette traduction va entraîner d’autres, surtout ses New York Stories sont extraordinaires.

Lors de la première publication de Sleepless Nights, il y avait « roman » noté à côté du titre. En effet il ne s’agit pas tout à fait de cela. En plus d’être assez autobiographique il n’y a pas non plus une trame d’histoire à suivre. Plutôt comme un journal de mémoires,  Elizabeth Hardwick partage pas mal de ses souvenirs avec son lecteur. Bien qu’elle le ‘cache’ derrière une narratrice qui se trouve dans son appartement à New York et se met à écrire sur sa vie. Et à part le prénom qu’elle donne à cette femme, Elizabeth, elles partagent l’Etat de naissance, le mariage avec un poète et les étés dans le Maine…

Mais n’importe roman ou autobiographie, fait est que ces textes sont plein de petites pépites qui font de cette lecture un moment très agréable qui ne donne non seulement accès à l’album privé d’Elizabeth Hardwick mais aussi à ces années 1940-1970 de la côte est des Etats-Unis.

J’espère que le public français va pouvoir bientôt découvrir d’autres livres d’elle