Nos lectures de janvier 2015

églantine a écrit:

Elle avait les yeux verts : Arnost Lustig

Ah oui, je me l'étais noté... ça a l'air bien dur, il doit falloir choisir son moment...

eXPie a écrit:

églantine a écrit:

Elle avait les yeux verts : Arnost Lustig

Ah oui, je me l'étais noté... ça a l'air bien dur, il doit falloir choisir son moment...

Oui, eXPie, je me souviens qu'on l'avait regardé ensemble dans une librairie à Moulins (et on dit que je n'ai pas de mémoire !)

bix229 a écrit:

La meilleure introduction pour Barthes me semble etre Roland Barthes par lui-meme et Mythologies.
Plus... si affinités.

Mince, pile ceux que je n'aurais pas conseillé aux plus septiques d'entre nous

Roland Barthes par Roland Barthes peut paraitre barbant pour ceux qu'il énerve de prime abord, et il me semble que Mythologies a un peu vieilli (les analyses de fond traversent les âges, mais les références peuvent manquer aux lecteurs d'aujourd'hui pour bien rentrer dedans : La littérature selon Minou Drouet, Dominici ou le triomphe de la Littérature, L'acteur d'Harcourt... etc).
Ceci-dit j'apprécie moi-même beaucoup ces deux ouvrages.

Je n'ai pas trouvé de fil sur R. Barthes, il me semble qu'il y a là un manque qu'il sera légitime de combler très prochainement !

D' accord avec toi, Marboué !

Dans le Roland Barthes par lui-meme, il y a des coquetteries de langage. L' envie de se montrer
et de se cacher qui pent agacer.  On sait pourquoi : il ne voulait pas blesser sa mère en révélant son homosexualité.

Mythologies peut se lire comme un traité des modes et des engouements des français de l' époque.
Et, c' est évident que pour les jeunes lecteurs, ce sera moins parlant...

eXPie a écrit:

églantine a écrit:

Elle avait les yeux verts : Arnost Lustig

Ah oui, je me l'étais noté... ça a l'air bien dur, il doit falloir choisir son moment...

Le bon moment n'est pas toujours celui que l'on croit quelquefois ....
J'ai pris le premier sur ma PAL : choix alternatif proposé par Hanta pour la chaîne de lectures , je ne savais pas ce qui m'attendait .
Très dur .Un de ces ouvrages inoubliables .
Je viens de le terminer , lu d'une traite .

Je suis content qu'il t'ait marqué et absorbé eglantine.

Chymère a écrit:

La psychopathie, c'est un sujet en soi en fait.
A savoir aussi que tous les psychopathes ne deviennent pas tueurs en série, et que tous les tueurs en série n'étaient pas psychopathes.

Oh mais ça ne sera jamais perdu. Je dois bien avoir un ou deux psychopathes dans ma vie qui ont l'art de me la gâcher sans pour autant m'assassiner!  

Méphistophélès a écrit:

J'ai hâte de voir ton avis sur cette œuvre magistrale. :p

En parlant de Thomas Mann, je commence Joseph et ses frères : les histoires de Jacob qui est le premier tome d'une tétralogie. Ça fait longtemps qu'il traîne dans ma PAL et je n'avais encore jamais osé m'y mettre de peur d'être déçue, parce que les thèmes bibliques ne sont pas ma tasse de thé. Mais, c'est tout de même Thomas Mann ! é_è

Et bien je ferai un commentaire! (bonne motivation). Et bonne lecture de Thomas et ses frêres: les histoires de Jacob. é_è

Je me fais une après-midi post-anniversaire avec Jean Rolin.
Tiens, ça serait une idée, ça, d'offrir non pas un repas aux chandelles pour deux personnes ou une nuit dans un Relais et Châteaux, mais deux heures à discuter avec Jean Rolin ou un autre.
Non, plus modestement, je lis Les Evénements.
C'est une uchronie, ou unedyschronie, ou une contre-utopie, ou quelque chose comme ça, je ne me rappelle plus vraiment la leçon . MH n'est pas le seul à avoir inventé à un avenir un peu particulier à la France, (mais il est le seul à avoir sa capacité médiatique).

Face à la stagnation révoltante de mes neurones : 1, Je fais un détour par l' Italie : Le Cimetière
chinois. 2, Je suis à la trace Jim Harrison dans ses mémoires très agités. 3, Je vais relire le 1er
roman de Stig Dagerman : Le Serpent.

Dagerman,  ce génial suédois, mort à trente ans. Et je vais le proposer en tant qu' auteur du mois.

Ah, un beau Caspar David Friedrich dans l'avatar de Marboué! Bonjour!

J'ai commencé Pas pleurer de Lydie Salvayre. A voir, mais premières impressions plutôt positives.

tom léo a écrit:

J'ai commencé Pas pleurer de Lydie Salvayre. A voir, mais premières impressions plutôt positives.

Ah , bonne lecture Tom Léo !

bix229 a écrit:

D' accord avec toi, Marboué !

Dans le Roland Barthes par lui-meme, il y a des coquetteries de langage. L' envie de se montrer
et de se cacher qui pent agacer.  On sait pourquoi : il ne voulait pas blesser sa mère en révélant son homosexualité.

Mythologies peut se lire comme un traité des modes et des engouements des français de l' époque.
Et, c' est évident que pour les jeunes lecteurs, ce sera moins parlant...

J'ai moi-même lu Mythologies je crois... et pas tellement embarqué dedans. Pour Fragments d'un discours amoureux, on verra bien... Le degré zéro de l'écriture, ça vous dit...?

Intéressante votre discussion sur Barthes. Je me souviens d'avoir lu Mythologies à la fac et d'avoir surtout pris un grand plaisir à le pasticher (demande d'une prof) par rapport aux mythologies de notre époque. C'était intéressant de voir comment la société de consommation évoluait (du télé crochet à la star académie et de la Ds à la smart et surtout les boys band -ou comment faire des hommes des objets-...).

Je lis (enfin je tente de trouver le temps pour lire) : Dans les coulisses du musée de Kate Atkinson ; A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Proust et Vers la sobriété heureuse de Pierre Rahbi.

jack-hubert bukowski a écrit:

bix229 a écrit:

D' accord avec toi, Marboué !

Dans le Roland Barthes par lui-meme, il y a des coquetteries de langage. L' envie de se montrer
et de se cacher qui pent agacer.  On sait pourquoi : il ne voulait pas blesser sa mère en révélant son homosexualité.

Mythologies peut se lire comme un traité des modes et des engouements des français de l' époque.
Et, c' est évident que pour les jeunes lecteurs, ce sera moins parlant...

J'ai moi-même lu Mythologies je crois... et pas tellement embarqué dedans. Pour Fragments d'un discours amoureux, on verra bien... Le degré zéro de l'écriture, ça vous dit...?

C'est une étude fondamentale, mais un peu jargonnant...