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| Repérages Essais | |
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+11jack-hubert bukowski Hanta Arabella Ariane SHOYUSKI animal pia Sullien Bédoulène eXPie colimasson Chamaco 15 participants | |
Auteur | Message |
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colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Repérages Essais Dim 25 Jan 2015 - 19:44 | |
| - Chamaco a écrit:
Quatrième de couverture Un jeune ethnologue de l'Université de Californie décide de consacrer sa thèse aux plantes hallucinogènes du Mexique. Il rencontre un vieux sorcier yaqui. C'est le début d'une longue initiation destinée à faire de l'apprenti un «homme de connaissance».Tournant résolumment le dos à toutes les modes douteuses d'initiation ésotérique, cette extraordinaire expérience est le récit d'un dur combat pour désapprendre quelques millénaires de «sagesse» occidentale.
j'ai lu ce livre à sa sortie, c'est à dire il y a trente ans, j'en ai oublié le recit, il m'en reste le souvenir d'une lecture agréable et la découverte de croyances ancestrales d'Amérique du Sud... Intrigant, je note. | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Dim 25 Jan 2015 - 19:49 | |
| on y parle du peyotl mexicain, de la mescaline, de leur rôle dans la medecine indigene, des voyages astraux et divinatoires procurés aux chamanes... | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Dim 25 Jan 2015 - 20:23 | |
| Arrêtons d'élire des présidents !Thomas Legrand Le président ne peut pas, ne peut plus. Pas seulement François Hollande ! Le président de la République, quel qu'il soit. Depuis 1995 (au moins), les présidents français n'ont plus le pouvoir qu'ils prétendent avoir. Il leur reste le pouvoir formel. Ils peuvent nommer, virer, choisir des mots pour décrire une réalité qui leur échappe. Le pouvoir réel est dilué dans la mondialisation, la financiarisation de l'économie et l'Europe. Nos institutions, et principalement le mode d'élection du président de la République tel que l'a voulu le général de Gaulle en 1962, à l'époque où l'Élysée avait vraiment les manettes du pouvoir en main, est obsolète et même contreproductif. La présidentielle, qui personnalise la vie politique à outrance, a pour effet de focaliser l'essentiel de notre attention sur des questions d'individus lancés dans un combat de coqs. Notre culture de l'affrontement, issue de notre goût immodéré pour les révolutions, entrave l'esprit de coalition et la nécessité du contrat, indispensables pour réformer et adapter, à la mondialisation et aux enjeux écologiques, une société forcément ouverte, comme le sont devenues toutes les sociétés modernes au XXIe siècle. Le mythe de l'homme providentiel (le bonapartisme à droite) ou la volonté de toujours établir un rapport de force favorable (la lutte des classes à gauche) sont deux facteurs qui enkystent notre capacité de réforme. L'élection présidentielle, avec son moment d'illusion collective que représente la campagne présidentielle, ne fait que renforcer notre culture de l'affrontement. Beaucoup de responsables politiques sont maintenant convaincus du caractère néfaste, pour notre démocratie, de l'élection présidentielle au suffrage universel direct. La défiance généralisée envers le monde politique, les médias et bon nombre des corps intermédiaires révèle une carence démocratique, une crise de la représentation qui, alliée au sentiment d'impuissance alimentée par un discours « décliniste » et une panique identitaire, pèse sur le moral du pays. Il est temps de cesser d'élire des présidents de la République pour mieux répartir les pouvoirs afin de les rendre plus acceptables et plus efficaces. Des pistes institutionnelles sont à l'étude dans plusieurs partis politiques. Des constitutionnalistes y réfléchissent.Thomas Legrand est éditorialiste à France Inter | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 8:26 | |
| Histoire de la virilité Tome 1, l'invention de la virilité. De l'Antiquité aux LumièresCollectif La virilité serait vertu. Elle viserait le "parfait", fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Elle n'est pas figée pourtant dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l'Antiquité jusqu'aux Lumières, introduisant de l'histoire dans ce qui semble ne pas en avoir.Histoire de la virilité Tome 2, le triomphe de la virilité. Le XIXe siècleCollectif Description La période concernée par ce deuxième volume correspond à l'emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s'impose alors avec une telle force qu'il ne saurait être véritablement contesté. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort - mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d'épuisement de l'homme par la femme - ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde. | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 8:37 | |
| La chute de Rome Fin d'une civilisationBryan Ward-Perkins « Jusqu'à une date récente, on considérait que l'économie de l'Empire avait fortement décliné au cours des IIIe et IVe siècles, note-t-il. Cependant, le travail archéologique effectué après la Deuxième Guerre mondiale a mis en cause cette analyse. Dans la majeure partie de l'Orient méditerranéen et dans certaines parties de l'Occident, des fouilles et des prospections ont permis de conclure à l'existence d'une économie florissante de l'Empire tardif, accompagnée d'une prospérité rurale et urbaine réelle, fort étendue » Bryan Ward-Perkins, qui ne dissimule pas sa sympathie pour la Rome impériale, observe aussi la très grande diffusion de l'écrit aux premiers siècles de notre ère : « l'écrit était d'une utilisation commune sur un mode parfaitement éphémère et quotidien. Pompéi nous en fournit, sans surprise, de nombreuses preuves. Plus de onze mille inscriptions en tous genres y ont été relevées... ». C'en est à peu près fini des circuits commerciaux d'une extrémité à l'autre du monde romain. Ils favorisaient la production à grande échelle de biens de très haute qualité et donc l'optimisation des savoir-faire. Cela est visible par exemple en matière de poteries avec des sites de production industrielle tel celui de la Graufesenque, près de Millau. Sur le plan politique, toutefois, les notables romains d'Occident ne perdent pas au change en troquant l'autorité de l'empereur contre celle des roitelets barbares. Ceux-ci, par manque de cadres, doivent s'appuyer sur eux pour gouverner en toute quiétude. « La désintégration de l'Empire, remplacé par une mosaïque de cours germaniques, donna paradoxalement aux Romains vivant dans les provinces une meilleure situation qu'au IVe siècle, où il n'existait qu'une seule cour impériale, souvent lointaine. ». Expie en parle de façon détaillée ici
Dernière édition par Chamaco le Lun 26 Jan 2015 - 11:40, édité 2 fois | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 10:17 | |
| eXPie a créé un fil pour le Ward-Perkins ! L'oeil médiéval : Ce que signifie voir l'art du Moyen Age Herbert Leon KesslerComment l'art était-il perçu par l'homme du Moyen Age ? Comment étaient produites, financées et utilisées les oeuvres ? Quelles étaient leurs fonctions dans les activités sociales comme l'enseignement, les manifestations civiques, le travail des missionnaires ou bien l'architecture et le monde du livre ? C'est à toutes ces questions qu'Herbert Kessler répond en étudiant la fonction de l'art et en retraçant les évolutions décisives qu'a apporté le Moyen Age notamment dans le développement d'un art séculier ou avec l'apparition des portraits individuels. Dans un ouvrage précédent, Herbert L Kessler avait défini deux axes de recherches majeurs comme dominant l'historiographie récente de l'art médiéval : la reconnaissance croissante du rôle central joué par les objets visuels dans la culture médiévale, "l'objet d'art médiéval", considéré dans toutes ses dimensions (matérielle, historique et spirituelle), ainsi que l'étude de la "fonctionnalité" des "objets" (images, objets ou monuments tels que livres, autels, reliquaires, portes d'église, etc.) au même titre que les "arts majeurs" que sont la peinture et la sculpture. Il poursuit ici cette réflexion au moyen d'un examen des approches méthodologiques et des travaux de recherches les plus récents en se concentrant sur le Moyen Age latin, d'environ 800 à 1300, et en prenant en compte l'une des principales revendications médiévales qui veut que l'art soit un moyen pour "montrer l'invisible au moyen du visible". L'ouvrage, illustré de 56 reproductions (couleurs et noir et blanc) servant d'exemples, est divisé en huit chapitres qui sont autant d'étapes, pour le lecteur, dans son initiation à la compréhension de l'art médiéval. | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| | | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 19:29 | |
| - Sullien a écrit:
L'oeil médiéval : Ce que signifie voir l'art du Moyen Age Herbert Leon Kessler Ah, ça a l'air bien intéressant ! Je vais tâcher d'y regarder de plus près... | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 20:28 | |
| - Chamaco a écrit:
- Merci Sullien, pour ta contribution qui amène un regard de spécialiste sur ce bout de forum
Ouh, merci du compliment, mais je suis loin de ça ! - eXPie a écrit:
- Sullien a écrit:
L'oeil médiéval : Ce que signifie voir l'art du Moyen Age Herbert Leon Kessler Ah, ça a l'air bien intéressant ! Je vais tâcher d'y regarder de plus près... Oui, dommage que je n'ai pas trop les finances en ce moment... | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages Essais Lun 26 Jan 2015 - 20:29 | |
| Autre valeur sûre, Pierre Assenmaker. Rien que le résumé et le sommaire que j'ai sous les yeux, ça a l'air béton ! De la victoire au pouvoir. Développement et manifestations de l'idéologie impératoriale à l'époque de Marius et Sylla Pierre AssenmakerLe dernier siècle de la République romaine est une période cruciale de l'histoire occidentale. Des troubles et conflits intérieurs qui le scandent dramatiquement émerge un régime nouveau, le Principat, sous lequel le monde méditerranéen allait vivre pendant plusieurs centaines d'années. Habilement masqué derrière une « restauration » de la 'Res publica', le nouveau mode de fonctionnement des institutions sanctionnait en réalité la prééminence d'un individu, le 'Princeps'. Le présent ouvrage entend éclairer la genèse du discours idéologique impérial à partir des stratégies de légitimation mises en œuvre par les deux premières figures qui plongèrent Rome dans la guerre civile : Marius et Sylla. Entre 107 et 82 av. J.-C., dans un climat idéologique et religieux singulier que cette étude contribue à mettre en lumière, ces deux 'principes' de la scène politique durent convaincre les soldats et les citoyens de l''Vrbs', voire – pour Sylla – le monde grec, de leur excellence et de la faveur divine dont ils jouissaient. En pérennisant leur aura de chef de guerre providentiel, ils tentaient de transformer le prestige de la victoire en une position d'influence durable. La confrontation des données de la tradition littéraire et des types monétaires donne accès aux différents thèmes d'un discours élaboré par et pour des 'imperatores'. Dès l'époque étudiée dans ce mémoire, cette idéologie « impératoriale » s'exprime sous des formes diverses : des groupes statuaires aux modestes images véhiculées par les monnaies, les 'monumenta' les plus variés exaltent la 'pietas', la 'uirtus' et la 'felicitas' des commandants, et commémorent les divinités qui leur ont octroyé le succès des armes et patronnent leurs entreprises. S'inspirant, à ses débuts, du précédent de Marius, Sylla parvint, mieux que personne avant lui, à se forger des principes de légitimité supérieurs aux institutions humaines. Si la dictature syllanienne restaura pour un temps la république sénatoriale traditionnelle, « l'autocratie » de l''imperator felix' dans la guerre civile avait déjà irrémédiablement infléchi le cours de l'histoire. | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Mar 27 Jan 2015 - 8:39 | |
| Le cinéma et la Shoah, un art à l’épreuve de la tragédie du XXe siècle de Jean-Michel Frodon, Paris, Éd. Cahiers du Cinéma, 2007, 400 p. C'est aujourd'hui la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, À nouveau, le débat fait rage : et si Alfred Hitchcock était le grand cinéaste de la Shoah ? Et si Psychose et la scène du meurtre sous la douche constituaient une allégorie évidente de la disparition des Juifs dans les chambres à gaz ? Et si les rayures du générique du film renvoyaient au pyjama des déportés ? Et si, et si, et si…
Autant de propositions discutables – et discutées – dans cet ouvrage collectif qui vise, sous la direction de Jean-Michel Frodon, à faire le point des connaissances sur la représentation cinématographique du génocide des Juifs d’Europe. | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages Essais Mar 27 Jan 2015 - 10:20 | |
| Puisque le Ward-Perkins en a intéressé quelques-uns, voilà du grain à moudre ! L'ouvrage reprend exactement la question posée jadis par H.-I. Marrou, Décadence romaine ou Antiquité tardive ?Décadence. “Decline and Fall” or “Other Antiquity”? (2014) M. Formisano, Th. Fuhrer (éd.) No scholar today would describe late antiquity as an age of “decline and fall”, as Gibbon did; instead, to use Marrou's term, it is seen as an “other antiquity”, which deserves to be investigated on its own terms. Yet the idea of a decadent period, accompanied by a fascination for the image of antiquity on the wane, continues to live in scholarly minds, as is suggested, after all, by the recurring insistence on the point that late antiquity was not a period of decline. This collection of papers engages in a productive way with the fascination exerted by the concept of an era in decline and a literary and artistic fin-de-siècle atmosphere, evoked in the very title ‘Décadence'. Whether this fascination is seen as a question of the history of reception or as an ongoing phenomenon, it rarely emerges to the surface of scholarly discussions. This volume invites us to reconsider these questions by making decadent late antiquity a paradigm of interpretation in connection with a conscious and sophisticated re-use of the history of reception. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Repérages Essais Mar 27 Jan 2015 - 10:37 | |
| Donc le principe est de repérer des essais qui viennent de sortir? Mais ce n'est pas obligatoire? | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Mar 27 Jan 2015 - 11:48 | |
| - pia a écrit:
- Donc le principe est de repérer des essais qui viennent de sortir? Mais ce n'est pas obligatoire?
non en effet ce n'est pas obligatoire Pia, ce peut être des ouvrages marquants dans tous domaines, de préférence ayant un rapport avec l'histoire, mais cela peut être étendu à d'autres centres d'intérêts, le titre du fil est "repérages...essais" il n'est nulle part dit que cela devrait être des nouveautés (ainsi pour les personnes férues de spéléologie les ouvrages de Norbert Casteret bien qu'anciens presentent toujours un intérêt)...Maintenant, repérer des ouvrages qui viennent de sortir devrait être la colonne vertébrale de la rubrique, apres si un ou quelques ouvrages en dévient on n'est pas des ayatollahs et ils ne risquent pas l'autodafé, je pense qu'il vaut mieux le prendre cool:D p.s : si tu as des doutes envoies moi un MP... Cordialement
Dernière édition par Chamaco le Mar 27 Jan 2015 - 12:01, édité 1 fois | |
| | | Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
| Sujet: Re: Repérages Essais Mar 27 Jan 2015 - 11:56 | |
| - Sullien a écrit:
- Puisque le Ward-Perkins en a intéressé quelques-uns, voilà du grain à moudre !
L'ouvrage reprend exactement la question posée jadis par H.-I. Marrou, Décadence romaine ou Antiquité tardive ?
Décadence. “Decline and Fall” or “Other Antiquity”? (2014) M. Formisano, Th. Fuhrer (éd.)
No scholar today would describe late antiquity as an age of “decline and fall”, as Gibbon did; instead, to use Marrou's term, it is seen as an “other antiquity”, which deserves to be investigated on its own terms. Yet the idea of a decadent period, accompanied by a fascination for the image of antiquity on the wane, continues to live in scholarly minds, as is suggested, after all, by the recurring insistence on the point that late antiquity was not a period of decline. This collection of papers engages in a productive way with the fascination exerted by the concept of an era in decline and a literary and artistic fin-de-siècle atmosphere, evoked in the very title ‘Décadence'. Whether this fascination is seen as a question of the history of reception or as an ongoing phenomenon, it rarely emerges to the surface of scholarly discussions. This volume invites us to reconsider these questions by making decadent late antiquity a paradigm of interpretation in connection with a conscious and sophisticated re-use of the history of reception.
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