Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Christian Petzold

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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyJeu 3 Mai 2012 - 22:45

Christian Petzold 20074920

Barbara de Christian Petzold
Citation :
Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique de province, au milieu de nulle part. Tandis que son amant Jörg, qui vit à l’Ouest, prépare son évasion, Barbara est troublée par l’attention que lui porte André, le médecin-chef de l’hôpital. La confiance professionnelle qu’il lui accorde, ses attentions, son sourire... Est-il amoureux d’elle ? Est-il chargé de l’espionner ?

On s'en doutait un peu depuis Yella et Jerichow. Barbara le confirme sans l'ombre d'un doute. Christian Petzold est bien le talent le plus pur de la nouvelle génération des cinéastes allemands. Sa vision de la RDA, en l'an 1980, n'est en rien spectaculaire, elle est l'expression de la vie quotidienne, dans une petite ville de province, plus précisément dans un hôpital. Petzold pose un regard froid, clinique, pour rester dans le sujet, au chevet d'un pays comateux. Les sentiments y sont comme étouffés, par peur des autres, dont il est impossible de dire s'ils sont des alliés en puissance ou des espions à la botte du régime. Epuré jusqu'à l'os, Barbara est un film sans une once de graisse, chaque regard et tout geste soulignent ce climat à la fois pesant et émollient. Barbara n'esquissera son premier sourire qu'au bout d'une heure. Superbe instant. Les scènes à vélo, l'héroïne seule, puis accompagnée, sont des métaphores d'une liberté à conquérir ou d'une confiance à restaurer. Elles sont filmées de façon magnifique. La beauté statuesque de Nina Hoss, splendide actrice, donne à Barbara un supplément d'âme et de souffrance non exprimée. Les mots sont rares dans le film, l'émotion n'est jamais suscitée et pourtant, ... Rarement a t-on filmé l'existence dans l'Allemagne de l'est, pays aujourd'hui défunt, avec autant de justesse et de lucidité. Au-delà du rideau de fer, voici un cinéma du plus beau métal qui a valu à Petzold un Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2012.

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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyVen 4 Mai 2012 - 9:00

traversay a écrit:
Christian Petzold 20074920

Barbara de Christian Petzold
Citation :
Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique de province, au milieu de nulle part. Tandis que son amant Jörg, qui vit à l’Ouest, prépare son évasion, Barbara est troublée par l’attention que lui porte André, le médecin-chef de l’hôpital. La confiance professionnelle qu’il lui accorde, ses attentions, son sourire... Est-il amoureux d’elle ? Est-il chargé de l’espionner ?

Découverte pour moi de ce metteur en scène allemand, cinéma que j'ai appris à aimer depuis le sublime 'La vie des autres'. J'espérais secrètement y retrouver quelque chose de sa beauté grave, je n'ai pas été déçue, même s'il en est très différent. On y suit donc la vie sans fard et sans attrait de Barbara dont on devine la réclusion et les manques qui en résultent. Barbara est belle, digne et solitaire, elle ne se livre pas, se contente d'accomplir ses gestes du quotidien en évitant les regards persistants du médecin chef visiblement intrigué (et charmé d'emblée, fastoche à deviner!) Mais lorsqu'une toute jeune fille évadée d'un camp de redressement socialiste est amenée à l'hopital, suite à une méningite lors d'une tentative d'évasion, son altruisme se dévoile totalement. Elle est la seule à trouver les mots qui apaisent la douleur, la seule en qui la jeune fille aura confiance.

Christian Petzold nous offre sans artifices et à même la peau une vision de cette allemagne d'avant 89, terriblement austère et suspicieuse, qui finit par tuer tout sentiment à force de cette crainte constante. Lorsque l'héroïne réplique à son confrère (le bel André au regard de braise!) qu'on devrait peut-être aussi l'opérer pour défaut de sentiments, on mesure tout le poids pesant sur leurs sinistres existences, leur annihilant au passage toute émotion. Barbara ne sait plus rêver ou s'émerveiller devant une bague ou une promesse de mariage, elle en est réduite à courir dans les bois ou les chambres d'hotel pour rejoindre son amant de l'ouest, et ses échappées sont les seules approches de cette liberté volée (c'est vrai que lorsque son visage s'illumine c'est toute la salle qui en est éclairée) Barbara fière et courageuse, qui mettra en balance la sienne pour sauver une enfant. Toute la densité de ce choix se lira dans ses quelques larmes (discrètes comme le reste) mais aussi dans le regard échangé à la toute fin avec André. Un film d'une beauté sobre et pénétrante, qui devrait vous emballer tout autant les Parf'. A voir et vite cheers

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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyMar 8 Mai 2012 - 11:31

traversay a écrit:
Christian Petzold 20074920

Barbara de Christian Petzold

Petzold pose un regard froid, clinique, pour rester dans le sujet, au chevet d'un pays comateux. Les sentiments y sont comme étouffés, par peur des autres, dont il est impossible de dire s'ils sont des alliés en puissance ou des espions à la botte du régime. Epuré jusqu'à l'os, Barbara est un film sans une once de graisse, chaque regard et tout geste soulignent ce climat à la fois pesant et émollient. Barbara n'esquissera son premier sourire qu'au bout d'une heure. Superbe instant.
(...)
Au-delà du rideau de fer, voici un cinéma du plus beau métal qui a valu à Petzold un Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2012.

Aeriale a écrit:
Un film d'une beauté sobre et pénétrante, qui devrait vous emballer tout autant les Parf'. A voir et vite cheers

Très beau film à la mise en scène clinique et pleine d'inquiétante étrangeté. On pourrait être au croisement du "Locataire" de Polanski, de "La vie des autres" et du roman "La leçon d'Allemand" (les paysages, le contexte de paranoïa latente, l'art). Un scénario très (trop?) bien ficelé qui arrive à éviter l'artifice par une direction d'acteurs impeccable. Quelques métaphores trop explicites mais justifiées (le jeune homme privé d'émotions suite à son traumatisme crânien comme Barbara par les traumatismes d'un passé récent, la jeune fugueuse qui réitère sa fuite jusqu'à l'absurde, la leçon d'anatomie de Rembrandt...). Un climat morbide, oppressant, d'où surgit un élan d'humanité déchirant, des liens qui reconstruisent et libèrent. Entre réalisme et épure métaphorique ce film dégage beaucoup de force. A voir absolument.

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MessageSujet: Barbara [Christian Petzold]   Christian Petzold EmptySam 12 Mai 2012 - 13:21

Barbara (Christian Petzold)

Je rejoins les avis précédents pour exprimer un bel enthousiasme. Ce portrait de la RDA des années 80 est extrêmement poignant dans sa discrétion et sa sobriété, avec l'exigence de percevoir l'intime au-delà du constat d'un enfermement et d'une solitude. Petzold est attentif à la simplicité pure des gestes et des regards, et sa complicité avec Nina Hoss transcende la révélation d'émotions enfouies.
Barbara assume la tristesse de sa tonalité tout en s'obstinant à offrir des promesses, vers un avenir incertain que chacun doit pouvoir incarner. L'évocation de la lumière et des extérieurs précipite une lutte symbolique face à la résignation d'une société : Petzold s'empare alors de l'image d'une révolte personnelle par une remarquable économie de moyens. Une force de vie nait et s'épanouit grâce à une démarche expressive.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptySam 12 Mai 2012 - 21:47

Avadoro a écrit:
L'évocation de la lumière et des extérieurs précipite une lutte symbolique face à la résignation d'une société : Petzold s'empare alors de l'image d'une révolte personnelle par une remarquable économie de moyens.

J'aime beaucoup les scènes d'extérieur. Il y a un beau sens du paysage et du climat



Il y a également une fois de plus ces plans de forêts avec cette femme blonde à chignon qui ramènent à Tarkovski (Le Miroir) et à Zviaguintsev (Le bannissement) plus récemment:

Christian Petzold Thumb_10

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Barbara/Le Miroir/ Le Bannissement
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptySam 12 Mai 2012 - 22:53

Je dois patienter jusqu'au 10/2012 pour le voir à mon tour, date de sortie en Belgique humeur
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyVen 18 Mai 2012 - 21:45

J'ai vu Barbara, et je ne vois pas ce que je pourrais rajouter à vos commentaires. Un très beau film, sur le fond et la forme. N'hésitez pas à aller le voir.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyVen 18 Mai 2012 - 21:48

Quand je pense que j'avais le choix entre celui-ci et Moonrise Kingdom.....
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyVen 18 Mai 2012 - 21:50

Alors tu as raté un très bon moment. Je pense que tu aurais adoré, parce qu'il y a plein d'émotion, et cela d'une façon qui n'est surtout pas sentimentale.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptySam 19 Mai 2012 - 22:28

Allemagne de l'est,les années 80, scènes de la vie courante dans une clinique. Barbara, médecin compétent avec un supplément d'âme , pourrait se sauver à l'ouest pour retrouver son amant. Elle sauvera une enfant, plutôt qu'elle même. Sous l'apparente fragilité de cette femme règnent en réalité la force et la détermination bien utile pour supporter les humiliations répétées.
Du bel ouvrage, filmé avec simplicité, et qui donne avec justesse le climat lourd et suspicieux de l'époque.
Les scènes extérieures sont touchantes, tout comme celles avec André, dont le regard est aussi troublant que la personne.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyDim 20 Mai 2012 - 17:29

Je pense que des avis unanimement excellents ne valent que s'ils ne restent pas TOTALEMENT unanimes. Donc, tout en reconnaissant des qualités à ce film, je vais tout de même mettre un bémol.

Il y a un choix de froideur, de distance, une solitude exprimée, qui cherche à mettre mal à l'aise le spectateur comme sont mal à l'aise les personnages, je le comprends bien, mais qui m'a paru un peu artificiel, esthétisant.
À côté d'un jeu d'acteurs excellent, (comment ne pas être sensible au charme discret, à l'intelligence désespérée, à la jouissance intériorisée d'André ?) j’ai trouvé que tous les personnages secondaires sont traités sur le mode « trogne spéciale » : ne pourrait-on imaginer une concierge qui collabore, un officier de la stasi avec une tête « normale » ?
Enfin, je ne m’étendrai pas sur la façon grotesque dont est traité l’aspect médical, ce qui ne gêne pas le public «moyen » certes, mais quand même…

A part ça c’est quand même un assez bon film (mais rien à voir, à part la RDA, avec La Vie des Autres contrairement à ce qui a été dit souvent). Il semble que certains sujets, telle l’Allemagne de l'Est ou la guerre civile espagnole, induisent une certaine indulgence dans l’œil des critiques.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyDim 20 Mai 2012 - 18:05

topocl a écrit:
Je pense que des avis unanimement excellents ne valent que s'ils ne restent pas TOTALEMENT unanimes. Donc, tout en reconnaissant des qualités à ce film, je vais tout de même mettre un bémol.

Il y a un choix de froideur, de distance, une solitude exprimée, qui cherche à mettre mal à l'aise le spectateur comme sont mal à l'aise les personnages, je le comprends bien, mais qui m'a paru un peu artificiel, esthétisant.
À côté d'un jeu d'acteurs excellent, (comment ne pas être sensible au charme discret, à l'intelligence désespérée, à la jouissance intériorisée d'André ?) j’ai trouvé que tous les personnages secondaires sont traités sur le mode « trogne spéciale » : ne pourrait-on imaginer une concierge qui collabore, un officier de la stasi avec une tête « normale » ?
Enfin, je ne m’étendrai pas sur la façon grotesque dont est traité l’aspect médical, ce qui ne gêne pas le public «moyen » certes, mais quand même…
Je dois faire partie du public moyen dentsblanches
Qu'est-ce qui est grotesque, en fait ? J'ai vu "juste" un hôpital sans beaucoup de moyens (et la scène de l'opération n'est pas vraiment vue, on ne sait même pas dans quelles conditions elle a eu lieu).

Tu as raison sur les trognes, c'est vrai que c'est un peu appuyé. Le gars de la Stasi a presque une pancarte qui le désigne comme "Méchant", alors que le médecin (qui m'a un peu rappelé Russell Crowe) a une tête de gentil.

Un truc qui m'a gêné dans le film, c'est que tout se "goupille" vraiment aux petits oignons en même temps, vers la fin, de sorte qu'il arrive ce qu'il arrive et pas autre chose. Trois événements qui auraient pu survenir n'importe quel jour mais qui arrivent quand il faut en même temps, ça fait un poil artificiel... on sent alors qu'on est vraiment dans un film.

Mais c'est un vrai bon réalisateur. J'ai plusieurs films de lui à voir dans mes stocks, notamment Jerichow.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyDim 20 Mai 2012 - 18:44

eXPie a écrit:

Je dois faire partie du public moyen dentsblanches
Qu'est-ce qui est grotesque, en fait ? J'ai vu "juste" un hôpital sans beaucoup de moyens (et la scène de l'opération n'est pas vraiment vue, on ne sait même pas dans quelles conditions elle a eu lieu).

.
Je me suis mal exprimée. Par public "moyen", je voulais dire public non médical. Cela n'avait aucune connotation péjorative.
Ce qui me gêne dans l'aspect médical n'est pas la présentation de ce milieu, mais tout ce qui est en rapport avec la maladie. Je doute qu'une enfant atteinte d'une méningite se comporte de cette façon, je rigole quand on parle de « caillot » devant une simple radio des os du crâne, puis de commotion cérébrale, de façon aussi oiseuse, et je doute qu'un médecin, même dépourvu de moyens d'investigation comme cela devait être le cas en RDA en 1980, pose son indication de chirurgie cérébrale chez un traumatisé crânien sur le fait que celui-ci sait donner le menu qu'il a mangé la veille. Voilà les choses qui m'ont indisposée, et qui, évidemment ne peuvent pas indisposer le public que j'ai maladroitement qualifié de "moyen". Il est cependant dommage qu'un réalisateur se laisse aller à des choses aussi « grotesques" pour une partie certes limitée de son public, mais qui reste une partie de son public quand même. Un bon conseil médical n'aurait pas nuit à la qualité du film
eXPie a écrit:
[

Un truc qui m'a gêné dans le film, c'est que tout se "goupille" vraiment aux petits oignons en même temps, vers la fin, de sorte qu'il arrive ce qu'il arrive et pas autre chose. Trois événements qui auraient pu survenir n'importe quel jour mais qui arrivent quand il faut en même temps, ça fait un poil artificiel... on sent alors qu'on est vraiment dans un film.

.
Là je suis d'accord, mais c'est bien un film, et si c’est bien raconté, on peut accepter de passer par dessus ces heureux hasards, parce que ça fait une bonne histoire.

eXPie a écrit:
[
Mais c'est un vrai bon réalisateur. J'ai plusieurs films de lui à voir dans mes stocks, notamment Jerichow.

je veux bien te croire. Je n'ai pas dit que c'était un mauvais film, j'ai "mis un bémol". Si je l'avais trouvé excellent, je n'aurais sans doute pas posté puisque beaucoup l'on fait avant moi et que je suis moins à l'aise pour parler cinéma que pour les livres. Là, j'ai pensé que je pouvais donner un point de vue autre, qui peut être serait apprécié par ceratins qui comme moi ont trouvé quelques défauts et n'auraient pas forcément osé l'exprimer. Loin de moi l'idée de décourager qui que ce soit d'aller le voir.
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyDim 20 Mai 2012 - 18:57

A propos de médecine approximative... Une info sur l'anecdote du tableau de Rembrandt "La leçon d'anatomie du Docteur Nicolaes Tulp". Cette histoire de bras gauche/bras droit viendrait apparemment - à tort - de W.G. Sebald.

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Citation :
L'écrivain allemand W. G. Sebald propose dans Les Anneaux de saturne une théorie étonnante sur ce tableau. Il croit y voir en effet que Rembrandt, loin de toute anatomie réelle, peint dans le bras gauche anatomisé en réalité le dos du bras droit laissé entier (en raison de la position du pouce gauche). Apparemment pourtant, selon les spécialistes d'anatomie fonctionnelle, il n'en est rien
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MessageSujet: Re: Christian Petzold   Christian Petzold EmptyDim 20 Mai 2012 - 18:59

topocl a écrit:
Je me suis mal exprimée. Par public "moyen", je voulais dire public non médical. Cela n'avait aucune connotation péjorative.
Ce qui me gêne dans l'aspect médical n'est pas la présentation de ce milieu, mais tout ce qui est en rapport avec la maladie. Je doute qu'une enfant atteinte d'une méningite se comporte de cette façon, je rigole quand on parle de « caillot » devant une simple radio des os du crâne, puis de commotion cérébrale, de façon aussi oiseuse, et je doute qu'un médecin, même dépourvu de moyens d'investigation comme cela devait être le cas en RDA en 1980, pose son indication de chirurgie cérébrale chez un traumatisé crânien sur le fait que celui-ci sait donner le menu qu'il a mangé la veille. Voilà les choses qui m'ont indisposée, et qui, évidemment ne peuvent pas indisposer le public que j'ai maladroitement qualifié de "moyen". Il est cependant dommage qu'un réalisateur se laisse aller à des choses aussi « grotesques" pour une partie certes limitée de son public, mais qui reste une partie de son public quand même. Un bon conseil médical n'aurait pas nuit à la qualité du film
Hé hé, je ne l'avais pas pris péjorativement ! Mais mes connaissances médicales sont (très) moyennes, c'est un fait.

Peut-être qu'il avait eu un conseil médical, le réalisateur, mais qu'il s'est dit que c'était plus simple comme ça, plus cinématographique, je ne sais pas. Que s'il donnait trop de détails, ça allait donner un film médical.
J'avoue quand même que j'avais trouvé ça super fort, la détection possible d'un caillot devant la radio du crâne (dans les films américains - ma source de Savoir médical - c'est devant des scanners que ça discute). Mais c'est bien connu que, à l'Est, ils n'avaient pas du super matériel, mais qu'ils compensaient avec la bidouille et des gens très très forts ! Et notre Russel Crowe allemand entre dans cette catégorie, on comprend bien qu'il est ultra doué.

Par contre, pour la méningite, je n'avais aucune idée de la façon dont un enfant se comporte.
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