Les séries télévisées…

darkanny a écrit:

Of course !

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Mais il y a Auguste qui approche à grand pas, mais quel personnage peu sympathique !

Oui, moins bling-bling que Marc Antoine (il me fait marrer celui-ci) mais fichtrement complexe...

On m'avait conseillé de voir le premier épisode de Scorpion, la nouvelle série de CBS. "Tu vas voir, c'est nul. Vraiment très nul, c'est marrant."

J'ai donc suivi ce conseil avisé, et je ne l'ai pas regretté. J'ai vu beaucoup de nullités dans ma carrière de sérievore (et cinévore), mais là, ça dépasse tout, et de très nettement. Osons le mot : le premier épisode de Scorpion est d'ores et déjà "culte".

Notre héros a 197 de QI. Il est super intelligent, et a donc du mal à communiquer avec les gens normaux. Il a quelques potes qui sont comme lui : un gros geek, une asiatique super-douée (comme toutes les filles asiatiques des séries), et un comportementaliste.

Dans le premier épisode, à la suite d'une mise à jour ratée du logiciel qui gère l'aéroport de Los Angeles, toutes les communications avec les avions sont interrompues : on court à la catastrophe (pourquoi ? il n'y a pas d'autre moyen de communiquer ? on apprendra plus tard qu'il est possible d'envoyer des mails et de téléphoner, c'est donc déjà totalement idiot), il reste deux heures avant que les avions commencent à tomber (comme chacun sait, tous les avions américains peuvent encore tourner deux bonnes heures autour d'un aéroport).
Personne ne sait quoi faire. Les plus grand spécialistes du FBI, de la CIA et de toutes ces trucs à acronymes sont perdus !
Alors, en désespoir de cause, on demande à notre héros qui a, on le répète, 197 de QI : que faire ? À génie, idée de génie : "restaurer la sauvegarde".
Aaaah !
Brillant ! C'est donc à ça que ça sert, les sauvegardes, je m'étais toujours demandé ! Mais c'est normal : je n'ai pas 197 de QI, moi.
A noter que, pour bosser, nos héros ont réquisitionné un restau qui a du wifi (wifi = gros débit, semble-t-il). Ils auraient pu choisir un cybercafé, mais ça aurait été trop facile. La serveuse (mère célibataire) a un fils qui est aussi génial, et a aussi du mal à communiquer. Clichés en rafale.

Mais tadaam ! Toutes les 24 heures, une nouvelle sauvegarde se déclenche, qui va effacer la précédente. Or, il n'y a qu'une sauvegarde (pourquoi ? on ne sait pas), qui va être effacée dans quelques minutes...
Or, la sauvegarde se trouve très loin, dans un endroit fermé, et il n'y a personne pour ouvrir. Et le site n'est pas gardé (pratique pour pirater toutes les données des sociétés, soit dit en passant).
Bien sûr, après encore quelques stupidités sans nom, nos héros vont réussir à se procurer la bande. Mais comment notre héros va-t-il lire la  bande magnétique avec son PC portable ? Imaginez une cassette VHS que vous devez lire avec votre PC, vous faites comment ? Les scénaristes ont brillamment résolu le problème : on ne le voit pas. C'est hors-champ.
Etc. Je ne raconte pas tout, la suite est encore plus incroyablement stupide, c'est quasiment inimaginable. Et la fin !

Je ne suis pas le seul de cet avis (mais je crois que quand on connaît un peu l'informatique, on rigole plus) :

Citation :

"En l'espace d'une soirée, Scorpion est devenue culte. Ou presque. La nouvelle série de CBS, lancée le lundi 23 septembre, a fait hurler de rire les réseaux sociaux, et provoqué des échanges hilares sur ses meilleures scènes, particulièrement le final de son premier épisode. [...]
En en oublierait presque que Scorpion est indigente, nulle côté dialogues, grotesque côté personnages (des caricatures de geeks, du gros à lunettes fou de maths à l'asiatique bricoleuse en passant par le héros coincé -- on se croirait dans cette scène de Silicon Valley où sont décrits les groupes de geeks…), risible aussi au niveau des émotions, et plutôt mal jouée. [...]
Si elle n'était pas aussi mauvaise, Scorpion serait sans doute totalement dispensable, et absolument barbante. Ses sommets de ridicule en font presque un objet fascinant, nanar qu'on ira revoir en espérant que le prochain épisode sera pire. Que les héros, en trotinette, vont connecter un ordinateur avec un Rafale, ou empêcher une catastrophe nucléaire en jouant à Candy Crush."

( http://www.telerama.fr/series-tv/scorpion-ctrl-alt-ahahahaha,117263.php )

Malheureusement, le deuxième épisode est juste mauvais, mais pas aussi nullissime que le premier, malheureusement. Dommage.

Bande-annonce de la bouse :

Je regarde la série Criminal Justice sur la 4. C'est pas mal. Ils en sont au 2ème épisode de la saison 1. Un jeune (l'acteur du Parfum d'après Suskind) accusé à tort d'un crime se retrouve en prison. Un petit côté Prison Break (ou Oz) mais en plus intéressant.

Marko a écrit:

(l'acteur du Parfum d'après Suskind)

Ben Whishaw... un excellent acteur... que j'ai repéré depuis qu'il a joué un petit dealer dans Layer Cake aux côtés de Daniel Craig... ensuite Sebastian Flyte dans Brideshead Revisited, John Keats dans Brightstar, Q dans Skyfall et il est pour l'instant en train de figurer en tant que Herman Melville dans un film qui va sortir l'année prochaine...

et j'adore ce qu'il dit sur sa vie privée

Citation :

"For me, it's important to keep a level of anonymity. As an actor, your job is to persuade people that you're someone else. So if you're constantly telling people about yourself, I think you're shooting yourself in the foot."
In 2011, he told Out magazine: "As an actor you have total rights to privacy and mystery, whatever your sexuality, whatever you do. I don't see why that has to be something you discuss openly because you do something in the public eye. I have no understanding of why we turn actors into celebrities."
Wikipédia

Je savoure mes premiers pas dans Rectify : vraiment je recommande !

églantine a écrit:

Je savoure mes premiers pas dans Rectify : vraiment je recommande !

sur quelle chaîne est-elle diffusée ?

nezumi a écrit:

églantine a écrit:

Je savoure mes premiers pas dans Rectify : vraiment je recommande !

sur quelle chaîne est-elle diffusée ?

En fait je la regarde sur un site ....mais elle est sur Sundance Channel (je ne connais pas cette chaine d'ailleurs , je ne suis pas très télé )

Voilà une ancienne critique de Télérama : ici

Merci Eglantine, j'ai quelques problèmes pour regarder en ligne, donc j'attendrai une éventuelle diffusion ou sortie DVD. Elle me tente bien en tous cas!

Me semble que la première saison repasse la semaine prochaine sur Arte, le jeudi après "Ainsi soient-ils"... (enfin, si je ne confonds pas avec une autre série, je sais que j'ai mémorisé d'enregistrer la case, mais je ne sais plus quelle série c'est... )

Chymère a écrit:

Me semble que la première saison repasse la semaine prochaine sur Arte, le jeudi après "Ainsi soient-ils"... (enfin, si je ne confonds pas avec une autre série, je sais que j'ai mémorisé d'enregistrer la case, mais je ne sais plus quelle série c'est... )

Exactement Chymère, merci : je viens de vérifier sur Télérama ! Ah super , tentez , ça vaut le coup  !

ah, super, merci pour l'info Chymère!

Oui ils vont passer Rectify, on va pouvoir s'y coller.

Comme Eglantine, je vous recommande chaleureusement Rectify !
Je viens de terminer la magnifique première saison qui plonge dans l'abîme de l'intériorité des êtres, explorant avec obstination une vulnérabilité émotionnelle et des fragilités relationnelles. Il s'agit d'accompagner un homme qui doit réapprendre à vivre : chaque acte, chaque parole possède alors une portée et une intensité insoupçonnées. L'équilibre retrouvé par le contact au monde extérieur tient à un fil, menace chaque jour de s'effondrer et Rectify saisit cette instabilité grâce à un rythme qui s'étire, dévoilant les non-dits et les silences. L'enfermement carcéral et le poids du regard de la société forment une toile de fond constante mais étrangement lointaine : l'essentiel est la perception d'une intimité, avec la révélation d'un beauté contemplative, viscérale qui esquisse d'innombrables nuances affectives.

L'interprétation d'Aden Young peut surprendre dans son impression de léthargie, de passivité et d'effacement et c'est de cette manière qu'il parvient à bouleverser et incarner un homme ayant passé près de 20 ans dans le couloir de la mort...un homme dont le passé incertain s'est évanoui et ne pouvant assumer l'idée d'un avenir. J'ai aussi beaucoup aimé le jeu d'Adelaide Clemens dans le rôle de sa belle-soeur : elle représente une respiration, une porte de sortie, un idéalisme, les dimensions d'une foi religieuse façonnée par le doute et marquée par la nécessité d'une ouverture à l'autre, d'une recherche de sens.

J'ai commencé "la gifle" et je ne suis pas hyper convaincue.

Je vais vous rejoindre sur rectify alors.

(et j'attends jeudi soir pour la suite d'ainsi soient-ils)