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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Sujet: Re: La maison au toit rouge (Yoji Yamada) Lun 6 Avr 2015 - 20:19
Vu La Maison au toit rouge, de Yamada Yôji.
Bande-annonce :
Une vieille femme écrit ses souvenirs. Elle a travaillé comme bonne, et on suit son histoire entre le milieu des années 30 et la Seconde Guerre Mondiale. Le "concept", c'est de voir comment ces années ont été vécues par ces gens. La guerre, les "événements" sont souvent lointains...
On n'est pas chez Mirbeau : ici, pas de pervers. Madame est gentille, elle a un fils d'un premier mariage. Monsieur a un bon poste dans une société de jouets. La guerre arrive, la situation économique n'est plus forcément très bonne. Et entre en scène Itakura, un nouvel employé de la société, qui a une âme d'artiste, et est donc plus intéressant que le mari.
J'ai malheureusement pas mal de réticences. Le film est, comme toujours ou presque, inférieur au livre (que je n'ai pas encore fini de lire, j'en suis à la moitié), qui a reçu le prix Naoki en 2010. Il y a une certaine finesse psychologique dans le livre, le mari est intéressant, il "existe"... Dans le film, le mari et Itakura sont des caricatures souvent ridicules. Comme tous les personnages masculins, finalement.
Les personnages féminins s'en tirent mieux. D'ailleurs, Haru Kuroki, qui interprète la bonne jeune (le film est construit en flashback) a obtenu le prix de la meilleure actrice à Berlin (et aussi aux Japanese Academy). Elle est bien, mais de là à recevoir une telle récompense...
Joe Hisaishi en fait trop dans sa musique, la mise en scène surligne inutilement... Pas un chef-d'oeuvre, donc. Ou bien j'ai été influencé par le type qui dormait à côté de moi.
Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
Sujet: La maison au toit rouge (Yoji Yamada) Mar 19 Mai 2015 - 22:07
eXPie a écrit:
Vu La Maison au toit rouge, de Yamada Yôji.
Bande-annonce :
Une vieille femme écrit ses souvenirs. Elle a travaillé comme bonne, et on suit son histoire entre le milieu des années 30 et la Seconde Guerre Mondiale. Le "concept", c'est de voir comment ces années ont été vécues par ces gens. La guerre, les "événements" sont souvent lointains...
On n'est pas chez Mirbeau : ici, pas de pervers. Madame est gentille, elle a un fils d'un premier mariage. Monsieur a un bon poste dans une société de jouets. La guerre arrive, la situation économique n'est plus forcément très bonne. Et entre en scène Itakura, un nouvel employé de la société, qui a une âme d'artiste, et est donc plus intéressant que le mari.
J'ai malheureusement pas mal de réticences. Le film est, comme toujours ou presque, inférieur au livre (que je n'ai pas encore fini de lire, j'en suis à la moitié), qui a reçu le prix Naoki en 2010. Il y a une certaine finesse psychologique dans le livre, le mari est intéressant, il "existe"... Dans le film, le mari et Itakura sont des caricatures souvent ridicules. Comme tous les personnages masculins, finalement.
Les personnages féminins s'en tirent mieux. D'ailleurs, Haru Kuroki, qui interprète la bonne jeune (le film est construit en flashback) a obtenu le prix de la meilleure actrice à Berlin (et aussi aux Japanese Academy). Elle est bien, mais de là à recevoir une telle récompense...
Joe Hisaishi en fait trop dans sa musique, la mise en scène surligne inutilement... Pas un chef-d'oeuvre, donc. Ou bien j'ai été influencé par le type qui dormait à côté de moi.
Je n'ai pas lu livre, je n'avais donc pas de point de comparaison.
Le film est plutôt sympathique dans le départ. On découvre la vie quotidienne des Japonais à l'époque (un peu avant et pendant la deuxième guerre). Les personnages certes un peu stéréotypés, mais je ne les ai pas trouvés si caricaturaux qu'eXPie, ce sont juste des personnages très ordinaires, donc parfois un peu insignifiants. Mais on a quand même le sentiment de vivre un peu dans une famille. De même, de nos jours, les relations entre la tante et son neveu et nièce, sont aussi pas inintéressants.
C'est vers la fin que cela vire trop au mélo pour moi, et que j'avais hâte que cela finisse. Mais je ne regrette pas de l'avoir vu.