Andrei Bitov : Souvenirs d'un pays qui fut. - A. Michel
'"Andreï Bitov a voyagé en Arménie pour la première fois en 1967, et il a été fasciné par le pays, son histoire et ses habitants. Ensuite, il a visité à plusieurs reprises cette république soviétique et publié le récit de ces voyages dès 1969, mais le livre a été coupé et censuré par les autorités soviétiques. La version complète de ce récit n’est paru en Russie qu’en 2002.
« "Ce pays m'a bouleversé parce qu'il était autre que la Russie", explique le romancier André Bitov dans Un Russe en Arménie, un livre de voyage d'aujourd'hui, écrit il y a vingt ans par un homme qui pour la première fois éprouve le sentiment de se rendre à l'étranger dans cette Arménie que l'on situe pourtant à l'intérieur des frontières de l'empire soviétique. ( "Je t'en prie, n'écris pas que l'Arménie est un pays ensoleillé et hospitalier", implore un ami). Un non Arménien nous livre un reportage, et à l'issue d'une "leçon de langue" (avec un alphabet inchangé depuis un millénaire et demi), d'une "leçon d'histoire", d'une "leçon de géographie", d'une visite au patriarche, à l'issue d'une rencontre dans les rues d'Erivan avec Aelita, une Arménienne de dix-sept ans ne parlant pas un mot de russe, éprouve avec une profonde émotion le choc des cultures, se retrouvant, qu'il le veuille ou non "Russe par le sang". Plus riche d'inspiration, plus Russe aussi par la contamination avec une authentique existence nationale. " Quand on écrit on apprend ce que l'on ignorait auparavant. Ecrire, c'est une méthode de connaissance", écrit l'auteur de La Maison Pouckhine, avouant sa surprise" de découvrir que ce monde que je croyais mien appartenait à tout le monde. Désappointé d'avoir perdu cette exclusivité, j'ai entrepris de faire le connaissance des aborigènes de ce monde, ne fût-ce qu'en leur serrant la main". Un beau livre de la découverte de soi. » (Extrait d’un article de Nicole Zand, Le Monde, 22 juin 1990)"
Origine : Bibliomonde.
Encore un livre sur l' Arménie et toujours par un écrvain russe.