Sorj Chalandon

Tu dis Môsieur Chalandon !
PLus sérieusement, j'ai aussi entendu son prénom prononcé phonétiquement, avec le j qui se prononce [j], sur France culture.
Bon courage pour ton oral !

Ca n'arriverait pas avec des prénoms comme Marc, Guillaume, Barbara...

Je te mets le lien pour pouvoir l'écouter :

Sorj Chalandon

Camille19 a écrit:

J'aurais besoin d'une petite aide un peu bête ^^ En fait je passe jeudi un oral pour une école de communication, et comme l'édition est le domaine où j'aimerais travailler, je pense qu'ils risquent de me demander de leur donner envie de lire un livre que j'ai aimé par exemple. J'aimerais parler d'Une promesse parce que j'avais vraiment beaucoup aimé ce livre mais je ne sais pas comment prononcer le prénom de l'auteur à l'oral... Comme ça s'écrit ?

Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

Bon oral Camille

Steven a écrit:

Ca n'arriverait pas avec des prénoms comme Marc, Guillaume, Barbara...

Je vais peut-être plutôt parler de l'éblouissement qui m'a saisie à la lecture du dernier Musso alors

En tout cas merci beaucoup à vous pour votre aide et encouragements !

Bonne chance pour ton oral Camille...

Camille19 a écrit:

J'aurais besoin d'une petite aide un peu bête ^^ En fait je passe jeudi un oral pour une école de communication, et comme l'édition est le domaine où j'aimerais travailler, je pense qu'ils risquent de me demander de leur donner envie de lire un livre que j'ai aimé par exemple. J'aimerais parler d'Une promesse parce que j'avais vraiment beaucoup aimé ce livre mais je ne sais pas comment prononcer le prénom de l'auteur à l'oral... Comme ça s'écrit ?

Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

On prononce "Sorje".

Merci à tous !

Je n'ai pas eu l'occasion de parler de Sorj Chalandon, mais comme je parlais du fait que la communication autour d'un livre passait énormément par Internet et par la blogosphère aujourd'hui, et qu'on m'a demandé si j'avais un blog, j'ai dit non mais cela m'a donné l'occasion de parler de vous à la place ! (et en bien )

Camille19 a écrit:

Merci à tous !

Je n'ai pas eu l'occasion de parler de Sorj Chalandon, mais comme je parlais du fait que la communication autour d'un livre passait énormément par Internet et par la blogosphère aujourd'hui, et qu'on m'a demandé si j'avais un blog, j'ai dit non mais cela m'a donné l'occasion de parler de vous à la place ! (et en bien )

Il est aimé chez Parfum, monsieur Charlandon

Camille19 a écrit:

Merci à tous !

Je n'ai pas eu l'occasion de parler de Sorj Chalandon, mais comme je parlais du fait que la communication autour d'un livre passait énormément par Internet et par la blogosphère aujourd'hui, et qu'on m'a demandé si j'avais un blog, j'ai dit non mais cela m'a donné l'occasion de parler de vous à la place ! (et en bien )

Et de toi donc Camille!

source et suite

Retour à Killybegs

Fin 2006. Un vieil homme revient chez lui, en République d'Irlande. Il sait qu'il va mourir. Assassiné. C'est le lot des traîtres. Surtout d'un type comme lui, Tyrone Meehan, figure emblématique de l'IRA, qui a vécu avec le mensonge pendant plus de 20 ans. Et qui, maintenant, doit écrire. Non pour se justifier ou se confesser. Juste raconter, témoigner, alors que son nom est sali et que ses meurtriers l'attendent. Un testament. Le récit d'années de lutte en Irlande du Nord, celui d'une vie, de tourbe, de bières et de sang.
"Un salaud est peut-être un chic type qui a baissé les bras." Peut-être. Retour à Killybegs, le dernier roman de Sorj Chalandon, a l'amertume d'un fond de verre de Guinness. Guinness des remords et bien plus encore. Le genre de livre qui vous agrippe, vous enivre de sa souffrance et vous hante encore après l'avoir refermé. Comment Chalandon fait-il pour distiller une telle puissance avec un style aussi sobre, sec parfois, sans emphase, jamais ? Mystère de l'écriture au service d'une histoire forte et simple à la fois. D'une violence souterraine, un cri d'horreur qui reste intérieur, qui glace les sangs. Toute l'histoire de l'Ulster est contenu dans cette fiction biographique : Bobby Sands, dans l'ombre, se meurt ; aux attentats succèdent des moments de trêve ; dans les prisons, les détenus maculent leurs cellules d'excréments. Mais c'est avant tout le récit d'un homme, héros et salaud, nourri à la haine, blessé par les coups de son père, qu'il aime pourtant. Il a été longtemps si seul avec son infâme secret, qu'il n'a pu partager avec sa femme, encore moins avec son fils. Le tour de force de Sorj Chalandon est de nous laisser seul juge devant le parcours de cet homme en bout de course. A bout de forces.

"Danny Finley était en haut des escaliers. Il s'habillait en silence, sous le regard d'un Jésus triste. Assise sur les marches, Sheila me regardait enfiler mon short noir. Je rougissais. Je l'aimais. Les temps étaient trop timides pour oser, et la ville savait tout de ses enfants. Une main qui en prenait une autre et voilà des dizaine de doigts tendus. Ce n'était ni méchant, ni moqueur. Mais l'impression qu'il y avait toujours un jugement derrière le rideau. Les Britanniques surveillaient nos gestes, l'IRA surveillait notre engagement, les curés surveillaient notre pensée, les parents surveillaient notre enfance et les fenêtres surveillaient nos amours. Rien ne nous cachait jamais. "

merci Traversay.. je veux aussi le lire au plus vite

traversay a écrit:

Retour à Killybegs, le dernier roman de Sorj Chalandon, a l'amertume d'un fond de verre de Guinness. Guinness des remords et bien plus encore. Le genre de livre qui vous agrippe, vous enivre de sa souffrance et vous hante encore après l'avoir refermé. Comment Chalandon fait-il pour distiller une telle puissance avec un style aussi sobre, sec parfois, sans emphase, jamais ? Mystère de l'écriture au service d'une histoire forte et simple à la fois. D'une violence souterraine, un cri d'horreur qui reste intérieur, qui glace les sangs.

Traversay, je me régale à te lire, et je brûle d'autant plus d'impatience de retouver son écriture! Je suis comme toi, j'aime l'amertume des fonds de Guinness et les ambiances brumeuses de cette Irlande qu'il sait si bien nous communiquer.

Bien d'accord avec ce que tu dis: on se demande comment un style si brut peut nous frapper avec autant de puissance. C'est aussi parfois ce que je retrouve chez Adam, sur des sujets très différents. Pas de fioritures, pas de langage édulcoré, juste les émotions à fleur de peau. Et c'est ...pouh. De la bombe! Bref, j'ai hâte

Traversay, est ce que tu avais lu Mon traitre? j'ai bien l'impression que c'est une autre façon de raconter la même histoire... Ou pas?

topocl a écrit:

Traversay, est ce que tu avais lu Mon traitre? j'ai bien l'impression que c'est une autre façon de raconter la même histoire... Ou pas?

topocl, Je ne l'ai pas lu. Il semble qu'effectivement ce soit l'autre côté du miroir de Mon traître. Mais est-ce exactement la même histoire, je n'en suis pas certain.

aeriale, la comparaison avec Adam est juste. Je pense que j'ai oublié l'essentiel dans mon avis : Retour à Killybegs est un livre de guerre à double titre : pour le conflit en Irlande du Nord et pour la guerre intérieure de cet homme, héros/salaud. Par ailleurs, je ne sais pas si tu connais l'Ulster et, en particulier, Belfast, mais pour ma part je n'ai pas oublié mon séjour là-bas, en juillet 89. Ce qui me fait penser à McLiam Wilson et à son Eureka Street. Quel livre !

En tout cas Mon traitre était formidable. je mets Retour à Killybegs dans ma PAL virtuelle