Nos lectures de Juillet 2015

"Tranchecaille" de Patrick Pécherot.

animal a écrit:

sans graviter dans le domaine tomber (si on peut dire) au ciné ou à la tv sur une pub qui n'est pas pour vanter les qualités d'un produit mais pour tenter d'incruster l'image d'une marque dans la tête, ou les âneries comme parler allemand pour vendre des voitures ça peut interpeller.

Je ne regarde quasiment pas la tv.

Bon, je vais laisser de côté Gibson, j'y reviendrai peut-être un jour. Pas motivé. Je me rabats sur John Irving, L'oeuvre de Dieu, la part du Diable ; un bon pavé pour finir ce mois de juillet.

animal a écrit:

ah, merci internet :

Citation :

Cayce herself has been tracking the street-level emergence of what she thinks of as 'urban survival' footwear, and though this is so far at the level of consumer repurposing, she has no doubt that commodification will soon follow identification.  The new logo will be the firm's pivot into the new century...

clair que la (non) traduction a l'air assez brutale (réappropriation, utilisation détournée ?) même si je ne serais pas surpris que le mot se retrouve tel quel quand on s'approche du domaine communication/marketing/mode ?

en tout cas l'extrait rafraîchit la mémoire et il y a bien dans les sujets observés un rapport au "branding" (pour taper dans le mot barbare plus commun) qui est à mon sens un des éléments facilement dérangeant du aujourd'hui mais avec lequel "on vit" (encore accentué dans la douzaine d'années depuis la publication du bouquin ?).

On pourrait faire un parallèle avec American Psycho de Bret Easton Ellis, qui lui aussi accumule un nombre incalculable de marques pour montrer la réussite sociale mais aussi la vanité de son héros (ainsi que l'idée d'une classe de personnes riches ne se référant plus qu'au matériel pour se reconnaitre et véhiculer leur 'culture') : c'est détestable ! Gibson me semble un peu plus retors par rapport à cette surenchère publicitaire, d'abord parce qu'il invente un personnage phobique aux marques et qui travaille à valider des logos (parce que sa phobie l'aide à savoir mieux que tout autre ce qui peut plaire longtemps ou instantanément...), on se retrouve du coup plutôt dans le domaine de la séduction (de ce qui pourrait plaire et durer) que dans celui de la répulsion (achetez-moi, portez-moi et je ferai de vous une valeur...).

Ceci dit Arturo : je te souhaite une bonne lecture d'Irving !

J'avais adoré Brett Easton Ellis pour cela, la scène de la douche et de l'habillage est merveilleuse pour cela.

Je n'ai lu que Moins que zéro d'Easton-Ellis, et je n'ai pas du tout aimé. J'ai American psycho et je ne suis pas pressé de le lire.

Merci Shanidar pour tes éclaircissements et ton petit mot.

Comme j'ai laissé à peu près à un tiers le seul Easton-Ellis que j'ai tenté,, le truc des marques à répétition c'était insupportable, entre autres, Gibson n'est sans doute pas pour moi (ce dont je me doutais)

ArturoBandini a écrit:

Je n'ai lu que Moins que zéro d'Easton-Ellis, et je n'ai pas du tout aimé. J'ai American psycho et je ne suis pas pressé de le lire.

Si ça peut te rassurer, j'ai une amie qui aime bien Bret Easton Ellis, (quels livres, je sais plus, je lui redemanderai) et qui n'a pas vraiment aimé Moins que zéro.

Dreep a écrit:

Oui, je confirme que mon choix s'est finalement porté sur Diadorim

Et ça commence très bien.

Arabella a écrit:

Comme j'ai laissé à peu près à un tiers le seul Easton-Ellis que j'ai tenté,, le truc des marques à répétition c'était insupportable, entre autres, Gibson n'est sans doute pas pour moi (ce dont je me doutais)

Je ne suis pas fan du premier (lu Zombie et American Psycho sans comprendre d'où pouvait bien venir le succès d'un tel écrivain) et j'aime Gibson, comme quoi, il faut tout tenter... (ou presque) .

shanidar a écrit:

il faut tout tenter... (ou presque) .

Tu te sauves bien avec cette petite parenthèse!! J'avais quelques idées sinon...

Je vais commencer PHEDON - PLATON.

Et je suis toujours avec Jean Renoir (un ravissement, son livre....)

ArturoBandini a écrit:

Je n'ai lu que Moins que zéro d'Easton-Ellis, et je n'ai pas du tout aimé. J'ai American psycho et je ne suis pas pressé de le lire.

Oui mais alors bien sûr, si tu commences par un mauvais... alors que American psycho, y a vraiment rien à voir...

colimasson a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Je n'ai lu que Moins que zéro d'Easton-Ellis, et je n'ai pas du tout aimé. J'ai American psycho et je ne suis pas pressé de le lire.

Oui mais alors bien sûr, si tu commences par un mauvais... alors que American psycho, y a vraiment rien à voir...

Nous verrons bien. (puis j'ai commencé par le premier. )

Chanson pour la fille du boucher de Peter Manseau

Dites aux loups que je suis chez moi de Carol Rifka Brunt.

Sympa le titre !