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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Farīd al-Dīn ʿAṭṭār (en persan : فَریدالدّین ابوحامِد محمّد عطّار نِیشابوری, farīd ad-dīn abū ḥāmid moḥammed ʿaṭṭār nīšābūrī) est un poète mystique persan, (v. 1142- mort entre 1190 et 1229), né à Nichapour dans le Khorassan, où se trouve son tombeau.
La Conférence des oiseaux (en persan : منطق الطیر, Mantiq at-Tayr) est un recueil de poèmes médiévaux en langue persanepublié par le poète soufi persan Farid Al-Din Attar en 1177. Cette allégorie masnavi d'un cheikh ou maître soufi conduisant ses élèves à l'illumination est constituée d'environ 4 500 distiques. « Chercheur de vérité, ne prends pas cet ouvrage pour le songe éthéré d’un imaginatif. Seul le souci d’amour a conduit ma main droite (…). »
L'histoire C'est l'histoire d'une bande de trente oiseaux pèlerins partant sous la conduite d'une huppe fasciée à la recherche du Simurgh, leur roi. Le texte relate les hésitations, incertitudes des oiseaux. À l'instar d'autres récits orientaux, le récit est émaillé de contes, d'anecdotes, de paroles de saints et de fous qui les accompagnent. Un à un, ils abandonnent le voyage, chacun offrant une excuse, incapable de supporter le voyage. Chaque oiseau symbolise un comportement ou une faute. La tête de file est la huppe, le rossignol symbolise l'amant. Le perroquet est à la recherche de la fontaine de l'immortalité, et non pas de Dieu. Le paonsymbolise les « âmes perdues » qui ont fait alliance avec Satan. Les oiseaux doivent traverser sept vallées pour trouver Simurgh : • Talab (recherche, demande) • Ishq (amour) • Ma'refat (connaissance) • Isteghnâ (détachement - se suffire à soi-même) • Tawhid (unicité de Dieu) • Hayrat (stupéfaction) • Faqr et Fana (pauvreté et anéantissement) Ce sont les étapes par lesquelles les soufis peuvent atteindre la vraie nature de Dieu. Comme les oiseaux réalisent la vérité, ils doivent ensuite se rendre à la Station de Baqa (de subsistance) qui se situe au sommet de la montagne Qaf. À la fin de leur quête, ils découvrent leur moi profond (jeu de mots sur Simorgh signifiant également « trente oiseaux »).
Ce texte est issu de Wikipédia où on peut lire aussi la suite (Interprétation, Adaptation, Traduction)
Je ne veux pas en dire plus, il m’était important de vous parler de ce livre à cause de l’album de Peter Sis, mais sinon, ces poèmes sont d’un caractère assez personnel concernant la foi et je ne vais pas m’étaler sur mes ressentis dans ce sujet sur le forum.
Si on veut parler seulement de l’accessibilité de ces écrits, je peux dire que c’est tout à fait facile et d’une ‘modernité’ qui ne montre en aucun cas l’ancienneté des lignes…
Et il y a, en dehors des phrases concernant la croyance des anecdotes tout à fait extra, je pense que n’importe l’attitude qu’on peut porter vis-à-vis du sujet religieux, il y a des moments forts dans ce livre pour chacun.
Il existe plusieurs traductions en français, je ne saurais pas vous dire laquelle est la meilleure, ce livre se trouve en version anglaise depuis des années sur mes étagères, la couverture reprend cette sublime image d’Habib Allah
Je l'ai dans ma LAL ... Plus précisément "La Poésie philosophique et religieuse chez les Persans. Le Langage des oiseaux" traduction intégrale et analyse orientaliste du milieu du XIXe siècle par Garcin de Tassy Version électronique gratuite et téléchargeable sur gallica.fr pour ceux que cela intéresserait.
Avec sa passion des oiseaux, je suis surpris que bix ne nous en ait pas encore parlé ... Sûrement que je n'ai pas suffisamment cherché je pense ...
Tissage de fil
Wikipedia a écrit:
En 1219, Rûmî fuit avec sa famille devant l'arrivée des Mongols de 1220-1222 en Asie centrale. Il accomplit le pèlerinage musulman à La Mecque, puis se rend à Nishâpûr où il rencontre Farid od Dîn 'Attâr qui lui offre son Livre des Secrets
Je me permets de rappeler le fil de Rümi C'est autorisé, non ?
Mausolée d'Attar
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
En français, il y a trois traductions : celle de Joseph Héliodore Garcin de Tassy parue en 1857 (et que l'on trouve aussi chez Albin Michel) dont parle GGG... et deux en 2012 :
- texte de Manijeh Nouri, aux éditions Cerf :
C'est cette traduction qui a servi de base à Henri Gougaud pour en faire une adaptation :
- texte versifié de Leili Anvar chez Diane de Selliers... La version avec les superbes illustrations (et le prix qui va avec) n'est plus disponible.
Par contre, on peut trouver la même traduction dans la collection "Textes", toujours chez Diane de Selliers, mais sans illustrations.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon