Nos lectures d'octobre 2015

bix229 a écrit:

"Je ne désespère pas à comprendre un jour la poésie en général... en attendant, j'ai découvert quelques poètes qui me semblent limpides, même s'ils ne représentent que 10% de mes lectures poétiques environ. Dans ce domaine plus que dans aucun autre, on ne peut pas se forcer ni faire semblant ?"

Masi non, Coli, il ne faut pas désespérer. J' ai tourné le dos à la poésie longtemps. Enfin à une sorte de poésie qui n' est que de la prose
emphatique ou abstraite. Qui existe toujours.
Mais quand on découvre  -ou redécouvre-  Rimbaud, Laforgue, Villon, Li Po, , Khayam, Emily Dickinson, Corbière, Wislawa Symborska,
Pessoa, Juarroz, Vallejo, Cernuda, et quelques autres, on est enfin ouvert à une forme d' expression qu' on pensait hors de portée.
10%, c' est à peu près aussi ce que lis. Mais rarement en continu ou en nombre.
Des lectures de poèmes par des comédiens m' ont aidé aussi.

Quand je te lis sur certains fils, il est indéniable que tu es bien plus sensible que moi à la poésie Bix On en parle bientôt autour d'Yves Bonnefoy si tu veux.

J'ai terminé aujourd'hui les Miettes philosophiques de Kierkegaard et commencé Lacan et Kierkegaard de Rodolphe Adam. Une manière de pas me retrouver devant Lacan comme une poule qui aurait trouvé un couteau.

- Train : Pete Dexter

terminé la neige fond toujours au printemps de, Gilbert Bordes


commencé miséricorde de Jussi adler Olsen

faustine a écrit:

commencé  miséricorde de Jussi adler Olsen

Un suspens intense !

Je l'aime bien aussi, Adler Olsen, avec ses personnages totalement improbables ! Du coup, je lui pardonne beaucoup. Toujours un vrai plaisir de le retrouver.

L'anthologie L'Afrique qui vient, présentée par Michel le Bris et Alain Mabanckou est assez inégale, mais m'a fait passer de jolis moments. J'ai ainsi découvert une autre facette de Léonora Miano, dont j'ai beaucoup aimé la nouvelle alors que j'avais abandonné l'un de ses livres.

Entamé ensuite Exils de Nurruddin Farah. L'intrigue est assez complexe, comme l'avait souligné traversay en son temps, et je ne suis pas certaine que j'en saisirai bien tout les tenants et aboutissants. Reste que l'écriture est fluide, bien loin des constructions alambiquées et des phrases mystérieuses de Sardines, que j'ai tenté et abandonné par deux fois. Est-ce l'auteur qui a changé de style ou bien une approche différente des deux traducteurs, hélas, je ne le saurai jamais. Mais cette version m'est beaucoup plus agréable.

La petite lumière, d'Antonio Moresco.

Ca commence vraiment bien, c'est prenant, mystérieux, poétique mais une formulation me laisse perplexe: la voûte céleste criblée de myriades d'étoiles inhabitées.

Spoiler:

nezumi a écrit:

Spoiler:

Puis la phrase n'est pas du tout chargée, (et clichée) en plus !

Opération Sweet Tooth (Ian McEwan)

Armor-Argoat a écrit:

nezumi a écrit:

Spoiler:

Puis la phrase n'est pas du tout chargée, (et clichée) en plus !

C'est vrai que cette phrase n'est pas très heureuse!
Cela dit le reste est plutôt pas mal et l'ambiance du récit est intéressante, entre réalisme et fantasme.

nezumi a écrit:

La petite lumière, d'Antonio Moresco.

Ca commence vraiment bien, c'est prenant, mystérieux, poétique mais une formulation me laisse perplexe: la voûte céleste criblée de myriades d'étoiles inhabitées.

Spoiler:

Oui, c'est léger tout ça!

J'ai fini Sans etat d'âme, de Yves Ravey. Dans le genre sobre et efficace, c'est bien fichu. On se croirait dans un film noir...

J'attaque Juste avant l'oubli, de Alice Zeniter

J'ai commencé Toute la lumière que nous ne pouvons voir de Anthony Doerr, prix Pulitzer 2015.
Kenavo, tu avais déjà aimé un premier ouvrage de lui, et celui-ci, beaucoup de scènes se passent à St Malo.

Aeriale a écrit:

nezumi a écrit:

La petite lumière, d'Antonio Moresco.

Ca commence vraiment bien, c'est prenant, mystérieux, poétique mais une formulation me laisse perplexe: la voûte céleste criblée de myriades d'étoiles inhabitées.

Spoiler:

Oui, c'est léger tout ça!

Impressions mitigées après l'avoir fini. D'un côté, de la poésie et du mystère mais aussi un style souvent surchargé et répétitif (toutes ces pages sur les radicelles qui envahissent le monde   ), des réflexions métaphysiques d'un pessimisme si exagéré qu'il ne fait pas mouche et une résolution que je n'ai pas comprise (je dois être trop bête).

topocl a écrit:

J'ai commencé Toute la lumière que nous ne pouvons voir de Anthony Doerr, prix Pulitzer 2015.
Kenavo, tu avais déjà aimé un premier ouvrage de lui, et celui-ci, beaucoup de scènes se passent à St Malo.

Excellent auteur que j' ai apprécié dès son premier livre, Le Nom des coquillages.

Marko a écrit a écrit:

faustine a écrit:
commencé miséricorde de Jussi adler Olsen
Un suspens intense !

Armor-Argoat a écrit a écrit:

Je l'aime bien aussi, Adler Olsen, avec ses personnages totalement improbables ! Du coup, je lui pardonne beaucoup. Wink Toujours un vrai plaisir de le retrouver.

je suis d’accord avec vous, c'est mon premier Olsen et j'en lirai d'autres.Je le commençais lundi soir et demain il sera terminé, trop envie de connaitre la fin.

comme livre de chevet commencé chasseur d’espions par le colonel Pinto, récit véridique et intéressant.

Le dernier stade de la soif, Exley. Et Victor Hugo, Les contemplations.