John Keay... Voyageurs excentriques...

Jean Keay est un journaliste anglais qui s'est spécialisé dans l'histoire de l'Inde et de l'extrême orient, se concentrant en particulier sur leur exploration et leur colonisation par les Européens.

Né en 1941 dans le Devon, en Angleterre, il étudie à Oxford. Il visite l'Inde pour la première fois en 1965. Marqué par le Cachemire, il retourne y passer 6 mois.
Il décide alors de consacrer sa vie à l'écriture et fera de très nombreux séjours en Inde, devenant correspondant à la BBC et au journal The Economist.
Il écrit son premier livre en 1971  : Into India. Suivront de nombreux ouvrages, consacrés notamment aux explorateurs européens du XIXème siècle.
En plus de ses livres, Jean Keay a réalisé des reportages pour BBC radio.
Source : wikipédia.


«Voyageurs excentriques» de John Keay



4 ème de couverture :
«Du père Gifford Palgrave, le premier Occidental à être entré dans Ryad, déguisé en médecin arabe, à Thomas  Manning, le premier à avoir pénétré dans Lhassa ; des combats à mains nues de Charles Waterton avec les aligators de Guyane à James Holman, globe-trotter intrépide et aveugle... Quand l’excentricité la plus affirmée se conjugue avec la passion du voyage les résultats sont des plus singuliers, comme nous le montre John Keay, également auteur chez Payot de Voyageurs extraordinaires.
Traduit de l’anglais par Patrick Hersant.»

L’éditeur ne cite pas Joseph Wolff qui visita l’Orient, l’Afrique et l’Asie centrale avant de s’embarquer vers l’Amérique et ceci au début du XIX° siècle, et Philip Thicknesse avec qui commence ce livre, Thicknesse qui fut un des premiers touristes anglais, inventeurs de cet art, qui débarqua à Calais avec son épouse et ses deux fillettes, son perroquet et son petit singe, acheta un cheval nommé «callee"(Calais avec la prononciation anglaise) et lui attela un cabriolet à deux roues pour sillonner la France et le nord de l’Espagne.
L’auteur donne une définition de voyageur excentrique :
«L’excentricité et le voyage constituaient tous deux une manière d’échapper aux conventions d’une société rigide.»
«Brouillé avec la société, le voyageur excentrique a une approche plus respectueuse des contrées qu’il visite. Son esprit est plus ouvert que celui de ses collègues tirés à quatre épingles. Non seulement ses petites manies, mais aussi son attitude le plus souvent bienveillante à l’égard des populations indigènes  sont attachantes.»

«Voyageurs excentriques» de John Keay


Le livre de Keay dissèque les différentes attitudes de l'excentricité de ses voyageurs :  de Thicknesse qui outre sa tenue vestimentaire et l'accoutrement  de son équipage ne perdait une occasion de laisser transparaître son sale caractère qui l'amenait à provoquer en duel, à Manning parti pour l'Inde et finalement le Tibet pour pouvoir arriver en Chine (avec seulement deux aides alors que toutes les expeditions en comptaient une foultitude) parcourant les cimes de l'Himalaya il n'avait pour seul souçis que la disparition de trois petites cuillères en argent déobées par des hôtes Bouthanais et n'eût de cesse de les récupérer avant d'êtrre le premier européen à entrer à Lhassa pour y rencontrer le jeune Dalaï Lama agé de 7 ans qui emporta son admiration, à Holman qui aveugle additionnait les kilomètres, prenait la barre d'un navire à la dérive et sauvait l'équipage, ayant perdu la vue il décida de voyager  pour exercer ses autres sens...

Chamaco a écrit:

«Voyageurs excentriques» de John Keay (encore, car ce livre mérite plus qu'une citation perdue dans la foule, mais bien sur ce n'est que mon opinion...)


Le livre de Keay dissèque les différentes attitudes de l'excentricité de ses voyageurs :  de Thicknesse qui outre sa tenue vestimentaire et l'accoutrement  de son équipage ne perdait une occasion de laisser transparaître son sale caractère qui l'amenait à provoquer en duel, à Manning parti pour l'Inde et finalement le Tibet pour pouvoir arriver en Chine (avec seulement deux aides alors que toutes les expeditions en comptaient une foultitude) parcourant les cimes de l'Himalaya il n'avait pour seul souçis que la disparition de trois petites cuillères en argent déobées par des hôtes Bouthanais et n'eût de cesse de les récupérer avant d'êtrre le premier européen à entrer à Lhassa pour y rencontrer le jeune Dalaï Lama agé de 7 ans qui emporta son admiration, à Holman qui aveugle additionnait les kilomètres, prenait la barre d'un navire à la dérive et sauvait l'équipage, ayant perdu la vue il décida de voyager  pour exercer ses autres sens...

Tiens, je croyais que Alexandra David-Neel était la première occidentale à avoir pénétré dans Lhassa... Mais peu importe... Tes voyageurs me font rêver, Chamaco !

Thomas Manning sur Wiki

son passage à Sainte Hélène pour remercier Napoléon a t'il joué contre lui ?

Johann Grueber un jesuite et Albert Dorville,un autre jesuite séjournèrent à Lhassa en 1661 et firent un dessin du Potala dont parle Athanasius Kircher ( se rappeler le bouquin de Blas de Roblès, "là où les tigres....")

Chamaco a écrit:

«Voyageurs excentriques» de John Keay (encore, car ce livre mérite plus qu'une citation perdue dans la foule, mais bien sur ce n'est que mon opinion...)

bio, machin, auteur, ça peut aider à identifier la volonté de faire un fil. moi pas Nostradamus.

Au fil du livre de Keay on découvre d'autres voyageurs excentriques ou non, mais dont la soif de "découvertes" est tout aussi égale à celle des premiers hommes préhistoriques qui peuplèrent la planète dans tous ses recoins, parmi eux un homme dont rien que le nom est synonyme d'aventure : "Mungo Park" qui explora l'Afrique aux sources du Niger. Ce qui est surprenant dans les voyages décrits dans ce bouquin c'est l'étrangeté, la précipitation et leur impréparation bénéfiques cependant, ainsi celui d'Holman qui décide du jour au lendemain de s'embarquer pour la Sibérie, il achète un traineau sans suspension (une pavoshka) conduite par un cocher Tatar dont il ne partageait pas la langue, et muni d'une énorme assurance quoique aveugle s'élance de Moscou pour un long voyage dans la neige et l'inconnu : 3600 Kms de Moscou à Irkousk, ce qui est surprenant entre autre dans ce voyage c'est que ne connaissant la langue Russe, l'Anglais ne lui étant d'aucune utilité c'est grâce à la pratique du Français qu'il parvint à se faire comprendre, les choses ont bien changé depuis...

j'ai divisé ce qui me semblait ne plus être dans le bouquin sur un autre fil : clic

idée : que sur les fils d'auteurs on trouve ce qui à trait à la lecture, au contenu des bouquins...