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| Paul Verhoeven | |
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+5Arabella Dreep Hanta Marko animal 9 participants | |
Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Paul Verhoeven Lun 9 Nov 2015 - 21:46 | |
| - Citation :
- Formation
Etudiant, Paul Verhoeven met en scène des courts-métrages. Engagé dans la marine néerlandaise, il fait ses débuts de réalisateur en tournant des documentaires. De retour à la vie civile, il réalise pour la télévision la très populaire série Floris.
Carrière au cinéma Paul Verhoeven réalise un premier long métrage en 1971, Wat zien ik. Son deuxième film, Turks fruit (1973), mélange de morbide et d'érotisme, rencontre un vif succès et lance l'acteur Rutger Hauer. Dans ses films suivants, Soldaat van Oranje (1977), Spetters (1980) et De vierde man (Le quatrième homme, 1983), le réalisateur combine violence et érotisme. Sa popularité va grandissante et, bientôt, il s'installe aux Etats-Unis où ses films rencontrent un immense succès. Arrivé à Hollywood, il met en scène Flesh and blood (La chair et le sang, 1985). Utilisant toujours cette même recette de violence et de sexe, il connaît un nouveau succès pour ce film de type médiéval. Mais c'est avec Robocop (1987) qu'il s'installe en maître d'Hollywood. Il s'illustre cette fois dans le domaine de la science-fiction, genre dans lequel il récidive trois ans plus tard avec Total recall avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle principal. En 1992, Paul Verhoeven réalise un thriller érotique, Basic instinct, avec Michael Douglas et Sharon Stone. Il accumule les succès au box-office, même si Showgirls est mal reçu, et alterne les genres. Il revient à la science-fiction et au fantastique en 1997 avec Starship troopers, une épopée guerrière de soldats partis combattre des insectes géants, et en 1999 avec L' Homme sans ombre, adaptation pour le grand écran de la série populaire L' Homme invisible. En 2005, Paul Verhoeven opère un retour aux sources et tourne aux Pays-Bas un thriller politique, Black book, un film au rythme soutenu sur fond d'une Hollande sous l'Occupation.
Autres activités Paul Verhoeven est le scénariste de De Worstelaar (1970), de Soldaat van Oranje (1977) et de Flesh and blood (La chair et le sang, 1985).
Prix Meilleur réalisateur, 1987 au Festival Internacional de Cinema de Catalunya (Sitges) pour le film : Robocop Meilleur réalisateur, 1985 au Nederlands Film Festival (Utrecht) pour le film : Flesh and blood source : cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.frOn en a forcément vus quelques-uns de ses films mais il n'avait en fait pas de fil, sans doute par manque d'actualité récente et par flemmardise occasionnelle. Maintenant on va pouvoir y revenir tranquillement et dans le désordre... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Lun 9 Nov 2015 - 22:21 | |
| Le Quatrième hommeGerard Reve écrivain alcoolique a le réveil difficile. La dépendance et une relation conflictuelle avec son compagnon ont l'air de faire une drôle de paire avec sa très morbide imagination. Imagination d'ailleurs débordante, les hallucinations ne sont pas loin. Il part donner une conférence en bord de mer, non sans avoir au préalable fait du rentre dedans à un jeune homme qui feuillette des revues "de charme" à la bibliothèque de gare. Le voyage en train est plus mystique sa voisine prenant des apparences de vierge à l'enfant. Enfin, tout ça arrive à un nœud quand il tombe sous le charme de l'esthéticienne trésorière de l'association/société pour laquelle il vient donner la conférence. Echo évident à l'araignée du générique de début et effet d'appel et de rappel parmi les très nombreux du film. Tous ces effets construisant un thriller à l'ancienne sur un déséquilibre croissant qui repose sur des réalités d'autant plus douteuses qu'elles sont de plus en plus inquiétantes. Qui profite de qui ? Qui veut vraiment la peau de quoi ? Qui déraille le plus ? Qui résistera au charme malsain de cette histoire ? A la fois très évident et sans trop d'excès le film fait bien prendre sa sauce et ménage une place assez équilibrée à sa carte spirituelle. Surtout à la manière d'un giallo en plus froid in construit un espace visuel prenant et aussi cohérent qu'irrésistiblement anormal. A ne pas rater pour les amateurs de couple glacial (au dedans)... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Lun 9 Nov 2015 - 22:27 | |
| à part qu'on cherchait déjà le fil en 2012 je n'ai rien retrouvé dans les caves du forum. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Lun 9 Nov 2015 - 22:45 | |
| Bon souvenir de ses films (à partir du 5e). Un touche à tout de la série B d'auteur (pour faire très court). | |
| | | Hanta Agilité postale
Messages : 723 Inscription le : 04/07/2014 Localisation : Vitrolles
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Mar 10 Nov 2015 - 0:19 | |
| Grand souvenir de Total Recall et de Starship Troopers. J'ai nettement moins aimé Basic instinct.
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| | | Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Mar 10 Nov 2015 - 0:47 | |
| Il a également publié un livre, Jésus de Nazareth, quelqu'un l'a lu ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Ven 13 Nov 2015 - 23:01 | |
| Non, tu as des échos du contenu ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Ven 13 Nov 2015 - 23:12 | |
| Starship troopersOu la sitcom de l'espace qui tourne mal et dont ce n'était peut-être bien que la deuxième vision. Tout commence pour le mieux à Buenos Aires, tellement bien qu'on se croirait dans une idyllique Californie à faire connaissance avec nos frais et beaux étudiants. La classe totale pour eux, en plus du sport et du sourire tout blanc c'est de s'engager dans l'armée pour aller exterminer des insectes de l'espace et passer du statut de civil au statut de citoyen. Et si en plus ça plait toujours aux nanas... Ils ont bien quelques exemples d'estropiés devant eux mais peu importe ça ne peut pas aller mal. Forcément sous ses belles allures de sitcom totalitaire et médiatique (" want to know more ? clic") ça tourne mal. Le film mêle donc à dessein des genres plus ou moins contradictoires ou qu'on croirait plus contradictoires tellement le résultat est "trop" ressemblant avec d'autres produits cinématographiques et télévisuels : patriotisme, romance "simple", action et un peu de peau qui respire, sans oublier une détermination inébranlable et la franche camaraderie. Le rythme du film en lui même est un peu monotone mais l'étrangeté de l'ensemble est assez magnétique, son effet de trop normale anomalie captive, passer en revue des péripéties et étapes attendues fascine encore passé au prisme de l'optimisme propre de l'inéluctable victoire (avec des uniformes qui font peur). Je ne rangerais pas le film dans les grosses claques mais son effet et son recyclage chafouin de normes audiovisuelles et plus si affinités est à la fois pertinent et efficace, au sens où il nous prend aussi dans nos habitudes. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Dim 29 Mai 2016 - 20:38 | |
| Elle m'a laissé une drôle d'impression. Le film a fonctionné à 100% pour moi pendant la séance, pas une seule seconde d'ennui ou d'agacement. J'ai été particulièrement sensible à l'humour noir et vachard du film. Après comme Marc, j'aurais eu tendance à me dire tout ça pour ça ? Parce que la presse dithyrambique, et surtout les épithètes "subversif" "dérangeant" "iconoclaste" accolé à ce film me laisse vraiment dans l'incompréhension. Je n'aime pas les films violents, je ne vais pratiquement jamais voir des thrillers ni de films d'action et à aucun moment je n'ai été effrayée, choquée, dérangée d'aucune façon. Je crois que le film est calibré, suffisamment malin, pour que 95% d'adultes normalement constitués ne soit d'aucune manière gênés ou mal à l'aise avec son contenu. Quelques petites montées d'adrénaline, mais pas trop violentes, juste pour que ce soit un peu piquant. Peut être parce qu'on a un peu la sensation que tout ça est un jeu, comme ceux qu'est censée produire Isabelle Huppert, que ce n'est pas pour de vrai. Les personnages secondaires (tous sauf elle) ne semblent fonctionner que sur un seul schéma, avec une seule façon de se comporter. Et on devine sans grande difficulté et très rapidement l'identité du violeur, comme de celui qui a fabriqué le film détourné. Mais dans une troisième phase, je suis en train de me dire que tout cela est sans doute plus complexe et que ce film soulève des questions et des interrogations qui vont plus loin. Et le sens de ce qui se passe peut aussi donner lieux à différentes interprétations. Drôle de film. | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Dim 29 Mai 2016 - 23:40 | |
| Je pense que si les médias ont parlé de film "dérangeant", c'est peut-être à cause de la réaction de l'héroïne à son viol ?... Je veux dire, je suppose qu'il est communément admis qu'une victime de viol se comporte comme... une bonne "victime". Qu'elle pleure, qu'elle soit traumatisée, qu'elle n'ose plus sortir de chez elle etc... bref, qu'elle soit dans une position de faiblesse, de détresse. Or là, ben c'est un peu comme si la victime en ressortait plus forte encore, et que cela révélait quelque chose en elle... En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris. Sa réaction est nécessairement liée à son passé (ça me semble totalement logique), d'ailleurs... - Spoiler:
moi je me demandais à la fin du film si, dans les meurtres commis par son père (qui n'est pas vraiment un tueur en série, mais plutôt un tueur à la chaîne, mais bon, ça c'est juste pour la ramener... ^^), elle ne s'est contenté que de participer au brasier final... ?
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Lun 30 Mai 2016 - 22:08 | |
| - Chymère a écrit:
- Je pense que si les médias ont parlé de film "dérangeant", c'est peut-être à cause de la réaction de l'héroïne à son viol ?...
Je veux dire, je suppose qu'il est communément admis qu'une victime de viol se comporte comme... une bonne "victime". Qu'elle pleure, qu'elle soit traumatisée, qu'elle n'ose plus sortir de chez elle etc... bref, qu'elle soit dans une position de faiblesse, de détresse. Or là, ben c'est un peu comme si la victime en ressortait plus forte encore, et que cela révélait quelque chose en elle... En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris.
Oui, Chymère l'explication que tu donnes traîne un peu partout, mais elle ne me satisfait pas. Tout simplement parce que je ne trouve pas que le sujet du viol soit finalement central. - Spoiler:
Parce qu' à mon sens cette réaction de manque de réaction qu'on attend trouve son explication dans le film. Puisque lorsqu'elle trouve son violeur, non seulement elle ne le dénonce pas, mais elle provoque des situations où il va pouvoir recommencer. La scène de la cave est particulièrement explicite à cet égard : cela lui donne un orgasme phénoménal. D'une certaine façon cela révèle quelque chose en elle, des tendances masochistes. Et on se trouve dans une situation SM. La brutalité, la violence, les coups, ils y trouvent tous les deux leur compte. Or il me semble qu'à l'heure actuelle le fait que certains ne trouvent le plaisir qu'avec une souffrance subie ou infligée, du moment que c'est "entre adultes consentants", suivant la formule consacrée, est quelque chose d'admis, et même assez tendance. Le preuve en est le succès mégaplanétaire des 50 nuances de Grey. Ou ce que nous avait rapporté Nezumi, les élèves de sa classe de 1ere choisissant comme thème pour leur habillement de photo de classe le SM. Dans le film cette sanction sociale positive est exprimé par la femme de l'agresseur, jusque là personne principalement "gentille" catholique pratiquante, qui remercie Michèle pour avoir donné pendant un moment à son mari "ce dont il avait besoin". Et là le film trouve vraiment son intérêt, et éventuellement un côté dérangeant. Puisque, où et comment, une société qui considère que le type de scènes auxquelles nous avons assistées, est licite, si les personnes sont consentantes, pose les limites ? Comment on différencie une personne consentante d'une victime ? Est-ce que Vincent a raison de saisir la bûche et frapper l'homme qui est avec sa mère, ou ne devrait-il pas plutôt sortir discrètement et la laisser s'éclater avec son amant ?
- Chymère a écrit:
- Sa réaction est nécessairement liée à son passé (ça me semble totalement logique), d'ailleurs...
- Spoiler:
moi je me demandais à la fin du film si, dans les meurtres commis par son père (qui n'est pas vraiment un tueur en série, mais plutôt un tueur à la chaîne, mais bon, ça c'est juste pour la ramener... ^^), elle ne s'est contenté que de participer au brasier final... ?
Oui Chymère, évidemment, il est difficile de ne pas admettre que le comportement est lié au passé des gens, tour particulièrement à l'enfance, et encore plus à des événements traumatiques. Sans aller plus loin, cela n'explique rien à mon sens. Mais je trouve vraiment intéressant de faire ressortir ce genre de réaction, parce qu'en absence de données (en réalité on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé, nous avons juste la version de Michèle) on peut constater à quel point les gens projettent. - Spoiler:
Et là l'histoire que raconte Michèle, sur cette photo qui a fait le tour de la presse, et qui résume pour les gens toute cette affaire, est vraiment passionnante. Elle montre à quel point le jugement d'une situation complexe est réduit à un élément, sorti de son contexte, et qui provoque des jugements de valeurs forts et des réactions émotionnelle extrêmes (l'agression dans le self). Et pointe le rôle des médias.
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| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Lun 30 Mai 2016 - 23:59 | |
| Elle
Je suis aussi resté sceptique face au film, même si la mise en scène est impressionnante de bout en bout. Verhoeven s'adapte aisément au contexte francophone et explore une tension charnelle et viscérale avec beaucoup de maîtrise, à travers un scénario à la fois imprévisible et linéaire. Il trouve un équilibre entre une l'impact d'une tension violente et l'expression d'un malaise psychologique.
Elle m'a cependant laissé à distance tant le film se réduit trop souvent à une démonstration, à un enchaînement de temps forts dramatiques. Et je n'ai pas été touché par la trajectoire du personnage d'Isabelle Huppert, qui fascine mais monopolise l'attention au détriment de personnages secondaires trop peu fouillés. | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Mar 31 Mai 2016 - 11:43 | |
| - Arabella a écrit:
- Chymère a écrit:
- Je pense que si les médias ont parlé de film "dérangeant", c'est peut-être à cause de la réaction de l'héroïne à son viol ?...
Je veux dire, je suppose qu'il est communément admis qu'une victime de viol se comporte comme... une bonne "victime". Qu'elle pleure, qu'elle soit traumatisée, qu'elle n'ose plus sortir de chez elle etc... bref, qu'elle soit dans une position de faiblesse, de détresse. Or là, ben c'est un peu comme si la victime en ressortait plus forte encore, et que cela révélait quelque chose en elle... En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris.
Oui, Chymère l'explication que tu donnes traîne un peu partout, mais elle ne me satisfait pas. Tout simplement parce que je ne trouve pas que le sujet du viol soit finalement central. Certes, je suis d'accord avec ce que tu dis sur la "démocratisation" du SM et l'évolution des mœurs... En même temps, il me semble que la thématique du viol dans un contexte SM reste à part, et polémique, notamment dans la contestation de ce qu'on appelle la "culture du viol" par les mouvements féministes. Quelque part, le personnage de Michèle prend à contre pied toute la problématique et la réaction que l'on attendrait d'elle, de toute femme en général... Après, Michèle n'est pas un personnage sympathique parce qu'effectivement, elle ferait presque plus peur qu'elle n'attirerait la compassion... mais en même temps, je la trouve assez fascinante par son côté "psychopathe"... | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Mar 31 Mai 2016 - 12:06 | |
| Je ne sais pas si ça vaut le coup que j y aille. | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Paul Verhoeven Mar 31 Mai 2016 - 12:37 | |
| Bah, ça dépend de ce que tu attends du film ?... Perso, je ne regrette pas d'y être allée parce que j'aime bien les trucs psychologiquement tordus et qu'on peut se poser des tas de questions après le film, Isabelle Huppert est parfaite, et j'ai bien aimé l'humour et le cynisme du film... (et je trouve que ça n'a pas été beaucoup dit, mais il y a plusieurs scènes qui sont vraiment drôles). C'est vrai pour certaines réserves, notamment pour celle sur les personnages secondaires, mais je ne l'ai pas ressenti tant que ça... (certains étaient même plutôt réussis en peu de scènes finalement, surtout celui de la voisine catho-gentille-mais-crucruche et le fils grand-benêt...). | |
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| Sujet: Re: Paul Verhoeven | |
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| | | | Paul Verhoeven | |
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