Nos lectures de décembre 2015

Cliniou a écrit:

Ensuite, très certainement, Un Train de Nuit pour Lisbonne de P. Mercier mais ça n'est pas encore certain.....

oh mais si, ce sera certain, c'est un trop bon livre...

lecture alternative de quatre hommes sur l'Eiger de Jack Olsen et l'Odyssée de l'endurance" de Ernest Shackleton

Après avoir comme beaucoup trouvé Le Tabac Tresniek de Seethaler charmant du fait de la personnalité de son héros et de la façon plutôt joyeuse de nous présenter le récit,  (peut-être un peu trop charmant compte-tenu du contexte  de la montée du nazisme en Autriche), j'ai commencé Encore du turc Hakan Günday, qui a eu le Médicis étranger. Et bien je suis servie : celui-là n'est pas charmant du tout. Ca parle d 'un enfant passeur de clandestins en Turquie. C'est absolument effroyable et même pire que ça. Tout cela est connu, mais raconté d'une façon totalement impitoyable . J'ai l'impression qu'avec le temps (ou est-ce plutôt en ce moment?) je résiste beaucoup moins bien à lire des horreurs sous prétexte de lucidité. Je me pose la question: dois-je poursuivre?

- Bulbul Sharma :  Mes sacrées tantes (Inde)
En alternance avec :
Ludwig Hohl : Tous les hommes presque toujours s' imaginent.
 Jean-Marie Pelt : Mes plus belles histoires de plantes
Les Couleurs de notre temps : Michel Pastoureau

topocl a écrit:

Après avoir comme beaucoup trouvé Le Tabac Tresniek de Seethaler charmant du fait de la personnalité de son héros et de la façon plutôt joyeuse de nous présenter le récit,  (peut-être un peu trop charmant compte-tenu du contexte  de la montée du nazisme en Autriche), j'ai commencé Encore du turc Hakan Günday, qui a eu le Médicis étranger. Et bien je suis servie : celui-là n'est pas charmant du tout. Ca parle d 'un enfant passeur de clandestins en Turquie. C'est absolument effroyable et même pire que ça. Tout cela est connu, mais raconté d'une façon totalement impitoyable . J'ai l'impression qu'avec le temps (ou est-ce plutôt en ce moment?) je résiste beaucoup moins bien à lire des horreurs sous prétexte de lucidité. Je me pose la question: dois-je poursuivre?

tu devrais peut-être tenter une ou deux lectures de noël de kena ??

sinon j'avais noté le titre de ce livre (avec un gros point d'interrogation) après avoir lu une nouvelle vraiment bien écrite de Günday (sur l'armée...).

Toujours dans Racines de Haley, l'auteur ne nous épargne aucun détail de la vie de son héros, c'est parfois un peu agaçant mais le sujet mérite bien qu'on y passe de nombreuses heures...

Après le décevant Les sept vies des chats d'Athènes de Takis Théodoropoulos, j'entame Le livre d'un été de Tove Jansson, conseillé par Kenavo. Le début est prometteur.

shanidar a écrit:

sinon j'avais noté le titre de ce livre (avec un gros point d'interrogation) après avoir lu une nouvelle vraiment bien écrite de Günday (sur l'armée...).
.

A vrai dire je pensais à toi en lisant ce livre, car je sais que sur d'autres lectures tu as mieux résisté que moi à la violence intrinsèque d'un texte.

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

sinon j'avais noté le titre de ce livre (avec un gros point d'interrogation) après avoir lu une nouvelle vraiment bien écrite de Günday (sur l'armée...).
.

A vrai dire je pensais à toi en lisant ce livre, car je sais que sur d'autres lectures tu as mieux résisté que moi à la violence intrinsèque d'un texte.

En fait, je me demande si nous ne manquons pas un peu de distance pour pouvoir lire (et pour d'autres écrire) sur des sujets tellement actuels...

Si l'idée est lire pour le confort ou pour l'imaginaire, c'est sûr. Mais je ne crois pas que ce soit la nôtre, enfin pas exclusivement.
Mais bon, des gens vivent cela, un auteur écrit cela et moi je ne peux même pas avoir le "courage" de le lire dans mon fauteuil??? C'est vrai que c'est un sujet qui est loin d'être "classique", et donc on arrive totalement sans défense, ça doit être ça le "manque de distance" et l'aspect contemporain est encore plus perturbant. On ne peut se retrancher derrière aucune protection.
Je vais essayer de continuer.

kenavo a écrit:

Cliniou a écrit:

Ensuite, très certainement, Un Train de Nuit pour Lisbonne de P. Mercier mais ça n'est pas encore certain.....

oh mais si, ce sera certain, c'est un trop bon livre...

Oh misère. Souvenir impérissable. J'étais une des seules à l'avoir trouvé vraiment plombant. Mais il en faut toujours un (e)

Je lis Someone de Alice McDermott, et j'aime beaucoup. Cela me rappelle les romans de Barbara Pym (pour l'instant)

"La dame en blanc" de Wilkie Collins.

Aeriale a écrit:

Je lis Someone de Alice McDermott, et j'aime beaucoup. Cela me rappelle les romans de Barbara Pym (pour l'instant)

Contente que cela te plaise. Même si je n'associais pas spontanément à Barbara Pym.

pia a écrit:

Je commence L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau d'Oliver Sacks. Enfin! Je voulais le lire depuis longtemps. Malgré le manque de rigueur souligné par certains experts en la matière, j'espère y trouver du plaisir.

J'en garde un bon souvenir, y a de quoi être surpris avec les histoires de ce livre. Bonne lecture.

bix229 a écrit:

Ludwig Hohl : Tous les hommes presque toujours s' imaginent.

Je commence à lire cet auteur bientôt moi aussi !

Toujours dans l'exquis Women de Bukowski. J'ai aussi fini de lire Peste soit de l'horoscope de Samuel Beckett et j'ai enchaîné avec Les os d'écho et autres précipités du même auteur.

Après le très bon Le livre d'un été de Tove Jansson, j'entame Ce soir-là d'Alice McDermott.