Michèle Lesbre

sentinelle a écrit:

A force de parler de Michèle Lesbre, je vais finir par rendre les armes et m'y mettre un jour ou l'autre également, ne fusse que par curiosité

on vous aura tous.. on vous aura tous..

kenavo a écrit:

sentinelle a écrit:

A force de parler de Michèle Lesbre, je vais finir par rendre les armes et m'y mettre un jour ou l'autre également, ne fusse que par curiosité

on vous aura tous.. on vous aura tous..

Ensuite...j'espère qu'ils ne vont pas nous maudire...

sentinelle a écrit:

A force de parler de Michèle Lesbre, je vais finir par rendre les armes et m'y mettre un jour ou l'autre également, ne fusse que par curiosité

...Sentinelle, tu me fais trop rire
La pire de nous toutes tu es! Tu ne sais pas dire NON
(à propos les filles, vous avez remarqué combien nos parfumés étaient bien plus raisonnables )

aériale a écrit:

(à propos les filles, vous avez remarqué combien nos parfumés étaient bien plus raisonnables )

Oui...Je trouve aussi...
C'est comme pour les fringues non?...

aériale a écrit:

(à propos les filles, vous avez remarqué combien nos parfumés étaient bien plus raisonnables )

eh attends là.. tu veux nous faire croire que t'es le modèle à suivre concernant caractère et volonté.. mais je rève

kenavo a écrit:

aériale a écrit:

(à propos les filles, vous avez remarqué combien nos parfumés étaient bien plus raisonnables )

eh attends là.. tu veux nous faire croire que t'es le modèle à suivre concernant caractère et volonté.. mais je rève

Non je ne suis pas du tout le modèle à suivre (bien que Senti ...) mais Coline a raison ...c'est un peu comme pour les fringues, ou la parlotte...on ne sait pas doser! exemple, là on floode à donf

aériale a écrit:

sentinelle a écrit:

A force de parler de Michèle Lesbre, je vais finir par rendre les armes et m'y mettre un jour ou l'autre également, ne fusse que par curiosité

...Sentinelle, tu me fais trop rire
La pire de nous toutes tu es! Tu ne sais pas dire NON

Et depuis que je suis sur Parfum, c'est encore pire
Je suis une livrophage définitivement irrécupérable

j'ai lu les premières pages de ce fil
et Coline par tes écrits tu me donne envie de lire.
le canapé rouge

Coline, n'as tu jamais songé à écrire un livre
tu as une très belle plume tu devrais te lançer

Je crois que Le canapé rouge pourrait te plaire Bulle...

( Quant à ma plume, non, à dire vrai, je n'ai jamais songé à écrire, tant d'autres le font si bien...et puis je n'ai rien à raconter...
Je n'écris que des petits bouts...sur ce forum déjà (pas mal de bêtises en plus de mes commentaires!... ...De temps en temps quelques lignes pour les Pêle-Mêl'Ancolies de coline...et des textes pour le théâtre parfois).

[quote="coline"]Je crois que Le canapé rouge pourrait te plaire Bulle...

je vais me laisser tenter

mais penses y bien pour la plume
je suis assurée que tu ferais un tabac.

tu peux en écrire un pour nous au départ

La petite trotteuse

Beaucoup de belles chose ont été écrites sur Michèle Lesbre sur ce fil. C'est vrai qu'il y a une belle écriture, une atmosphère, une douceur, une grande sensibilité. Mais j'avoue ne pas avoir succombé au charme de l'auteur, j'ai finalement trouvée cette lecture frustrante. Je n'ai pas du tout sympathisé avec l'héroïne, j'ai en réalité trouvé cette histoire des 30 maisons à visiter extrement fumeuse, donnant lieu à de jolies scènes, mais j'avais du mal à comprendre le pourquoi de la chose. J'ai trouvé le personnage trop concentrée sur elle-même et ses souvenirs, j'en ai été agacée vers la fin du livre. Je ne crois pas que ce soit un auteur pour moi, et même si j'ai trouvé cette lecture plutôt agréable, je ne crois que pas que je ferrais une autre tentative.

arabella a écrit:

La petite trotteuse

Beaucoup de belles chose ont été écrites sur Michèle Lesbre sur ce fil. C'est vrai qu'il y a une belle écriture, une atmosphère, une douceur, une grande sensibilité. Mais j'avoue ne pas avoir succombé au charme de l'auteur, j'ai finalement trouvée cette lecture frustrante. Je n'ai pas du tout sympathisé avec l'héroïne, j'ai en réalité trouvé cette histoire des 30 maisons à visiter extrement fumeuse, donnant lieu à de jolies scènes, mais j'avais du mal à comprendre le pourquoi de la chose. J'ai trouvé le personnage trop concentrée sur elle-même et ses souvenirs, j'en ai été agacée vers la fin du livre. Je ne crois pas que ce soit un auteur pour moi, et même si j'ai trouvé cette lecture plutôt agréable, je ne crois que pas que je ferrais une autre tentative.

En bien tu vois Arabella, tu peux quand tu veux (les critiques négatives)!...

Le canapé rouge de Michèle Lesbre

Mon commentaire :

Michèle me prend la main, me conduit au rythme de son long voyage et sa vie parisienne comme lectrice au domicile d'une dame âgée.

Michèle promène son récit dans la chaleur du wagon-lit, les cuisses collées contre le faux cuir du siège banquette. Je reste debout au centre du compartiment, appréciant les paysages enneigés que ses yeux curieux auscultent sans répits ni repos.

Michèle m'installe au bord du canapé rouge du couloir de sa voisine, et j'attends silencieux sa voix douce rompre le silence d'une solitude partagée à elles deux.

Calme et reposée une ambiance s'échappe de ses pages à humer avec délicatesse.

Le récit n'est pourtant pas une oeuvre littéraire à part entière. Il ressemble à ses effluves subtiles de parfums agréables à ressentir, très vite submergé par la masse imposante des autres senteurs envahissantes. Un pont s'établit entre Irkoutsk et Paris, passage obligé d'une quête de souvenirs et la recherche d'un avenir à construire.

Les références littéraires trop présentes m'ennuient.

L'édition est de bonne qualité, ce qui ne gâche rien au plaisir de lire du Michèle Lesbre.

le canapé rouge (suite) :
Tout au long du récit j'avais cette musique en tête :

(Vous connaissez certainement ce classique, à la guitare lancinante).
Car c'est de lenteur dont il s'agit.
Dans une ville parisienne, trépidante, où il n'est question que de lectures, de souvenirs murmurés, ce n'est pas banal.
Un voyage dans un transcontinental, où l'on ne perçoit que les espaces immobiles, n'est pas banal non plus.
Lesbre a cette capacité d'échapper à la normalité, pour rapporter de ses évasions, des mots teintés d'émotion.

Un certain Felloni

Nous sommes à Ferrare en 1943.
Alors qu’il se rend de nuit à son travail à bicyclette, Felloni tombe dans une embuscade dressée par les fascistes.
Allongé dans la neige et vivant ses derniers instants, le jeune homme (20 ans) perçoit se qui se passe autour de lui et replonge dans ses souvenirs, les lumineux et les sombres.
Il pense à la tendresse de sa mère, à son gâteau aux châtaignes, à l'odeur du tabac de son père, à Sandra qu’il aime, au Pô qui "charrie le limon des plaines, les vomissures industrielles, les bruits de vapeur et de ferraille », aux peurs aussi que font naître les exactions des fascistes.
En cette nuit de décembre 43, au pied du château des Este, ils sont onze hommes abattus par les fascistes. Felloni gît parmi les autres corps. Des victimes anonymes sur lesquelles ont tiré un escadron de « rats » pour venger la mort du commandant fasciste de la région de Ferrare.

Michèle Lesbre a fait de Felloni une de ces victimes anonymes de toutes les guerres. Mais Felloni n’a jamais existé en réalité.
Ce personnage de fiction, Michèle Lesbre l’a emprunté à «Une nuit de 43».une nouvelle de Giorgio Bassani (l’auteur du Roman de Ferrare : Le jardin des Finzi-Contini, Les lunettes d’or, …)
Dans «Une nuit de 43». Giorgio Bassani raconte le massacre de onze citoyens fusillés en représailles, une nuit de décembre 1943, devant le fossé qui entoure le château d’Este à Ferrare.

Le texte de Michèle Lesbre, très doux et poétique, orné de dessins de Gianni Burattoni en camaïeu de gris, crée l’atmosphère presque feutrée de cette horrible nuit sur laquelle est tombée une chape de silence… Les miliciens se sont éclipsés, les victimes agonisent dans la neige, les témoins tout autour vivent leur vie sans révolte…dans la peur ?...Quelqu’un pourtant a crié : « Assassins ! »

Très beau...

Si vous vouliez en lire quelques pages, c'est possible: ici