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| Patrick Modiano | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 14:14 | |
| - kenavo a écrit:
L'Horizon Si nos vies sont comme des trains de nuit, Patrick Modiano, aiguilleur céleste, a le pouvoir de les diriger où bon lui semble, vers le bonheur, ou ailleurs. L'horizon est l'un de ses meilleurs livres, familier par ses obsessions temporelles, ses personnages troubles et flottants, cette mélancolie moins douce qu'il n'y parait. Qui d'autre que Modiano a cette précision dans le flou des existences qu'il décrit, lui si doué pour évoquer des atmosphères qu'il en devient entomologiste de l'invisible ? De Paris à Berlin, son train de nuit joue à saute mouton avec les époques, avec la légèreté d'une ballerine ou d'un équilibriste sur un fil duquel jamais il ne choit. Modiano est unique, nous égarant dans les corridors du temps, dans un brouillard persistant, au son d'une mélodie inoubliable, au sein d'un choeur (qui palpite) de personnages d'évanescents paradis...perdus. Il a le désenchantement discrètement lyrique, et on l'aime pour cela. L'horizon n'est rien d'autre qu'un chef d'oeuvre. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:38 | |
| Merci pour ton commentaire.. | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:44 | |
| Un chef d'oeuvre? Forcément Traversey, avec des arguments pareils, je me dis qu'il faut que je me mette à Modiano! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:49 | |
| - odrey a écrit:
- je me dis qu'il faut que je me mette à Modiano!
pas encore lu du Modiano.. aïe, faut remédier à cela j'espère que tu vas trouver quelques titres pour faire connaissance sur ce fil et si cela se trouve tu vas aimer et lire le tout | |
| | | Camille19 Main aguerrie
Messages : 484 Inscription le : 24/06/2009 Age : 34
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:50 | |
| Kenavo et Traversay, vos commentaires me donnent envie de me précipiter à la fnac | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:53 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 8 Mar 2010 - 15:57 | |
| - Camille19 a écrit:
- Kenavo et Traversay, vos commentaires me donnent envie de me précipiter à la fnac
- odrey a écrit:
- Ouai, j'ai honte. Il fait partie de lonnnngue liste des auteurs que je dois découvrir. j'ai déjà noté quelques titre de Modiano. Y'a plus qu'à...
ah non.. faut pas avoir honte.. surtout que mon enthousiasme ne veut pas dire que c'est un auteur à lire absolument,... quoi que en tout cas je te souhaite d'avoir un jour le temps de le découvrir.. et surtout j'espère que tu vas tomber sous son charme.. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 9 Mar 2010 - 11:15 | |
| Entretien Patrick Modiano : "J'oublie ce que j'ai écrit. C'est comme une amnésie"
Le Monde des Livres | 04.03.10 | Marie Desplechin
Au service de presse, chez Gallimard, on m'avait confié au téléphone, sur ce ton de complicité, presque de promesse, qui honore la profession : "Vous allez voir, il y a cette fois quelque chose de tout à fait nouveau..." Du coup, j'étais inquiète. Quoi, du nouveau ? Du nouveau comme tout le monde ?
Et L'Horizon est arrivé et, grâce au Ciel, les promesses étaient vaines : rien de neuf. L'écrivain Jean Bosmans retrouve par fragments le souvenir de Margaret Le Coz, une jeune femme secrète avec laquelle il a partagé, dans sa jeunesse, quelques mois de sa vie. Ils s'étaient rencontrés par hasard, aimés probablement, perdus comme par inadvertance, l'heure est peut-être venue de se rejoindre. Toute la musique est en place, on s'y repère à peine mais on perçoit tout, comme dans un grand jour transparent où l'on se trouverait parfaitement désorienté, pas vraiment malheureux mais perdu. Quarante ans, une trentaine de livres, le temps passe et c'est de plus en plus clair, Modiano lui a faussé compagnie. Il y a longtemps même qu'il s'est fait la malle. Depuis le début. Depuis ce malentendu où, saisi dans les phares du présent, il pouvait passer pour un héritier de Céline, compter parmi les hussards et recevoir un prix Nimier.
Modiano, qui a tant à voir avec l'Histoire, n'a pas grand-chose à faire avec le contemporain. Il ne refuse pas ni ne proteste (pas son genre). Il lui glisse entre les doigts. Le temps auquel il appartient est d'une autre nature. S'il fallait absolument lui chercher un testateur, ce serait plutôt du côté de chez Proust. Encore que. Proust avait fini par le retrouver, le temps. Il est, chez Modiano, à jamais égaré.
Assis à l'autre bout du long canapé rouge, dans son grand bureau cerné de hautes bibliothèques, il commence en hésitant des phrases qui s'amenuisent, se rétrécissent et s'évanouissent. Il se prête aux questions avec une gentillesse candide, et soudain, paraît anxieux. Il a alors ce regard éperdu qui s'arrête un instant sur le vôtre, vous fixe sans vous voir, glisse sur le côté et retourne en dedans. Ce sont des images que tout le monde connaît, elles apparaissent dès les premiers films, elles se répètent au fil des années. Modiano y est comme emprisonné dans la parole, luttant sous l'effet d'un charme toxique. Il y paraît pour moitié princesse ensorcelée, pour moitié écolier à l'examen. Devant l'écran, chacun vole à son secours. On termine les phrases qu'il esquisse, on se réjouit de celles qu'il mène au bout. A force d'inachever, il ouvre entre lui et l'autre un espace rêveur où il le mène et l'abandonne. C'est lui qu'on croit chercher, c'est soi que l'on retrouve.
Drôle de micmac, et qui explique en partie l'affection que lui portent les gens. Une affection qui confond l'auteur avec ses livres, en une seule voix aimée. Lui semble un peu embarrassé d'avoir à répondre d'élans qu'il n'a pas demandés : "C'est bizarre... Quelquefois c'est tellement bizarre... C'est pas tellement lié à un individu précis... Peut-être parce que, je ne sais pas... C'est plutôt que... Comme un meuble qui est là depuis longtemps... C'est la durée... A partir d'un certain âge, on est là depuis longtemps..."
On le disait de Proust : il parlait comme il écrivait, s'embarquant dans des périodes interminables qu'il finissait d'épuiser à force de subordonnées buissonnières. Chez Modiano, l'écriture ressemble à la parole, elle est comme empêchée. Systématiquement minée par un lexique du flou, que dissimule la trompeuse clarté de la syntaxe, et, dans le détail, un art de faussaire. Dans des temps indéterminés, certains individus troubles trafiquent vaguement des trucs bizarres dans quelques endroits louches. D'ailleurs, personne n'est très sûr de leur identité, ils ont peut-être des homonymes. Et tout ça à l'imparfait, pour achever de ruiner l'édifice. Il faut rester très attentif, quand on lit Modiano. On s'y perd sans arrêt. Et ce n'est pas lui qui viendra vous repêcher. Il ne fait pas grand-chose pour accrocher, divertir, retenir. Il poursuit dans l'isolement une quête interminable et qu'il n'a pas voulue.
Il aurait aimé, lui, être l'auteur d'un seul livre : un grand roman d'amour plutôt, à la campagne de préférence. Ecrire l'un de ceux qu'il a aimé lire et se débarrasser, une fois pour toutes, du souci d'écrire. "Un seul livre... ç'aurait été mon rêve. Par exemple Le Guépard... J'ai toujours été fasciné... Il est mort... Après c'était fini... Je pensais qu'il y avait une sorte de sérénité... Qu'on n'avait plus envie... Qu'on était libéré..." Le Guépard, Les Hauts de Hurlevent aussi. "Un seul livre, ça prend une résonance... Moi, c'est pas pareil..."
C'est quand même étonnant. Patrick Modiano (le Patrick Modiano des lettres françaises) parle comme s'il n'était pas le maître de son écriture mais son sujet contrit, parfois consterné. Comme s'il n'avait aucun pouvoir sur ce qui s'exerçait à travers lui, ni même aucun regard. Comme s'il découvrait tout cela avec une stupeur effarée. "On ne peut pas être son lecteur... On est opaque quand on écrit... Alors brusquement quand on parle, on voit des trucs... C'est rare qu'on puisse parler..." Et quand on lui répète à quel point on est heureux de le retrouver dans L'Horizon, il s'inquiète : "Oui c'est toujours le même livre... Ça ne peut pas être autrement... C'est difficile à expliquer... L'impression qu'on ne peut pas faire autre chose..." On évoque alors le retour des thèmes, qui s'organisent au fil des romans, en crescendo, comme dans une seule et même grande composition musicale. On croyait bien faire, c'est pire : "C'est terrible, je le vois maintenant... C'est horrible ce que vous me dites... On ne se rend pas compte... Je ne relis pas, j'oublie ce que j'ai écrit... C'est comme une amnésie... Comme un ressac... Non, pas un ressac... C'est récurrent mais souvent inconscient... Quelquefois c'est un peu gênant, j'oublie complètement..."
Sur le canapé, posée entre nous, une couverture jaune paille fait une tache claire : La Sensation de déjà vu, de Remo Bodei. Le philosophe y étudie "la sensation nette et soudaine d'avoir déjà vécu, dans un passé indéfinissable, des situations absolument identiques". Il dresse l'inventaire de ses différentes approches, neurologique, historique, artistique, métaphysique... Et rapporte - c'est sans surprise - que le surgissement du "déjà vu" se ferait en réaction à des situations de traumatisme. On voudrait pouvoir en citer tout le début (au moins) tant il semble avoir été écrit pour Modiano, l'homme et l'oeuvre.
Là où Proust traçait une cartographie nostalgique mais rassurante du "déjà été", Modiano dessine la géographie déboussolante du "déjà vu". Et non seulement il en fait son matériau, jusque dans sa dimension ésotérique, mais il parvient, de livre en livre, à en créer l'équivalent littéraire. Entrer dans l'oeuvre, c'est tenter de préciser la figure, mais aussi faire l'expérience vertigineuse du temps annulé. "C'est une impression que j'essaie de transcrire... J'ai tout le temps cette impression de transparence... Inconsciemment c'est peut-être ça que je veux fixer... Des choses qui se superposent... Tout un fatras... Des choses qui m'ont intrigué quand j'étais enfant, des choses bizarres de mes parents..." Alors oui, "ça se répète parce que j'essaie sans arrêt de cerner le truc..." Puis il sourit : "J'ai un rêve très bizarre... Prendre tout le truc, faire des coupes, tout mettre ensemble... Mais non ce n'est pas possible..."
Alors certainement, les noms de Jean Bosmans et de Margaret Le Coz, de Bagherian, de Boyaval, d'Yvonne Gaucher et du docteur Poutrel, des villes qu'ils habitent, des rues qu'ils traversent, de leurs secrets mêmes évoquent d'autres noms, et leurs figures nous sont étrangement familières. Si L'Horizon promet une chose, elle est d'abord de l'ordre de l'éternel recommencement. Celui auquel, on le sait bien chez Modiano, on n'a pas d'autre choix que de répondre "oui". C'est tout l'enchantement de L'Horizon. Si vraiment nous devions recevoir un jour "quelque chose de nouveau", c'en serait fini du grand oeuvre. Patrick Modiano aurait "cerné le truc". Il serait "libéré". Enfin. Peut-être. Tant mieux pour lui ? Mais alors, et nous ?
source | |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 9 Mar 2010 - 11:32 | |
| Kenavo, as-tu lu l'entretien du magazine Lire? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 9 Mar 2010 - 11:39 | |
| - Madame B. a écrit:
- Kenavo, as-tu lu l'entretien du magazine Lire?
mouais.. je trouvais que F.Busnel posait de drôles de questions mais bon.. j'imagine que c'est toujours un peu le hic pour toutes ces nouveautés - le journaliste est sensé de demander LA question originale et l'auteur doit se faire tous ses interviews dont j'imagine qu'il n'a plus trop envie après le 2e mais j'aime bien ce que Marie Desplechin a écrit.. non seulement concernant le sujet du livre, mais elle fait un 'portrait' de lui qui est adorable.. | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 15 Mar 2010 - 17:16 | |
| Dans "Le Monde Magazine" n°26, pages 60-61: "Le Paris de Patrick Modiano": cinq lieux de prédilection (photos) accompagnés d'un petit texte de l'auteur | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Dans le café de la jeunesse perdue Lun 15 Mar 2010 - 19:05 | |
| Dans le café de la jeunesse perdue Encore un de ces romans triste dont PATRICK MODIANO a le secret. Cinq chapitres, d'abord deux hommes se souviennent d’une partie de leur jeunesse à Paris, chacun a son chapitre, et comment ils ont rencontré une jeune femme, Louki. Elle raconte son histoire, ou bien ce qu’elle veut bien en dire, dans un autre chapitre. Enfin, son compagnon de ces temps-là donne son aperçu de l’histoire, suivi du chapitre marquant le point d’orgue. Froidement comme sur une table de dissection, chaque personnage raconte ses perceptions ou le peu qu’il sait de Louki. Elle joue la révélatrice des vies des autres, une sorte d’amadou alors qu’elle se débat elle-même contre les fantômes qui ont déjà réussi de peupler sa jeune vie. PATRICK MODIANO fait s'imbriquer les différentes biographies – y compris bien sûr la sienne – pour sortir souverainement les épisodes en nouveautés tel un photographe qui réarrange sans cesse les objets d’une nature morte en créant chaque fois une nouvelle perspective et ainsi une œuvre originale. Une recommandation. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Sam 10 Avr 2010 - 19:35 | |
| oh je viens de finir Horizon. C'est terrible, c'est comme blessure, une plaie, que l'on ne referme pas. C'est comme des portes ouvertes dans lesquelles s'engouffre un froid qui nous glace l'âme. Qui sont-ils? Où vont-ils? tous ces gens que l'on croise? On ne sait pas. Ils gardent leur mystère. Ils sont seuls, loin de nous, loin de tout. Et on est impuissant, on les regarde sans pouvoir les toucher parce qu'on n'en a pas le droit. Il y a du respect pour ces hommes et ces femmes qui habitent ces livres. Il y a du respect pr toutes ses vies. Oui on respecte leur mystère. On ne les définit pas. Ils sont libres et ne nous appartiennent pas. Il n'y a pas de fin, il n'y a pas eu de toute manière de début, tant mieux. C'était mon premier Modiano, j'ai comme un vide dans l'âme. Il manque quelque chose, je suis frustrée. Mais je comprends et je respecte. Je n'ai aucun droit sur ses vies. C'est normal qu'elles m'échappent. C'est beau! Tout nous dire n'aurait eu aucun sens. On ne sait jamais tout. Il n'y a pas de connaissances des êtres. |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Patrick Modiano Sam 10 Avr 2010 - 21:19 | |
| Lara, je n' ai pas encore lu l' Horizon, mais dans la Quinzaine littéraire, le critique Norbert Czarny pense que pour la première fois chez Modiano, le bonheur semble possible. Peut etre as-tu perçu de façon aussi pessimiste ce livre parce que tu ne connaissais pas les autres. Peut etre tu as raison ! "Il était fatigué d' avoir marché si longtemps. Mais il éprouvait pour une fois un sentiment de sérénité, avec la certitude d' etre revenu à l' endroit exact d' où il était parti un jour ; à la meme place, à la meme heure et à la meme saison, comme deux aiguilles se rejoignent sur le cadran quand il est minuit." L' Horizon "Oui, le bonheur est une idée presque neuve chez l' auteur de La petite Bijou ou Un pedigree. Presque puisque le héros d' une jeunesse, s' affranchissant des liens qui les entravaient, des fréquentations douteuses et des petits trafics auxquels ils étaient contraints pour survivre vivaient enfin en paix en atteignant l' age adulte. Jean Bosmans et Margret Le Coz attendront longtemps avat de se retrouver pour vivre enfin l' amour qui les unit. Quarante ans s' écoulent entre le moment de leur première rencontre, dans Paris, et leurs retrouvailles à Berlin. Le titre du roman prend alors tout son sens, l 'horizon se dégage, tout devient imaginable. Norbert Czarny. Extrait de l' article de la Quinzaine: Souvenirs en forme de nuages flottants, n° 1012, 1-15 avril. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Sam 10 Avr 2010 - 21:24 | |
| - Lara a écrit:
- C'était mon premier Modiano, j'ai comme un vide dans l'âme. Il manque quelque chose, je suis frustrée. Mais je comprends et je respecte.
j'aime bien ce que tu en dis.. surtout ce 'vide dans l'âme.. moi je le recherche probablement dans ses livres, je veux me perdre en cours de lecture.. tout comme la plupart des personnages qu'il décrit.. contente que tu as tenté et je te souhaite d'y retourner un jour | |
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| Sujet: Re: Patrick Modiano | |
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| | | | Patrick Modiano | |
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