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| Patrick Modiano | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Sam 10 Avr 2010 - 22:34 | |
| - bix229 a écrit:
- Peut etre as-tu perçu de façon aussi pessimiste ce livre parce que tu ne connaissais pas
les autres. Je penses aussi. Mais je n'ai pas trouvé ça tout à fait pessimiste. Non. J'ai retrouvé la vie, la vie dans ses pages, la vie dite simplement, mais telle qu'elle est. Ce n'est pas toute la vie, mais cela n'en a pas la prétention. C'est un regard sur la vie, un regard discret qui ne s'impose pas. Cela n'a rien de léger, d'écrit pour écrire, ce n'est pas comme ces morceaux de vie d'un Lévi, d'une Pancol, ou que sais-je. Non, le texte possède une dimension supplémentaire, il ne joue pas sur des ressorts préétablis. C'est plus profond. C'est plus intime. On sent une pensée même si la concentration en sentiments est forte. On sent surtout un vécu, une richesse de vie. L'oeil est attentif, calme, il se concentre sur la foule d'inconnus et cherche à la retenir un instant. Oui cet oeil cherche, comme Bosmans cherche à dégager de sa mémoire des individus, à dégager de cette foule des vies, des vies qu'ils aident à s'exprimer malgré l'anonymat constant de la masse et du nombre. L'atmosphère est tout à fait particulière. - Citation :
- rencontre, dans Paris, et leurs retrouvailles à Berlin.
Le titre du roman prend alors tout son sens, l 'horizon se dégage, tout devient imaginable. ] C'est vrai. Il n'y a pas à proprement parler de "fin". Libre à nous des les imaginer par la suite, heureux, ou malheureux ou dans un étant médian, ou encore sujets à des "phases", à des pics de malheur ou de bonheur. C'est la force de cette écriture, de ce livre, que de laisser une part de mystère et de liberté aux personnages, l'auteur lui même semble être spectateur. Il fait preuve d'humilité en reconnaissant à ces personnages une réalité qui dépasse sa propre création. Il ne les enferme pas. Ils sont au-delà du livre. La dernière page tournée ne symbolise pas la mort de Bosmans, mort parce que défini pas une centaine de page et qu'une fois arrivé au mot fin, tout a été dit! Non avec Modiano, le personnage est autonome et même une fois le livre achevé, il peut continuer à vivre, aucune porte n'est fermé, le champs des possibles est au maximum gardé intact! C'est ce qui fait peur même! Mais c'est la vie! Il y a cette abîme, il y a cette absurdité! Je continue, tu continues, on arrête pas quand on en a envie, on ne finit pas proprement sans aucune bavure, non! C'est flou, c'est sinueux! C'est à tâtons que l'on cherche à vivre! - kenavo a écrit:
- Lara a écrit:
- C'était mon premier Modiano, j'ai comme un vide dans l'âme. Il manque quelque chose, je suis frustrée. Mais je comprends et je respecte.
j'aime bien ce que tu en dis.. surtout ce 'vide dans l'âme.. moi je le recherche probablement dans ses livres, je veux me perdre en cours de lecture.. tout comme la plupart des personnages qu'il décrit.. contente que tu as tenté et je te souhaite d'y retourner un jour J'ai Dans le café de la jeunesse perdue, je compte le lire demain! Mais j'ai un peu peur. Apparemment les Modiano se ressemblent, mais pour moi l'idée qui habite ce livre est unique. J'ai peur que le charme se rompt si je ne voie que des pâles copies de l'idée première. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Dim 11 Avr 2010 - 9:36 | |
| pour tout ce que tu as écrit.. on dirait qu'après un Modiano tu en es déjà l'experte.. je suis pleine d'admiration devant ton pouvoir d'analyser de telle sorte un texte - Lara a écrit:
- J'ai Dans le café de la jeunesse perdue, je compte le lire demain!
Mais j'ai un peu peur. Apparemment les Modiano se ressemblent, mais pour moi l'idée qui habite ce livre est unique. J'ai peur que le charme se rompt si je ne voie que des pâles copies de l'idée première. disons, ils se 'ressemblent' sans pour autant effacer l'un l'autre.. peut être en lire deux de suite en deux jours va te faire un peu plus l'effet de te retrouver 'dans le même' livre, mais son talent est aussi celui de donner quand même toujours un autre ressenti à tous ses romans j'aime comparer Le poids du secret d' Aki Shamizaki à Monet et ses tableaux des nymphéas - mais je pense que cela est aussi valable pour Modiano - il s'agit toujours du même sujet, mais ce n'est jamais le même résultat Dans le café de la jeunesse perdue est un bon choix pour continuer avec lui | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 12 Avr 2010 - 21:18 | |
| - kenavo a écrit:
- Dans le café de la jeunesse perdue est un bon choix pour continuer avec lui
ça y'est Kena, je l'ai fini. Bix tu avais raison, et la fin de l'article de la quinzaine littéraire est très juste. L'Horizon ne ressemble pas à Dans le café de la jeunesse perdue. Ici, c'est la mort qui est laissée un suspend. Louki nous a abandonné. Tous ces hommes qui la racontent maladroitement et nous même lecteurs, nous avons tous été abandonnés. Et nous restons seuls. Seuls avec un pan de sa robe de chambre entre les mains, unique chose peut-être de réel qui nous reste d'elle. La neige... oui... la neige. Neigeait-il ce soir là lorsque grisée par la poudre banche elle s'est assise tremblante sur le bord de la vie... Neigeait-il lorsqu'elle a décidé de franchir la frontière du réel en serrant les dents? ! Elle s'est laissée noyer, elle s'est laissée glisser, la neige l'a emportée. Paradis artificiel... Prions pour qu'elle ne recontre jamais de Baudelaire à l'âme noire... Alors que là bas, là bas est laissé, une ligne d'horizon, un espoir, une chance... du moins un doute... Mais un doute qui contient tant de possibles! Peut-être! Peut-être que cette douce torpeur ne mourra pas dans le sang! Peut-être que cette étrange langueur ne finira pas dans un anéantissement de sois! Peut-être qu'ils seront heureux Bosmans et Margret... Qui sait? On retrouve dans les deux livres des éléments qui apparemment sont propre à l'univers de l'écrivain, je les ai relevé avec tendresse.(La folle foule de noms de rues, la moleskine, l'astrologie, les photomatons, les sciences occultes, des femmes tjrs fuyantes qui ont besoins d'être protégées, le même mystère, les mêmes silences, les même ellipses, les cahiers clairefontaines, les écrivains ratés, le même sentiment d'impuissance face aux mots, la même douce nostalgie...) Le souvenir est une danse lente, Modiano ne cherche pas à en sortir, homme des zones neutres il s'y complaît avec nostalgie. Il "martyrise à plaisir sa mémoire" comme dirait Aragon. Je suis heureuse de ne pas m'être trompée sur la délicatesse de cet homme. "(...) Je l'ai regardé qui s'éloignait vers Neuilly et le bois de Boulogne, d'une démarche de plus en plus lente, comme pour laisser à quelqu'un l'occasion de la retenir. J'ai pensé qu'elle ne reviendrait plus au Condé et que je n'aurais plus jamais de ses nouvelles. Elle disparaîtrait dans ce que Bowing appelait "anonymat de la grande ville", contre quoi il prétendait lutter en remplissant de noms les pages de son cahier.(...)" Et toi Modiano, n'est-ce pas tes points fixes tous ces livres que tu écris... Combien de gens as-tu sauvé de l'oubli.... Combien de gens as-tu rattaché à la vie. "Dans cette vie qui vous apparaît quelquefois comme un grand terrain vague sans poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuite et les horizons perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre pour n'avoir plus l'impression de naviguer au hasard. Alors, on tisse des liens, on essaye de rendre plus stables des rencontres hasardeuses. Au milieu de la table basse, un grand cendrier jaune qui portait l'inscription: Cinzano. Et un livre broché dont le titre était: Adieu Focolara. Zannetacci. Jean-Pierre Chourreau Cinzanno. Jacqueline Delanque. Mairie de Neuilly. Focolara. Et il fallait cherché un sens à tout cela..." Un sens... c'est l'affaire de toute une vie que de trouver un sens à tout cela. Y arrive-t-on jamais?... "Ce n'est pas cela, disait-elle, la vraie vie. Et quand il lui demandait en quoi consistait au juste la VRAIE VIE, elle haussait les épaules sans répondre, comme si elle savait qu'il ne comprendrait rien à ses explications. Et puis elle retrouvait son sourire et sa gentillesse et elle s'excusait presque de sa mauvaise humeur. Elle prenait un air résigné et elle lui disait qu'au fond tout cela n'était pas bien grave. Un jour, peut-être, il comprendrait ce qu'était la VRAIE VIE." Comme tu le dis si bien "on ne vieillit pas. Avec les années qui passent, beaucoup de gens et de choses finissent par vous apparaître si comique et si dérisoires que vous leur jetez un regard d'enfant." Un enfant... tu l'es resté, c'est pour ça que j'ai une si grande facilité à te tutoyer. Ce que j'aime particulièrement c'est ce respect de l'autre, ce respect de tes personnages. Tu acceptes qu'ils ne t'appartiennent pas, pas plus qu'un être humain ne t'appartiendrait. ""C'est idiot, ce que je vous dis... Il n'y a rien à comprendre... Quand on aime vraiment quelqu'un, il faut accepter sa part de mystère.. Et c'est pour ça qu'on l'aime... Hein, Roland? ..." Il a démarré brusquement, sans doute pour couper court à son émotions. Et à la mienne. Il a eu le temps de me dire: "A très vite, Roland."" Et pourtant... et pourtant "on essaye de créer des liens." "J'ai sorti de ma poche l'enveloppe et j'ai regardé longuement les deux photomatons. Où était-elle maintenant? Dans un café, comme moi, assise toute seule à une table? Sans doute la phrase qu'il avait prononcé tout à l'heure m'avait donné cette idée: "on essaye de créer des liens..." Rencontres dans une rue, dans une station de métro à l'heure de pointe. On devrait s'attacher l'un à l'autre par des menottes à ce moment-là. Quel lien résisterait à ce flot qui vous emporte et vous fait dériver? Un bureau anonyme où l'on dicte une lettre à une dactylo intérimaire, un rez-de-chaussée de Neuilly dont les murs blancs et vides évoquent ce qu'on appelle "un appartement témoin" et où l'on ne laissera aucune trace de son passage... Deux photomatons, l'un en face de l'autre, l'autre de profil... Et c'est avec ça qu'il faudrait créer des liens?" Quelque chose me dit que Modiano c'est un peu ça: "Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L'EterneL Retour." Qu'importe! C'est si beau...
Dernière édition par Lara le Lun 12 Avr 2010 - 21:31, édité 1 fois |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 12 Avr 2010 - 21:31 | |
| - Lara a écrit:
- C'est si beau...
tout comme ton commentaire... MERCI | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 12 Avr 2010 - 21:34 | |
| Oh oui, quel beau commentaire Lara. Il faut absolument que je relise Modiano pour ne pas rester sur ma seule et unique lecture qui m'avait moyennement plue. Vous me donnez tous très envie d'explorer un peu plus. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Lun 12 Avr 2010 - 23:58 | |
| Je suis heureuse que mon commentaire vous ai apporté quelque chose.
Plus haut Evelyne faisait le rapprochement entre Modiano et Verlaine. Je suis assez d'accord émotionnellement! Je vous épargne les sanglots longs des violons de l'automne, mais pourtant il y a de ça! Cette langueur surtout! Je ne vais pas me lancer dans une explication, j'échouerai surtout s'il s'agit de poésie. Je vous laisse apprécier avec un poème peut-être un peu moins connu.
Langueur Je suis l’Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D’un style d’or où la langueur du soleil danse. L’âme seulette a mal au cœur d’un ennui dense, Là-bas on dit qu’il est de longs combats sanglants. Ô n’y pouvoir, étant si faible aux vœux si lents, Ô n’y vouloir fleurir un peu cette existence ! Ô n’y vouloir, ô n’y pouvoir mourir un peu ! Ah ! tout est bu ! Bathylle, as-tu fini de rire ? Ah ! tout est bu, tout est mangé ! Plus rien à dire ! Seul, un poème un peu niais qu’on jette au feu, Seul, un esclave un peu coureur qui vous néglige, Seul, un ennui d’on ne sait quoi qui vous afflige !
Verlaine |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 8:21 | |
| Bravo pour l'inspiration Lara! Et très contente que Le café de la jeunesse perdue t'ait transportée aussi loin... J'avoue que le dernier L'Horizon m'a beaucoup moins marquée et mon com' risque d'être bien terne à côté du tien Je me contente juste de recopier celui posté sur le blog d'une amie (le mien de com hein!) L'HorizonL'histoire est encore (ce n'est pas un scoop) très modianesque! un écrivain sexagénaire cherche dans ses fragments de mémoire ce qui pourrait expliquer la disparition de la fille dont il était amoureux à près de 20ans et explore à nouveau les pistes ou les indices qui se cacheraient dans "les plis du temps" - Citation :
- Depuis quelque temps Bosmans pensait à certains épisodes de sa jeunesse, des épisodes sans suite, coupés net, des visages sans nom, des rencontres fugitives. Tout cela appartenait à un passé lointain, mais comme ces courtes séquences n’étaient pas liées au reste de sa vie, elles demeuraient en suspens, dans un présent éternel. Il ne cesserait de se poser des questions là-dessus, et il n’aurait jamais de réponse.
L'atmosphère est toujours très feutrée, le ton un peu distant du fait de la 3 ème personne, les amoureux plutôt dépassionnés. On est dans ce flou si caractéristique et les personnages me sont apparus là encore bien perdus, hésitants, difficiles à saisir en tout cas, ce qui est bien sûr voulu par l'auteur. On reste dans le non dit car les mystères restent entiers, l'angoisse jamais tout à fait éteinte et même si, comme l'annonce le titre, une lumière semble percer dans cet horizon, je dois dire que malgré le charme indiscutable, je suis restée plus "en dehors" que les autres fois. Extrait: - Citation :
- Il avait toujours imaginé qu'il pourrait retrouver au fond de certains quartiers les personnes qu'il avait rencontrées dans sa jeunesse, avec leur âge et leur allure d'autrefois. Ils y menaient une vie parallèle, à l'abri du temps... Dans les plis secrets de ces quartiers-là, Margaret et les autres vivaient encore tels qu'ils étaient à l'époque. Pour les atteindre, il fallait connaître des passages cachés à travers les immeubles, des rues qui semblaient à première vue des impasses et qui n'étaient pas mentionnées sur le plan. En rêve, il savait comment y accéder à partir de telle station de métro précise. Mais, au réveil, il n'éprouvait pas le besoin de vérifier dans le Paris réel. Ou plutôt, il n'osait pas...
NB Décidement la sélection Inter cette année semble privilégier l'errance, les retours sur le passé, les contours imprécis. Celui-ci aura au moins le mérite de nous faire sentir en pays connu | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 10:05 | |
| - aériale a écrit:
On reste dans le non dit car les mystères restent entiers, l'angoisse jamais tout à fait éteinte et même si, comme l'annonce le titre, une lumière semble percer dans cet horizon, je dois dire que malgré le charme indiscutable, je suis restée plus "en dehors" que les autres fois. Chacun a sa petite musique modianesque dans l'oreille. Il m'est arrivé de trouver la mélodie un peu convenue dans le passé (j'ai lu 24 romans de lui, normal d'être parfois un peu moins emballé). Dans L'horizon, j'ai été très sensible à l'ajout de nouvelles tonalités dans ladite musique. Ca reste assez ténu et entre être dedans ou en dehors, il y a l'épaisseur d'une feuille. Lara et Modia, une grande histoire d'amour commence ? Tu as raison de faire une pause, un Modiano ça se déguste comme un grand crû avec recueillement. D'ailleurs, j'ai mis ses livres à la cave, ils vieillissent bien (je plaisante à peine). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 10:36 | |
| - aériale a écrit:
- NB Décidement la sélection Inter cette année semble privilégier l'errance, les retours sur le passé, les contours imprécis
Il faut que j'aille jeter un coup d'oeil. - traversay a écrit:
- Tu as raison de faire une pause, un Modiano ça se déguste comme un grand crû avec recueillement. D'ailleurs, j'ai mis ses livres à la cave, ils vieillissent bien (je plaisante à peine).
De toute manière je n'ai pas le choix, je n'ai pas d'autres Modiano en stock. Je lirai sûrement Rue des boutiques obscures un de ces jours. Mais là je préfère prendre le large avec un livre différent, autrement je vais finir par devenir aussi flou que ces personnages. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 10:47 | |
| Je suis d'accord avec toi Aériale que L'Horizon est très modianesque - mais scoop il y a quand même - Spoiler:
pour le première fois un de ses personnages atteint l'âge que l'auteur a pour le moment - dans les autres livres tous ses héros sont jeunes.. très jeunes.. et la fin qui peut se voir comme 'heureuse' et plein d'espoir - du jamais vu chez lui!!
- traversay a écrit:
- (j'ai lu 24 romans de lui, normal d'être parfois un peu moins emballé)
de même pour moi.. et quand même je ne me lasse jamais.. probablement trop inconditionnelle - Lara a écrit:
- Je lirai sûrement Rue des boutiques obscures un de ces jours.
ah oui.. trop bon... - Lara a écrit:
- autrement je vais finir par devenir aussi flou que ces personnages.
| |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 14:43 | |
| L'enthousiasme de Lara me fera tenterl l' un de ses livres dans quelque temps.
Par lequel commencer ? des suggestions ?
merci | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 15:00 | |
| - Bédoulène a écrit:
- L'enthousiasme de Lara me fera tenterl l' un de ses livres dans quelque temps.
Par lequel commencer ? des suggestions ?
merci Le premier à m'avoir emballé était Villa Triste et plus récemment j'avais adoré l'ambiance de La Petite Bijou, d'autant plus que je connais bien le quartier de Vincennes qu'il évoque dans ce roman où on accompagne une jeune femme qui pense avoir reconnu sa mère, depuis longtemps disparue, sur le quai du métro. L'un des plus accessibles à mon avis et plein de cette magie qu'on retrouve de livre en livre. Je n'en ai lu qu'une petite dizaine et suis heureux d'avoir encore la cave de Traversay à visiter! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 15:31 | |
| - Bédoulène a écrit:
- L'enthousiasme de Lara me fera tenterl l' un de ses livres dans quelque temps.
Par lequel commencer ? des suggestions ?
merci Pourquoi pas par le premier : La place de l'Etoile ? | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 15:38 | |
| Oui, je pense aussi qu' il vaut mieux commencer par l' un des premiers Bédou... Après tout son dernier livre marque l' évolution de Modiano et un changement, un espoir. Pour Lara, c' est trop tard... mais ce n' est pas un problème ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Patrick Modiano Mar 13 Avr 2010 - 16:16 | |
| - Bédoulène a écrit:
- L'enthousiasme de Lara me fera tenterl l' un de ses livres dans quelque temps.
Par lequel commencer ? des suggestions ?
merci Heureuse de t'avoir donner envie de le lire Bédou! Je te laisse entre les mains des experts, ils seront te conseiller mieux que moi! - bix229 a écrit:
- Pour Lara, c' est trop tard... mais ce n' est pas un problème !
Non. Je ferai le chemin en sens inverse! |
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