Patrick Modiano

Merci pour ces informations!

Faudrait peut-être que j'y jette un coup d'oeil un jour à Modiano, si ça se trouve cet univers pourrait me plaire.

Nezumi a écrit:

Faudrait peut-être que j'y jette un coup d'oeil un jour à Modiano, si ça se trouve cet univers pourrait me plaire.

au moins un essai ne ferait pas de mal

J'ai aussi lu Lectures de Modiano, si c'est pour offrir à quelqu'un qui adore son univers, je pense que tu ne peux pas te tromper en l'offrant, Nezumi

Bon, faut avouer, je suis gaga pour cet auteur.. mais je suis encore tout à fait dans les 'normes' d'après ce que je viens de voir sur ce blog: Le réseau Modiano

(bien que je me suis achetée ce livre de lui, Dans la peau de Modiano )

et ce qui est vraiment trop bien: il a déjà fait la carte pour faire le tour à travers Paris avec les romans de Modiano: Paris avec Modiano

kenavo a écrit:

Bon, faut avouer, je suis gaga pour cet auteur.. mais je suis encore tout à fait dans les 'normes' d'après ce que je viens de voir sur ce blog: Le réseau Modiano

(bien que je me suis achetée ce livre de lui, Dans la peau de Modiano )

et ce qui est vraiment trop bien: il a déjà fait la carte pour faire le tour à travers Paris avec les romans de Modiano: Paris avec Modiano

Tu nous diras tes impressions sur ce livre,kenavo ? Je l'ai vu hier à la librairie....mais je suis restée raisonnable !!

Noémie a écrit:

Tu nous diras tes impressions sur ce livre,kenavo ?

ah oui, certainement

animal a écrit:

Chien de printemps
Il semble que ce ne soit pas conseillé Chien de printemps pour faire connaissance avec l'auteur, c'est bien possible, n'empêche moins "marqué" que d'autres textes, c'est pour ses petites différences que je m'en souviendrais et pour les petites billes en plus qu'il semble donner sur cet univers.

Et c'est pourtant par celui-ci que j'ai débuté. Livre court lu d'une traite ou presque hier après-midi à l'heure de la sieste.

En 1992, le narrateur – écrivain de son état (l'auteur lui-même en fait) –, retrouve une vieille photo datant de près de 30 ans qui le plonge dans des souvenirs depuis longtemps oubliés. Au printemps 1964, alors âgé de 19 ans, il a connu un photographe de l’agence Magnum : Francis Jansen. Nombreux souvenirs concentrés sur une courte période puisque l’homme quitte brutalement l’Europe sans prévenir personne et pour ne plus y revenir.
Le narrateur qui semble éprouver une sincère fascination pour le photographe, entreprend d’inventorier le travail de ce dernier. Cette proximité lui permet d’être le témoin de cette vie de bohème que mène l’homme. Il nous confie ses souvenirs sans jamais porter le moindre jugement.

L’idée de départ est très simple, le ton et l’écriture sobre et sans fioriture. Un livre court et que j’ai trouvé bien construit mais qui ne m’a jamais réellement passionné. Je ne suis jamais vraiment entré dedans même si je ne me suis pas ennuyé. Je lirai au moins un autre livre de Modiano pour me faire une idée plus précise du personnage, de son style.

A creuser... un jour !

J'ai lu Rue des boutiques obscures... et j'ai été un peu déçue. J'ai apprécié ma lecture mais je n'ai pas retrouvé le charme du Café de la jeunesse perdue, qui m'avait vraiment envoutée. Il manque le petit "je ne sais quoi" de plus qui crée toute la magie. Deuxième "déception" après Dora Bruder, mais je persiste je ne peux quand même pas adorer un seul livre de cet auteur et aucun des autres ! le prochain sera donc Villa triste

Camille19 a écrit:

J'ai lu Rue des boutiques obscures... et j'ai été un peu déçue. J'ai apprécié ma lecture mais je n'ai pas retrouvé le charme du Café de la jeunesse perdue, qui m'avait vraiment envoutée. Il manque le petit "je ne sais quoi" de plus qui crée toute la magie. Deuxième "déception" après Dora Bruder, mais je persiste je ne peux quand même pas adorer un seul livre de cet auteur et aucun des autres ! le prochain sera donc Villa triste

en effet étrange.. si je me rappelle bien, Rue des boutiques obscures était mon 2e livre de Patrick Modiano, et je trouvais que cela dégageait plein de son 'atmosphère'.. je l'ai relu entretemps et c'est un de mes favoris, même un de ceux que je recommande pour entrer dans son univers

si Villa triste ne te plait pas, tu peux abandonner (mais, cela ne se passe pas à Paris, un des rares livres de lui qui sort de Paris), j'adore ce livre.. et encore plus l'adaptation en film
Bonne lecture

L'horizon

Résumé :


Le point de départ : un nom Mérové qui, sans le rechercher, permet à BOSMANS d’entrouvrir sa mémoire et de faire ressurgir le souvenir d’Elisabeth LE COZ avec qui il a eu une aventure sentimentale. Tous les deux étaient poursuivis et traqués ; Elle par un certain Boyaval ; lui, par sa mère et son amant qui lui réclamaient tout le temps de l’argent. Ses errances dans Paris sont prétextes à souvenirs qu’il note sur un carnet de moleskine noir.
Sa quête le mènera jusqu’à Berlin, ville natale de la bretonne Margaret.


Mon opinion :

On voit apparaître ce couple falot, presque fantomatique au milieu de personnages à caractères affirmés. Beaucoup de silences entre les lignes, beaucoup de non-dits. C’est un livre en pointillé, entre souvenirs et « vraie vie »

En lisant ce bouquin, j’ai eu l’impression de réendosser un vieil habit usé mais si confortable. L’écriture est fluide malgré tous ces souvenirs qui surgissent. Tout semble aller de soi. On ne peut faire autrement que de se laisser porter par les mots. Le temps disparait, le monde est ouaté. Il y a toujours une certaine nostalgie dans les romans de Modiano. La fin laisse entrevoir une foultitude de solutions, la porte reste ouverte….. à de futurs souvenirs ?

J'ai lu Dora Bruder et c'est sans conteste le livre de Modiano que j'ai préféré. Plus intéressant et vivant que "rue des boutiques obscures" ou "Pedigree". Cette recherche approfondie d'une jeune fille que Modiano ne connaît pourtant pas, cette description de cette fille dont il fait le "symbole"de toutes les femmes juives, de toutes les personnes juives pendant la dernière guerre m'a durablement impressionnée.

Dans le Café de la Jeunesse perdue

Le Condé : un petit café du quartier de l’Odéon à Paris – Rive gauche. S’y retrouve une clientèle d’habitués, clientèle bigarrée ayant néanmoins un point commun : ce sont des gens perdus. Perdus pour la Société (avec un S majuscule). Des marginaux, sans horaires. Des écrivains, des étudiants. Des intellectuels.
Quatre narrateurs se succèdent pour nous parler de ce café. Mais surtout du personnage de Louki, autour de laquelle le roman s’articule. Louki fille mystérieuse d’abord, puis Louki fille de sa mère, Louki jeune épouse de son mari pâlot, Louki amante… Chaque intervenant conte l’histoire de la jeune femme. Tout au moins ce qu’il en connaît, ou ce qu’il croit savoir. Louki elle-même intervient pour démêler un peu l’écheveau.
Histoire difficile à résumer. Histoire qui doit être lue, qui doit se vivre. Une atmosphère extraordinaire se dégage de ce très beau roman. Ambiance surannée du Paris des années 60.
Une très belle écriture qui m’a vraiment enchanté : sobre, épurée de tout le superflu. Ce second livre que je lis de Modiano tranche avec le premier qui m’avait laissé de marbre (Chien de Printemps). Un rendez-vous réussi que je craignais beaucoup de manquer à nouveau. Il n’en fut rien et je suis particulièrement heureux de ce très bon moment de lecture.

Harelde, c'est normal, c'est Modiano !!

Je dirais même plus : c'est Modiano. Et le premier que tu avais lu est l'un des moins bons.

traversay a écrit:

Et le premier que tu avais lu est l'un des moins bons.

Ah !
De bon augure pour la suite.

Ce matin, on m'a conseillé de poursuivre ma quête avec Les Boulevards de ceinture.