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| Richard Fleischer | |
| | Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Richard Fleischer Mer 27 Avr 2016 - 22:16 | |
| Richard Fleischer (1916 -2006) - Citation :
- Formation
Après des études en médecine à l'université de Brown, Richard Fleischer suit les cours du département dramatique de Yale. En 1942, employé à la compagnie RKO-Pathé de New York, il rédige des critiques hebdomadaires de films et réalise des courts métrages et des montages de vieux films muets. Son premier long métrage, Child of divorce (1946), évoque le drame du divorce.
Carrière au cinéma La filmographie de Richard Fleischer est très éclectique : passionné de cinéma, ce réalisateur aborde tous les genres, brossant des tableaux sans complaisance de l'Amérique : So this is New York (1948), une comédie, présente les aventures newyorkaises d'une famille originaire du Midwest. En 1952, il s'attaque au thriller : dans L'Enigme du Chicago Express, deux agents fédéraux emmènent la veuve d'un gangster témoigner. Murés dans des atmosphères étranges, ses personnages sont souvent en proie à de violents affrontements. Richard Fleischer est sélectif dans son choix d'acteurs : perfectionniste, il exige des interprètes au talent confirmé. Pour Les Vikings (1958), film d'aventures, Kirk Douglas interprète le rôle principal. Dans son film religieux Barabbas (1961), Anthony Quinn tient la vedette. Toujours partisan de la variété, mais persévérant dans une exigence formelle inflexible, il réalise, après le western Duel dans la boue (1958), une comédie musicale à gros budget, L'Extravagant Docteur Dolittle (1967). Deux de ses thrillers psychologiques sont incontournables : L'Etrangleur de Boston (1968), où Henry Fonda enquête sur une série de meurtres, et 10 Rillington place (1970), qui retrace l'histoire du meurtrier Christie à Londres, en 1944. Dans un entretien accordé au Film idéal en mars 1964, Richard Fleischer précisait : " Je dois dire que je ne suis pas adepte de la violence, mais il doit y avoir quelque chose de caché en moi, car je me trouve toujours engagé dans des films très violents. "
Autres activités En 1937, Richard Fleischer monte une troupe de théâtre, les Arena Players. Peu de temps après, il devient metteur en scène au théâtre Hilltop de Baltimore. En 1945, il réalise un documentaire, Dress parade, sur l'histoire de la mode. Il est également producteur de Laterna magika (1964), interprété par une troupe tchèque, et de Betty Boop (Steve Moore, 1994). Il dirige un café-théâtre dans le Rhode Island. En 1994, il publie son autobiographie, Just tell me when to cry.
Prix Grand Prix, 1974 au Festival International du Film Fantastique (Avoriaz) pour le film : Soylent green, 1973 source : cinéma encyclopédie bifi.frFilmographie :1946 : Child of Divorce 1947 : Mon chien et moi (Banjo) 1948 : Bodyguard 1948 : So This Is New York 1949 : Make Mine Laughs 1949 : L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly) 1949 : Le Pigeon d'argile (Clay Pigeon) 1950 : Armored Car Robbery 1951 : Fini de rire (His Kind of Woman) (non crédité) 1952 : Sacré printemps... (The Happy Time) 1952 : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin) 1953 : Arena 1954 : Vingt mille lieues sous les mers (20.000 Leagues Under the Sea) 1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) 1955 : Les Inconnus dans la ville (Violent Saturday) 1956 : Bandido caballero (Bandido) 1956 : Le Temps de la colère (Between Heaven and Hell) 1958 : Les Vikings (The Vikings) 1959 : Le Génie du mal (Compulsion) 1959 : Duel dans la boue (These Thousand Hills) 1960 : Drame dans un miroir (Crack in the Miror) 1961 : Le Grand Risque (The Big Gamble) 1962 : Barabbas 1966 : Le Voyage fantastique (Fantastic Voyage) 1967 : L'Extravagant docteur Dolittle (Doctor Dolittle) 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) 1969 : Che ! 1970 : Tora! Tora! Tora! 1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place) 1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run) 1972 : Terreur aveugle (Blind Terror) 1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions) 1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead) 1973 : Soleil vert (Soylent Green) 1974 : Mr. Majestyk 1974 : Du sang dans la poussière (The Spikes Gang) 1975 : Mandingo 1978 : Le Prince et le Pauvre (Crossed Swords) 1979 : Ashanti 1980 : Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) 1983 : La Force de vaincre (Tough Enough) 1983 : Amityville 3D - Le démon 1984 : Conan le Destructeur (Conan the Destroyer) 1985 : Kalidor, la légende du talisman (Red Sonja) 1989 : Call from Space Il y a des choses qui traînent sur le forum que j'irai récupérer et j'ajouterai prochainement un petit commentaire sur The New Centurions. Et puis quand on regarde la filmographie ça vaut bien un fil. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Richard Fleischer Mer 27 Avr 2016 - 22:35 | |
| Best-of, synthèse et jeux de mots, mis bout à bout ça confirme la bonne idée du fil non ? - traversay a écrit:
Le traquenard (Trapped, Richard Fleischer, 1949). Il y eut une mode, à la fin des années 40, du film de gangsters vus façon documentaire, c'est à dire en suivant pas à pas, de manière didactique l'enquête policière. Fleischer signe ici une série B nerveuse et efficace sans le supplément d'âme que pouvait donner Anthony Mann, à la même époque, dans La brigade du suicide ou Marché de brutes. - traversay a écrit:
L'étrangleur de Boston (The Boston Strangler, Richard Fleischer, 1968). Une histoire vraie de serial killer à marquer d'une pierre blanche dans la carrière erratique de Richard Fleischer. La première heure, soit l'enquête policière, n'a rien d'exaltant et Fleischer use et abuse du split-screen (peu courant à l'époque). Le film devient passionnant avec l'affrontement verbal et psychologique entre Tony Curtis (méconnaissable et magistral) et Henry Fonda (sobre). Quand le schizo freine, le policier accélère : troublant. - traversay a écrit:
Terreur aveugle (See no Evil/Blind Terror, Richard Fleischer, 1971) Une jeune femme aveugle est traquée par un psychopathe qui a massacré sa famille. Tourné en Angleterre pour une bouchée de pain, ce slasher avant la lettre est remarquablement mis en scène par Fleischer avec une caméra subjective pour suivre le tueur. Mia Farrow est comme toujours immense dès qu'il s'agit de jouer la terreur. D'autant plus quand elle est aveugle. Une série B qui vaut bien des A.
- traversay a écrit:
Mon chien et moi (Banjo, Richard Fleischer, 1947) Deuxième film de Richard Fleischer qui fait ses gammes. Banjo est un chien. De marque indéterminée, entre setter et dalmatien. Setter moins le quart, peut-être. Il appartient à une petite orpheline qui doit emménager chez sa tante. Plutôt du genre collet-monté (la tante, pas le chien). C'est tellement mignon, tellement adorable que les larmes vous montent aux yeux. Sérieux ! Avec Jacqueline White (kiça ?), qui ne cabotine pas. Ouaf !
- traversay a écrit:
La fille sur la balançoire (The girl in the red velvet swing, Richard Fleischer, 1955) Toute la flamboyance du technicolor dans ce drame écarlate tiré d'une célèbre affaire du début du XXe siècle (que Chabrol reprit dans La fille coupée en deux). Censure oblige, Fleischer ne put que suggérer la passion perverse entre le vieux Ray Milland et la jeune et superbe Joan Collins. Farley Granger y trouve pour sa part l'un de ses meilleurs rôles. Un très bon film, qui aurait pu accéder au rang de chef d'oeuvre si le cinéaste avait eu l'opportunité d'accentuer le malaise de cette histoire malsaine. La dernière scène, qui justifie le titre du film, est en tous cas inoubliable.
- traversay a écrit:
L'énigme du Chicago Express (The narrow margin, Richard Fleischer, 1952) Une série B bien sur ses rails, qui se déroule entièrement dans un train. Un policier, un appât, des tueurs, un témoin à protéger. Fleischer compense la faiblesse des moyens par une mise en scène inventive et une orchestration magistrale des rebondissements. Ca roule !
- traversay a écrit:
Barabbas (Barabba, Richard Fleischer, 1962) Belle adaptation du livre de Pär Lagerkvist. Un péplum, oui, mais qui se situe dans la frange supérieure du genre, le carton-pâte étant délaissé au profit d'une tentative de réalisme plutôt réussie. Peu de scènes d'action, mais brillantes, celles des jeux du cirque en particulier. Le personnage de Barabbas est fascinant, interprété par un excellent Anthony Quinn. La distribution a fière allure : Palance, Gassman, Borgnine, Mangano.
- Marko a écrit:
- Vu plus ou moins par hasard sur TCM (rediffusion Vendredi 26 mars 18h45), L'étrangleur de Boston de Richard Fleischer (1968) avec un étonnant Tony curtis et Henry Fonda.
Très bonne surprise que ce film au format scope, aux belles couleurs, au montage et découpage résolument "moderne" avec l'utilisation du split screen qui rappelle certains Hitchcock.
Le scénario est assez élaboré avec le déroulement de cette enquête qui mobilise policiers et journalistes autour d'une série de meurtres par étranglement illustrant le fait divers bien réel. David Finscher a du s'en inspirer pour "Zodiac". Le film bascule en accompagnant le meurtrier, Tony Curtis, dans une troublante spirale de folie dont le dénouement rappelle étrangement le "Psychose" d'Hitchcock, 8 ans après. Il y est question de dédoublement de personnalité à une époque où les personnalités multiples commençaient à être à la mode. Et même si tout cela n'est pas très crédible scientifiquement, Tony Curtis offre une prestation convainquante. A voir pour les amateurs de thrillers hitchcockiens.
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| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Richard Fleischer Mer 27 Avr 2016 - 22:49 | |
| vu il y a quelques mois l'étrangleur de Boston et Barabbas, il y a un certain temps Banjo, celui avec Mia Farrow il y a aussi un certain temps, pour les autres faudrait que je revois la bande annonce
et oui ça confirme ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Richard Fleischer Jeu 28 Avr 2016 - 21:38 | |
| The New Centurions / Les flics ne dorment pas la nuit (1972) Avec George C. Scott (<- Patton !) et Stacy Keach, basé sur un roman d'un ancien policier Joseph Wambaugh Un film qui suit sur quelques années trois jeunes policiers qui travaillent dans le même commissariat et se croisent de temps en temps. Petits nouveaux donc accompagnés par de vieux briscards qui attendent la retraite. Un étudiant en droit, un jeune issu de l'immigration, les vies de familles qui se décousent et les risques du métier. Ca ne révolutionne pas le genre et suit un déroulement attendu mais on ne tombe jamais dans le 'buddy movie' ou dans le noir forcé. Il n'y a pas non plus d'enquête de fond. On suit avec des moments où on s'en détache nos policiers. La routine, la colère, la peur, l'adrénaline, la camaraderie et en arrière plan la rue. Une rue avec ses criminels et leurs victimes, avec ses oubliés aussi. A se demander si les policiers ne sont pas eux aussi des oubliés. Vivant leur boulot peut-être de trop près dans un temps qui file trop vite entre l'habitude et la mélancolie. Et la vraie peur que ça s'arrête. Question pas si simple de la place de l'individu, le boulot, les relations, la place dans la société, dans un groupe. Le genre de film discrètement vraiment pas mal servi par de très bons acteurs. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Richard Fleischer Ven 29 Avr 2016 - 8:41 | |
| vu aussi mais il y a un certain temps, de bons acteurs et le duo vieux/jeune est toujours intéressant dans ce genre de film | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Richard Fleischer Ven 29 Avr 2016 - 12:58 | |
| le mélange d'admiration (ce n'est pas non plus ça d'ailleurs) et de distance me fait même trouver ça plus intéressant que la moyenne du thème. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Richard Fleischer Lun 25 Juil 2016 - 22:32 | |
| Tora ! Tora! Tora! (1970) Pour éviter certaines redites comme la simili présentation du film, je vous renvoie au fil Kinji Fuksaku qui a réalisé la partie japonaise de l'affaire. Dans cette partie américaine sur quoi pourrait-on mettre l'accent ? L'idée du ratage bureaucratique partiellement compensé par le bon sens et le sens de l'action de l'homme d'action justement, même si derrière un bureau. En tout cas il y a quelque chose d'étonnant à l'ampleur donnée à cette défaite, parce qu'ici on n'est pas vraiment dans l'absolue traîtrise démoniaque de l'ennemi on se tient plus au bord de l'imprévoyance, et même plus au bord de l'imprévoyance que dans le refus de croire que les choses peuvent arriver. Les séquence "bureau et ambassade" au classicisme ouvertement pittoresque sans perdre complètement de vue la lourdeur des responsabilités et un regard sur des dysfonctionnement de principes (le président hors de la liste des personne au courant des messages décodés de l'ambassade du Japon ???) jouent le contraste avec l'attaque qui reprend elle aussi des repères factuels historiques tout en misant sur un ahurissant spectacle qui ne lésine ni sur les moyens ni sur les acrobaties. Fort ! Pas mal ce film, et intéressant vu de ce côté là aussi. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Richard Fleischer Mar 26 Juil 2016 - 0:14 | |
| C'est terrible tous ces films qu'on manque et qu'on ne rattrapera peut-être jamais. Tu fais bien d'en sauver quelques uns de temps à autres. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Richard Fleischer Mar 26 Juil 2016 - 7:00 | |
| On fait ce qu'on peut. Il y a ce qu'il faut de plaisir dans ces films. Comme dans Première victoire pour rester sur Pearl Harbor on a de "gros films" qui ne sont pas va-t-en guerre. Il y a la volonté d'avoir des scènes fortes mais ça reste sous-tendu par un sens du drame (différent dans les deux films d'ailleurs). C'est "classique", peut-être bien dans la "monoforme" comme dirait Peter Watkins mais il y a des choses à voir dedans. Et puis rien que ça (qui n'est rien du tout en comparaison du reste) on ne le ferait plus sans images de synthèse et c'est à mon avis bien dommage : | |
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| Sujet: Re: Richard Fleischer | |
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| | | | Richard Fleischer | |
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