Nos lectures de mai 2016

jack-hubert bukowski a écrit:

Vous potassez tous deux vos classiques à ce que je vois... J'apprécie les lectures classiques, mais c'est important d'équilibrer avec de la poésie moderne et actuelle pour savoir où est rendue la poésie de nos jours...

A vrai dire, je ne potasse pas cher Jack. Je vais simplement vers la poésie qui me procure le plus d'émotions. Ce n'est pas faute d'essayer avec le vers libre, mais j'y suis globalement insensible. Sans doute suis-je né un siècle trop tard.

J'ai aussi commencé Macbeth de W.S.

1275 âmes, c'était prévu, oui

ArturoBandini a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Vous potassez tous deux vos classiques à ce que je vois... J'apprécie les lectures classiques, mais c'est important d'équilibrer avec de la poésie moderne et actuelle pour savoir où est rendue la poésie de nos jours...

A vrai dire, je ne potasse pas cher Jack. Je vais simplement vers la poésie qui me procure le plus d'émotions. Ce n'est pas faute d'essayer avec le vers libre, mais j'y suis globalement insensible. Sans doute suis-je né un siècle trop tard.

J'ai aussi commencé Macbeth de W.S.

Il y a des poètes qui continuent à appliquer les règles classiques. À vrai dire, en ce qui me concerne, je passe par dessus pour cause d'incompatibilité à part bien sûr les «il faut les avoir lus au moins une fois...» J'apprécie que la poésie rime, mais je n'en fais pas une règle jurée. Et comme je l'avais expliqué sur un autre fil, il y a des éléments de rime même dans les vers libres. Il est difficile de s'en extraire totalement, même si ce n'est pas à la fin du vers «drette là».

La poésie rimée me semble anachronique désormais. Et un cadre contraignant. Le rythme intérieur et la suggestion me semblent plus libres.
Mais il y a eu des poètes doués dans le genre.

jack-hubert bukowski a écrit:

Il y a des poètes qui continuent à appliquer les règles classiques.

T'as des noms ? ça m'intéresse.

Anachronique car plus personne ne l'utilise ? Ou car la forme te semble peu en rapport avec le monde actuel ?

J'ai l'excuse commode de ne pas connaître l'entièreté de la poésie contemporaine francophone et à l'international. Mais la poésie rimée à la fin du vers est devenue plus une curiosité qu'autre chose. Les poètes le font des fois, même en pratiquant le vers libre. Disons que le vers aspire à être libre et c'est tout... je dirais que la poésie est plus habile notamment en ce qui concerne l'enjambement des vers.

T'as pas un ou deux noms en tête ? Car je n'en ai rencontré aucun. Quel conformisme !

ArturoBandini a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Vous potassez tous deux vos classiques à ce que je vois... J'apprécie les lectures classiques, mais c'est important d'équilibrer avec de la poésie moderne et actuelle pour savoir où est rendue la poésie de nos jours...

A vrai dire, je ne potasse pas cher Jack. Je vais simplement vers la poésie qui me procure le plus d'émotions. Ce n'est pas faute d'essayer avec le vers libre, mais j'y suis globalement insensible. Sans doute suis-je né un siècle trop tard.

J'ai aussi commencé Macbeth de W.S.

Pour Macbeth, vue que tu sembles aimer voir tous les aspects d'une oeuvre, tu peux lire aussi Macbett de Ionesco, une pièce sur le ton de l'absurde.
Autrement il y a trois films qui sont le Macbeth d'Orson Welles, Le Château de l'araignée d'Akira Kurosawa et le Macbeth de Roman Polanski, ces trois films sont en fait les trois lectures possible de l'oeuvre.

ArturoBandini a écrit:

T'as pas un ou deux noms en tête ? Car je n'en ai rencontré aucun. Quel conformisme !

Conformisme à quel niveau...? J'ai tendance à respecter un certain ordre, mais de manière plutôt anarchique et éclectique...

Je crois qu'il parle surtout du conformisme apparent qu'il perçoit chez les poètes modernes à rester en vers libre.

Le tout dépend du point de vue devant lequel on se place.

J'avais eu l'impression de comprendre ça, Hardkey, en parlant du vers libre conformiste.

Si quelqu'un dit que je suis conformiste, je suis tout sourire.

Si on savait...

hardkey a compris ma pensée. Je faisais référence au fait que tous les poètes contemporains utilisent le vers libre et décrient la versification comme un carcan. Je pense différemment, mais ça me place à contre-courant.
Ce qui est assez cocasse, c'est qu'on dit alors que tous les poètes d'antan restaient dans le même moule, mais je peux dire exactement la même chose de ceux d'aujourd'hui de ce point de vue.

Diogène a écrit:

ArturoBandini a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Vous potassez tous deux vos classiques à ce que je vois... J'apprécie les lectures classiques, mais c'est important d'équilibrer avec de la poésie moderne et actuelle pour savoir où est rendue la poésie de nos jours...

A vrai dire, je ne potasse pas cher Jack. Je vais simplement vers la poésie qui me procure le plus d'émotions. Ce n'est pas faute d'essayer avec le vers libre, mais j'y suis globalement insensible. Sans doute suis-je né un siècle trop tard.

J'ai aussi commencé Macbeth de W.S.

Pour Macbeth, vue que tu sembles aimer voir tous les aspects d'une oeuvre, tu peux lire aussi Macbett de Ionesco, une pièce sur le ton de l'absurde.
Autrement il y a trois films qui sont le Macbeth d'Orson Welles, Le Château de l'araignée d'Akira Kurosawa et le Macbeth de Roman Polanski, ces trois films sont en fait les trois lectures possible de l'oeuvre.

Merci de me le signaler, je n'ai vu aucun de ces trois films. Apparemment il y en aussi un sorti l'an passé. L'absurde faut voir, ça passe ou ça casse avec moi.

Aujourd'hui, j'ai été bien sage : j'ai lu seulement deux recueils, du moins j'achève le deuxième... Il s'agit de L'émondé de Judy Quinn et Avant qu'le char de mon corps se mette à capoter de Jean-Sébastien Larouche. J'avais préféré Les damnés inflationnistes de Judy Quinn et le recueil de Jean-Sébastien Larouche est important dans la mesure où il fonde la démarche initiatrice de L'Écrou sans nécessairement définir les tendances générales des recueils publiés par la suite. J'y reviendrai.