kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Valérie Linder Mar 16 Aoû 2016 - 6:22 | |
| Valérie Linder est architecte d’intérieur de formation. Elle se partage entre son travail personnel de plasticienne et l’enseignement des arts appliqués. Ses recherches sont liées aux mots, à l’espace, à la nature, aux corps et à l’enfance. Elle collabore avec de nombreux auteurs. Source: Babelioson site | |
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| Sujet: Re: Valérie Linder Mar 16 Aoû 2016 - 6:22 | |
| Maisons poèmes - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Il est un monde où il suffit d’ouvrir un livre pour habiter quelque part, un monde où chaque matin apporte une jolie surprise. Un très bel hommage aux livres et à la poésie. Des images qui me rappellent les univers de Quint Buchholz et Jungho LeeTrès poétiques… très jolies… Concernant un commentaire, je vous épargne mes balbutiements, voilà que j’ai trouvé tout parfait sur le site de Valérie Linder : - Citation :
- J’étais si bien dans les Maisons poèmes de Valérie Linder que j’ai failli manquer ma station de métro. Cet album, qui vient de paraître aux éditions Grandir, suspend le temps. A travers des femmes ( en robes colorées, pieds nus ou portant des ballerines rouges ) mais aussi un homme et un enfant , qui évoluent au fil des pages dans des demeures de papier, Valérie Linder explore notre rapport à la lecture. Chez elle, les livres ne restent pas sagement rangés dans une bibliothèque, ils s’ouvrent, s’agrandissent d’un auvent, d’une porte, d’une fenêtre ou d’un escalier. Les mots et les êtres vont et viennent entre les pages, se rencontrent, se reposent, s’interrogent. Les livres font partie du monde, ils prennent corps dans le dehors, comme le rappellent l’herbe ( qui s’improvise tantôt seuil, tantôt lit, tantôt oreiller ) ou la marge d’une feuille lignée qui s’épanouit en fleur ou bien encore l’oiseau qui invite à s’évader et le chat qui veille. Les fonds bleu nuit ainsi que les lettres du mot « poème », que l’on retrouve à chaque illustration, constituent un fil rouge dans l’album. En face de chaque dessin, une phrase, parfois seulement un mot, et du silence autour, respectueux de l’imaginaire du lecteur. La lecture comme une manière de vivre autrement, dans un monde où tout reste possible, où lenteur et rêverie sont les bienvenues. Un ailleurs de joie légère aussi, comme semble le dire la femme de la couverture, qui court, sourire aux lèvres, sur des montagnes de papier.
Cécile Glasman | |
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