Jean-Marc Ceci [Belgique]

Jean-Marc Ceci, né en 1977, a la double nationalité italienne et belge.

Marié, père de deux ans, il est théoricien du droit, de formation universitaire de juriste, et vit actuellement au sud de la Belgique.

Sources : Livre-Hebdo


Je ne veux pas le dérober de sa seconde nationalité, mais il vit en Belgique, écrit en français, donc, va pour 'Belgique'

Monsieur Origami

Citation :

Présentation de l’éditeur
À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis.
Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles. Son arrivée bouscule l’apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre.

Ce roman, d’un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n’est pas montré, entendre ce qui n’est pas prononcé. D’une précision documentaire parfaite, il a l’intensité d’un conte, la beauté d’un origami.

Avec les couvertures impersonnelles et insipides de Gallimard, rien ne m’aurait amené vers ce livre… à part le titre !
Origami… quelle poésie et imagination déjà dans ce mot.

J’adore les origamis, cette façon de plier du papier, Mademoiselle Maurice est une belle représentante de cette forme d’art.

Heureusement donc que Jean-Marc Ceci a choisi un si beau titre pour son premier roman. Quelle belle découverte !

Pour tous ceux qui ont aimé Soie d’Alessandro Baricco – foncez sur ce petit bijou, c’est d’une beauté égale.

Epuré, « simple », poétique… un texte d’une qualité qui fait vibrer.


"A quoi sert-il d'avoir si être nous manque ?"


Laissez-vous bercer par ce conte zen.

Moi, je vais sortir mes feuilles origami et plier quelques-unes…

kenavo a écrit:

Avec les couvertures impersonnelles et insipides de Gallimard, rien ne m’aurait amené vers ce livre… à part le titre !

Oui je te comprends!

pia a écrit:

kenavo a écrit:

Avec les couvertures impersonnelles et insipides de Gallimard, rien ne m’aurait amené vers ce livre… à part le titre !

Oui je te comprends!

Mais vous ne vous rendez pas compte quel casse-tête s'épargne toute maison d'édition qui garde une couverture neutre pour tous ses livres ! Donc aussi de belles économies en ces temps de disette pour toute œuvre imprimée. En même temps on laisse le soin de différencier les livres au texte même et à quelques rares éditeurs d'art qui fournissent les collectionneurs.

Maline a écrit:

Mais vous ne vous rendez pas compte quel casse-tête s'épargne toute maison d'édition qui garde une couverture neutre pour tous ses livres !  Donc aussi de belles économies en ces temps de disette pour toute œuvre imprimée.

ça je veux bien croire...

Maline a écrit:

En même temps on laisse le soin de différencier les livres au texte même et à quelques rares éditeurs d'art qui fournissent les collectionneurs.

en ce qui me concerne - en voyant les livres de la collection blanche sur mes étagères - cela me donne toujours l'idée qu'il s'agit d'un même livre... mais, on en a déjà parlé, depuis qu'ils mettent beaucoup en e-book, cela ne me concerne plus, je n'achète que la version électronique, et si je veux avoir le livre par après en papier, je prends le folio où ils se donnent de la peine de mettre une jolie couverture