Nos lectures de septembre 2016

Sans doute La Corde : Stefan aus dem Siepen. - Archipoche

Je commence Kuessipan de Naomi Fontaine, écrivaine innue.

Tu m'en apprends une, Jérémy. Pour ma part, je préfère le versant poétique... Natasha Kanapé Fontaine a publié quelques recueils à Mémoire d'Encrier elle aussi.

topocl a écrit:

Oui JHB je veux bien que tu  réexpliques la différence : canadien français et québéquois. Je suis en effet inculte sur ce sujet.

La langue que certains personnages parlent dans le livre, si on la comprend bien (presque toujours) on ne peut pas dire que c’est du français à notre sens à nous.

Il y a des dialectes, des régionalismes qui sont particuliers à chacune des régions francophones en Amérique du Nord. Par exemple, en Ontario francophone, il y a des particularismes... au Nouveau-Brunswick, il y a d'autres particularismes, dans l'Ouest Canadien et ainsi de suite... nous parlons de littératures francophones en contexte minoritaire. Au sein du Québec, nous parlons d'un projet littéraire qui transcende les différentes régions, et il y a encore des particularismes régionaux ici, mais Montréal est la capitale littéraire du Québec en temps normal.

Hanta, peut-être... mais c'est à force d'imprécisions que l'incompréhension perdure. S'il y a une littérature belge et suisse d'expression française qui sont reconnues comme telles, je pense que le nombre de Québécois-es justifie qu'on prenne en considération le fait qu'il y a une littérature québécoise qui se distingue des autres littératures canadiennes-françaises en dehors du Québec. Fait à noter : les écrivains comme Patrice Desbiens (originaire de Timmins, en Ontario) et Gabrielle Roy (native du Manitoba et a entrepris sa carrière littéraire à Montréal) représentent des cas d'espèce qui peuvent prendre part à l'histoire littéraire québécoise puisqu'ils ont établi une bonne partie de leur carrière littéraire au Québec.

jack-hubert bukowski a écrit:

Tu m'en apprends une, Jérémy. Pour ma part, je préfère le versant poétique... Natasha Kanapé Fontaine a publié quelques recueils à Mémoire d'Encrier elle aussi.

Les deux ont presque le même age et sont de culture innue, quelle coïncidence quand même !
Je connais mal la littérature autochtone, je m'y initie lentement... n'hésite pas à me faire quelques suggestions.

La Mort de Tusitala de Nakajima Atsushi.

Jérémy : Je ne suis pas très familier côté roman... en poésie, il me semble qu'il y a Joséphine Bacon, Marie-Andrée Gill, Natasha Kanapé Fontaine, Louis-Karl Picard-Sioui, Samian, Virginia Pésémapéo-Bordeleau et quelques autres... Mémoire d'encrier semble regorger de richesses de ce côté à l'exception de Marie-Andrée Gill qui a publié à La Peuplade, maison d'édition établie au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

jack-hubert bukowski a écrit:

Hanta, peut-être... mais c'est à force d'imprécisions que l'incompréhension perdure. S'il y a une littérature belge et suisse d'expression française qui sont reconnues comme telles, je pense que le nombre de Québécois-es justifie qu'on prenne en considération le fait qu'il y a une littérature québécoise qui se distingue des autres littératures canadiennes-françaises en dehors du Québec. Fait à noter : les écrivains comme Patrice Desbiens (originaire de Timmins, en Ontario) et Gabrielle Roy (native du Manitoba et a entrepris sa carrière littéraire à Montréal) représentent des cas d'espèce qui peuvent prendre part à l'histoire littéraire québécoise puisqu'ils ont établi une bonne partie de leur carrière littéraire au Québec..

A la différence la Suisse et la Belgique sont des pays indépendants et souverains, c'est bien moins complexe.[/quote]

Merci JHB ! Expliquer la complexité, c'est bien compliqué!

églantine a écrit:

Hans Fallada : Seul dans Berlin

Je ne sais pas si le livre va te plaire, mais tu vas les aimer, ces gens-là, je pense.

animal a écrit:

La Mort de Tusitala de Nakajima Atsushi.

J' espère que tu en parleras !

Entamé "La mer couleur de vin" de Leonardo Sciascia. Et ça me plaît beaucoup!

tom léo a écrit:

Entamé "La mer couleur de vin" de Leonardo Sciascia. Et ça me plaît beaucoup!

c'était mon premier livre de cet auteur... et j'étais sous le charme dès les premières pages... je te souhaite bonne lecture

Arabella m'a donné envie de me plonger dans Dickens : "Les Papiers posthumes du Pickwick Club". C'est très amusant.
Pour vous donner une idée du sens du comique visuel de l'auteur :
« Il est peu de moments de l’existence où l’homme endure autant de souffrance ridicule et suscite aussi peu de commisération charitable, que lorsqu’il se lance à la poursuite de son propre chapeau. Pour attraper un chapeau, il faut une forte dose de sang-froid, et une sagacité toute particulière. Un peu de précipitation, et on l’écrase ; si l’on tombe dans l’excès inverse, on le perd pour tout de bon. La meilleure méthode consiste à se tenir calmement au niveau de l’objet poursuivi, à se montrer prudent et méfiant, à guetter soigneusement le moment propice, à dépasser progressivement le chapeau, et à faire ensuite un plongeon soudain pour l’attraper par le fond et se l’enfoncer énergiquement sur la tête : sans cesser un seul instant de sourire aimablement, comme si l’on prenait autant de plaisir que quiconque à l’aventure. » (traduction Sylvère Monod).

Retour à Little Wing de Nickolas Butler (je repars dans une mauvaise passe, là )