Nos lectures de septembre 2016

topocl a écrit:

Retour à Little Wing de Nickolas Butler (je repars dans une mauvaise passe, là )

Mince !

et si tu tentais un "vieux" classique ?? un Maupassant (par exemple) ??? ou Dickens, il a l'air marrant ?!!!

J'ai commencé Gonzo Lubitsch ou l'incroyable odyssée de Nick Harkaway (le fils de John Le Carré)...

J'ai passé du temps dans Calligrammes ces derniers jours. Ca m'a redonné très envie de lire de la poésie.

C'est quoi une mauvaise passe, Topocl ?

topocl a écrit:

Retour à Little Wing de Nickolas Butler (je repars dans une mauvaise passe, là )

Bon nombre de lecteurs, y compris de gros lecteurs sont cyclothimiques. J' ai tendance à en faire partie...

Quasimodo a écrit:

C'est quoi une mauvaise passe, Topocl ?

Pas mal de mauivais choix enchaînés. Mais je viens de recevoir un avis que Purity de Franzen est arrivé à la médiathèque et je compte là dessus pour être un bon choix. Enfin j'espère !

Hanta a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Hanta, peut-être... mais c'est à force d'imprécisions que l'incompréhension perdure. S'il y a une littérature belge et suisse d'expression française qui sont reconnues comme telles, je pense que le nombre de Québécois-es justifie qu'on prenne en considération le fait qu'il y a une littérature québécoise qui se distingue des autres littératures canadiennes-françaises en dehors du Québec. Fait à noter : les écrivains comme Patrice Desbiens (originaire de Timmins, en Ontario) et Gabrielle Roy (native du Manitoba et a entrepris sa carrière littéraire à Montréal) représentent des cas d'espèce qui peuvent prendre part à l'histoire littéraire québécoise puisqu'ils ont établi une bonne partie de leur carrière littéraire au Québec..

A la différence la Suisse et la Belgique sont des pays indépendants et souverains, c'est bien moins complexe.

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Alors, prenons le cas du Canada :

1) Littérature canadienne-anglaise
2) Littérature en contexte minoritaire canadien-français
3) Littérature québécoise
4) Littérature anglo-québécoise (même si cette dernière a tendance de plus en plus à se confondre avec la littérature canadienne-anglaise)

Le Québec, c'est presque 8 millions d'habitants. Numériquement, nous sommes la deuxième littérature de langue française au monde. Si notre patrie est la littérature d'expression française, il est important de promouvoir la littérature de langue française et lui donner un rayonnement supplémentaire. Quand il est difficile de faire promouvoir des candidats du mois provenant du Québec, nous voyons l'importance de préserver la littérature québécoise en tant que littérature à part entière et non pas confondue aux autres.

J'ai commencé à lire Façons de lire, manières d'être de Marielle Macé qui est en outre une sommité dans le domaine de l'essai comme style littéraire. Le livre m'apparaît assez inattendu dans son angle, mais il est rafraîchissant et érudit même si c'est plaisant à lire tant dans le cheminement des idées que sur le plan du style... c'est rare que je me sente dans une telle communion lorsque je lis la prose d'une femme. J'imagine que ça vient avec le thème du livre... thème que j'ai mûri depuis plusieurs années.

Quasimode : Chouette, je t'ai donné le virus d'Apollinaire? :)

Lu 100 pages de Purity. La pauvre fille paumé qu'il a dégotée, Franzen...Plein de choses drôles en tout cas!

Relecture rapide du " Livre de ma mère" de Cohen. Acte d'auto accusation d'un fils mal aimant.

Je m'attaque aux " Mémoires" de Barras.

Je continue la lecture de Purity de Franzen et je dois dire que je suis assez désorientée. je n'y retrouve pas du tout la jubilation de Freedom. Avadoro, tu en es où, tu penses quoi? (et je me trompe peut-être mais j'ai bien l'impression qu'il y a quelqu'un d'autre qui est aussi en train de le lire)

topocl a écrit:

Pas mal de mauivais choix enchaînés. Mais je viens de recevoir un avis que Purity de Franzen est arrivé à  la médiathèque et je compte là dessus pour être un bon choix. Enfin j'espère !

J'espère que tu trouveras vite ton compte, malgré ce que tu dis de Purity. Peut-être en lisant tes auteurs fétiches ?

jack-hubert bukowski a écrit:

Quasimode : Chouette, je t'ai donné le virus d'Apollinaire? :)

Pas tout à fait ! J'ai découvert Apollinaire au lycée, c'est mon premier (et peut-être le seul) vrai coup de cœur que j'ai eu en poésie.
Mais tu as fait mieux que ça. C'est en nous racontant tes achats et tes lectures que mon intérêt pour la poésie s'est réveillé.

Quasimodo a écrit:

topocl a écrit:

Pas mal de mauivais choix enchaînés. Mais je viens de recevoir un avis que Purity de Franzen est arrivé à  la médiathèque et je compte là dessus pour être un bon choix. Enfin j'espère !

J'espère que tu trouveras vite ton compte, malgré ce que tu dis de Purity. Peut-être en lisant tes auteurs fétiches ?

C'est gentil! ais il finit toujours par y avoir un tournant au bout des ligne droites. En plus aujourd'hui, j'ai vu un bon film et je suis en train de découvrir la BD Magasin général, 9 tomes à enchaîner, un pur délice!

topocl a écrit:

Je continue la lecture de Purity de Franzen et je dois dire que je suis assez désorientée. je n'y retrouve pas du tout la jubilation de Freedom. Avadoro, tu en es où, tu penses quoi? (et je me trompe peut-être mais j'ai bien l'impression qu'il y a quelqu'un d'autre qui est aussi en train de le lire)

Je vais bientôt le terminer et un avis sur le fil devrait suivre. Mais je suis perplexe et sceptique, avec l'impression d'être resté en dehors des enjeux narratifs même si le style de Franzen est toujours ambitieux et virtuose.

Quasimodo a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Quasimode : Chouette, je t'ai donné le virus d'Apollinaire? :)

Pas tout à fait ! J'ai découvert Apollinaire au lycée, c'est mon premier (et peut-être le seul) vrai coup de cœur que j'ai eu en poésie.
Mais tu as fait mieux que ça. C'est en nous racontant tes achats et tes lectures que mon intérêt pour la poésie s'est réveillé.

Apollinaire, c'est juste le début. Tout comme toi, je compte mes premières lectures poétiques sur les doigts de la main. J'exagère peut-être, mais à peine... Apollinaire fut l'un des premiers.

En fin de semaine, j'ai terminé de lire La vie d'un homme d'Ungaretti. Coup sur coup, j'ai enchaîné avec Poésies 1930-1934 d'Ossip Mandelstam et D'un mot à l'autre d'Octavio Paz. J'ai également commencé à lire les Sonnets de Pier Paolo Pasolini. Ungaretti et Paz (celui en vers, et ce qui l'amène vers la prose poétique) sont des poètes avec qui je ressens beaucoup d'affinités et j'apprécie compter sur l'exemple de Mandelstam en tant que lectures de chevet en poésie, pour s'éléver en lisant de la bonne poésie.