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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: James Gray Sam 12 Jan 2013 - 11:19
Puis... Bon... Pas terrible la pub. Trop lisse, trop symphonique.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: James Gray Sam 12 Jan 2013 - 11:42
Queenie a écrit:
Puis... Bon... Pas terrible la pub. Trop lisse, trop symphonique.
Oui, mais il avait peut-être besoin de boucler le budget de Low Life, avec Jeremy Renner, Marion Cotillard (mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec Marion Cotillard ?), Joaquin Phoenix... Sortie 2013.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: James Gray Sam 12 Jan 2013 - 12:35
eXPie a écrit:
Marion Cotillard (mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec Marion Cotillard ?)
(Mais J'en Sais Rien !)
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: James Gray Sam 12 Jan 2013 - 14:19
Ils ont les moyens chez Martell!
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: James Gray Sam 12 Jan 2013 - 14:47
eXPie a écrit:
Oui, mais il avait peut-être besoin de boucler le budget de Low Life, avec Jeremy Renner, Marion Cotillard (mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec Marion Cotillard ?), Joaquin Phoenix... Sortie 2013.
A priori retitré (provisoirement ?) Nightingale pour une question de droits. Sur la publicité, on pouvait en effet difficilement attendre une démonstration de mise en scène et c'est logiquement un moyen d'assurer (comme l'évoque eXPie) quelques retombées financières.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: James Gray Ven 29 Nov 2013 - 14:26
The Immigrant
Citation :
1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules.
James Gray sait se faire désirer. 5 films en 20 ans, c'est peu. Mais comme la déception est rarement au rendez-vous.... De son aveu même, The Immigrant est son oeuvre la plus ambitieuse, celle où il aura mis le plus de lui-même. Effectivement, c'est un "grand" sujet, celui de l'arrivée en Amérique d'européens au lendemain de la première guerre mondiale. Un thème tant de fois traité au cinéma qu'on a du mal à croire qu'il puisse être renouvelé. A moins de trouver un angle particulier, un prisme original. Le scénario de The Immigrant n'est pas exceptionnel mais il tient la route et avec cinquante nuances de Gray, on pouvait espérer un grand film. Il n'est pourtant que correct, sans plus, d'un grand classicisme, la superbe photo de Darius Khondji ne pouvant masquer une mise en scène comme tenue en laisse, le réalisateur s'interdisant cette fois tout lyrisme et toute fièvre. C'est un choix, mais il n'y a rien de plus frustrant qu'un mélodrame qui vous tient à distance. D'autant plus dommage que James Gray prouve une fois de plus qu'il est un immense directeur d'acteurs, Marion Cotillard et Joaquin Phoenix sont impeccables et Jeremy Renner crève l'écran dans un rôle court mais marquant. Sobre et sombre, figé dans une reconstitution patinée, The Immigrant ne mérite pas d'être qualifié de ratage mais de relative désillusion, de la part d'un des plus talentueux cinéastes actuels.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: James Gray Ven 29 Nov 2013 - 15:33
oh... ce n'est pas encourageant ce que tu en dis... mais je suis quand même impatiente de le voir!
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: James Gray Ven 29 Nov 2013 - 17:39
la même que traversay en nettement plus tiède ? le réalisme peut-il se croiser avec ce qui ressemble à une somptueuse reconstitution de cinéma 'en grand". sans doute puisque ça a été fait. sauf qu'ici ça manque cruellement de fraicheur, un peu d'histoire américaine en mêlant les petites et les grandes, une belle dose de tension entre amour, culpabilité et rédemption... jusqu'à l'absence de surprise ce qui sans être en soi gênant amène néanmoins des scènes clés qui ne passent pas très très bien comme celle de la confession. Joaquin Phoenix ne pas trop emballé non plus, replouf avec la scène finale où il a la tête de travers.
sorte de film "assez beau" (je n'ai pas pris mon pied non plus, même avec les images plus construites avec des miroirs et tout le bazar) et "assez transparent".
pas un mauvais moment mais une petite déception.
malgré les histoires différentes ça m'a fait pensé à L'Échange de Eastwood (qui est nettement plus beau).
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: James Gray Mar 3 Déc 2013 - 23:58
The Immigrant
L'attachement de James Gray à ce projet est en effet perceptible à travers l'évocation de ses racines familiales et la sensation d'une solitude et d'une exclusion était déjà au coeur de son premier film Little Odessa. Il s'écarte très vite des nuances du mélodrame pour exprimer par le voile de la photographie et la noirceur des protagonistes un éclat funèbre omniprésent. Chaque acte, chaque geste traduit l'évanouissement d'un passé sans parvenir à consolider l'avenir. Cotillard, Phoenix et Renner apparaissent comme des ombres fugitives figées par le constat d'une souffrance et d'un manque. L'Amérique devient alors également une abstraction fantasmée à l'image du spectacle de magie. Par ces choix de mise en scène, Gray prend beaucoup de risques mais ne tombe pas à mon avis dans le piège d'un excès de style ou d'un trop grand recul par rapport au récit. La colère dévoilée par Cotillard est poignante mais incertaine, alors que la figure de sa soeur (à la fois absente et source de vie) reste en hors-champ.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: James Gray Jeu 26 Déc 2013 - 20:23
The immigrant
James Gray a manifestement voulu faire un opéra puccinien (compositeur qui alimente l'essentiel de la B.O.) avec un trio d'acteurs qui se déchirent. 2 hommes qui désirent la même femme, une destinée à la fois simple et douloureuse, une madonne martyre dont le visage sublime est de presque chaque plan. C'est le scénario de base de bien des opéras italiens (notamment) qui a fait dire que c'était l'éternelle histoire du ténor qui désire la soprano qui elle-même préfère le baryton... Tous les films de James Gray cherchent d'ailleurs cette osmose entre images et musique.
J'ai été envoûté par l'atmosphère vaporeuse et mélancolique du film qui a des plans somptueux et quelques séquences d'une grande beauté. J'ai malheureusement un peu de mal avec la photographie mordorée de Darius Khondji qui prête à l'assoupissement et crée une trop grande distance émotionnelle. Tak Fujimoto a les mêmes défauts. On se sent comme dans un rêve et jamais dans une réalité palpable. Avadoro a raison à mon sens en évoquant les tours de magie et le côté fantasmé et abstrait (volontaires) de cette reconstitution. La musique elle-même est souvent comme en sourdine. James Gray a-t-il eu peur d'assumer le mélodrame, de sombrer dans un pathos hollywoodien? Probablement mais pas seulement. Je pense qu'il a du chercher à rendre cette dimension de rêve doré, d'illusion qui vire au cauchemar.
Marion Cotillard irradie de sa beauté et James Gray la filme avec passion comme une héroïne de cinéma muet. Le film étant aussi un hommage au cinéma de cette époque. Joaquin Phoenix s'enferme de plus en plus dans des rôles très Actors Studio à la Marlon Brando. Il joue toujours le même rôle d'écorché vif qui se brûle les ailes et c'est un peu lassant. Il est parfois à la limite du ridicule.
Reste que ce film a un charme qui opère insidieusement. Il sera probablement à réévaluer à distance. Je ne regrette pas de l'avoir vu en tout cas.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: James Gray Jeu 26 Déc 2013 - 23:26
Marko a écrit:
The immigrant
Reste que ce film a un charme qui opère insidieusement.
Pour moi le charme a fait place à l'ennui au bout d'une heure...C'est tout de même un gros mélo, non? (aussi soigné soit-il, et avec la belle prestation de Marion Cotillard)
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: James Gray Ven 27 Déc 2013 - 8:52
Je pense qu'il y a un malentendu sur ce que propose le film. Le débat du masque et la plume (1er décembre) en témoigne. Je me retrouve un peu au milieu de ces avis opposés. Mais davantage du côté favorable. Ils parlent de mélodrame cérébral et d'hommage au cinéma de Griffith. C'est vraiment ça.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: James Gray Ven 27 Déc 2013 - 11:28
Marko a écrit:
Je pense qu'il y a un malentendu sur ce que propose le film. Le débat du masque et la plume (1er décembre) en témoigne. Je me retrouve un peu au milieu de ces avis opposés. Mais davantage du côté favorable. Ils parlent de mélodrame cérébral et d'hommage au cinéma de Griffith. C'est vraiment ça.
Et comme je ne connais pas Griffith, c'est en spectatrice lambda que je me suis ennuyée!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: James Gray Ven 27 Déc 2013 - 23:25
coline a écrit:
Marko a écrit:
Je pense qu'il y a un malentendu sur ce que propose le film. Le débat du masque et la plume (1er décembre) en témoigne. Je me retrouve un peu au milieu de ces avis opposés. Mais davantage du côté favorable. Ils parlent de mélodrame cérébral et d'hommage au cinéma de Griffith. C'est vraiment ça.
Et comme je ne connais pas Griffith, c'est en spectatrice lambda que je me suis ennuyée!
Pas forcément l'extrait le plus représentatif mais bon...
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: James Gray Sam 28 Déc 2013 - 0:17
Marko a écrit:
coline a écrit:
Marko a écrit:
Je pense qu'il y a un malentendu sur ce que propose le film. Le débat du masque et la plume (1er décembre) en témoigne. Je me retrouve un peu au milieu de ces avis opposés. Mais davantage du côté favorable. Ils parlent de mélodrame cérébral et d'hommage au cinéma de Griffith. C'est vraiment ça.
Et comme je ne connais pas Griffith, c'est en spectatrice lambda que je me suis ennuyée!
Pas forcément l'extrait le plus représentatif mais bon...
Je suis damnée!... Je ne peux pas voir l'extrait...Il me faut "installer le plugin" nécessaire (ceci depuis quelques temps) mais l'installation ne réussit pas. Mais je vais me renseigner sur Griffith!