Barbara Kingsolver

Taylor n'apparait je pense que dans ces deux livres là : L'arbre aux haricots et Les cochons au paradis qui est la suite. C'est mieux de lire dans l'ordre si tu peux mais bon...tu pigeras vite si tu lis le second d'abord. C'est juste un peu dommage.

Je pense que tu aimeras ceci dit Epi

Vous pensez que cela pourrait me plaire ?

mmmoui je pense, essaie L'arbre aux haricots.

darkanny a écrit:

L'arbre aux haricots

Ce livre est une pépite, un secret, un doudou. Du coton où se pelotonner. Un pétillement sous la langue et du toudou par-dessus. C'est drôle, plein de tendresse, d'espièglerie, de regards tranchés, tranchants et vrais sur le monde, les gens, la nature, les sentiments.

L'arbre aux haricots, c'est plein de personnages avec qui on voudrait faire un bout de chemin. S'asseoir sous une glycine et regarder les cosses se former, à se demander si on préfère le levé ou le couché du soleil. S'embarquer sur les routes à affronter le cafard des horizons trop plats en chantant des chansons où les gens sont les ingrédients d'un plat parfois explosif. Faire des vœux américains avec des capsules de bouteille et se gaver de cochonneries sur un canapé en se racontant des secrets.

J'ai trop kiffé !
Je veux trop en lire plein d'autres!
(Et y'a une suite : YouPi!)

*MerryHappy*

Chouette ton commentaire, vraiment bien trouvé pour caractériser cette lecture.
La suite ne te décevra pas.

darkanny a écrit:

Chouette ton commentaire, vraiment bien trouvé pour caractériser cette lecture.
La suite ne te décevra pas.

J'adore Queenie
Quand elle déteste, elle déteste à fond, et quand elle aime, elle aime à fond aussi

Queenie,
ton commentaire est top !
Dire que cet été j'avais pris ce roman avec moi avec la ferme intention de le lire et puis ... j'ai lu un tas d'autres livres Ainsi, il va rester tout en haut de ma PAL.

Maline a écrit:

Queenie,
ton commentaire est top !
Dire que cet été j'avais pris ce roman avec moi avec la ferme intention de le lire et puis ... j'ai lu un tas d'autres livres Ainsi, il va rester tout en haut de ma PAL.

Je pense que ça peut être tout bon, aussi, pour les soirées d'hiver un peu longues, avec un thé chaud, un chat roulé sur les genoux, des grignoteries à faire craquer sous les dents. Le vent qui souffle dehors, la pluie qui tapote un peu contre les vitres.
Un vrai petit nuage à savourer vraiment tranquillement.

Et je tiens à laisser ici un Vrai Grand Merci aux Parfumés, car Jamais au Grand Jamais je ne me serais arrêtée devant un tel livre. La couverture, pas plus que ça. Le nom ne m'évoquait rien de particulier, et le titre ne me titillait pas assez.


MERCI (et si j'étais un Bisounours, j'y mettrais un arc-en-ciel, des cœurs, et des bisous. Mais je suis une Queenie alors je dis juste merci !)

Queenie a écrit:

Ce livre est une pépite, un secret, un doudou. Du coton où se pelotonner. Un pétillement sous la langue et du toudou par-dessus. C'est drôle, plein de tendresse, d'espièglerie, de regards tranchés, tranchants et vrais sur le monde, les gens, la nature, les sentiments.

L'arbre aux haricots, c'est plein de personnages avec qui on voudrait faire un bout de chemin. S'asseoir sous une glycine et regarder les cosses se former, à se demander si on préfère le levé ou le couché du soleil. S'embarquer sur les routes à affronter le cafard des horizons trop plats en chantant des chansons où les gens sont les ingrédients d'un plat parfois explosif. Faire des vœux américains avec des capsules de bouteille et se gaver de cochonneries sur un canapé en se racontant des secrets

Wa Queenie tu as trouvé les formules qui percutent, super commentaire! Je sens que tu vas faire des émules

Quel enthousiasme ! Ca fait plaisir à lire et tu en as convaincu plus d'un !

aeriale a écrit:

Queenie a écrit:

Ce livre est une pépite, un secret, un doudou. Du coton où se pelotonner. Un pétillement sous la langue et du toudou par-dessus. C'est drôle, plein de tendresse, d'espièglerie, de regards tranchés, tranchants et vrais sur le monde, les gens, la nature, les sentiments.

L'arbre aux haricots, c'est plein de personnages avec qui on voudrait faire un bout de chemin. S'asseoir sous une glycine et regarder les cosses se former, à se demander si on préfère le levé ou le couché du soleil. S'embarquer sur les routes à affronter le cafard des horizons trop plats en chantant des chansons où les gens sont les ingrédients d'un plat parfois explosif. Faire des vœux américains avec des capsules de bouteille et se gaver de cochonneries sur un canapé en se racontant des secrets

Wa Queenie tu as trouvé les formules qui percutent, super commentaire! Je sens que tu vas faire des émules

Epi a écrit:

Quel enthousiasme ! Ca fait plaisir à lire et tu en as convaincu plus d'un !

Et j'en suis bien contente, parce que ce serait vraiment n'importe quoi de passer à côté d'un tel livre qui fait tellement du bien !

Je suis à la moitié du livre, L'arbre aux haricots, et j'ai plein d'images dans ma tête. En effet, j'ai visité Tucson, Arizona, il y a une quinzaine d'années et comme j'ai circulé en bus à travers la région, j'ai l'impression d'être très prêt des personnages du roman.

Je viens d'acheter "Un été prodigue"
La couverture m'a intriguée



Elle est signée Andrew Wyeth (Knapsack- 1978) dont on a parlé ici

J'en suis aux 2/3.

C'est un régal de retrouver l'écriture de Kingsolver. Poétique et réaliste à la fois.
Des formes de phrases autour desquels on s'emberlificote l'esprit, un petit sourire aux coins des lèvres. Parfois une petite larme.

Parce qu'il est foncièrement plus tristoune ce Cochons au Paradis par rapport à L'arbre aux haricots.
La pauvreté, les traumatismes de l'enfance qui remontent, la trahison, la séparation, la lutte toujours encore et encore. Sans grand espoir.

Qu'une envie : tendre une main et tirer Taylor et Turtle hors de leur misère.

Mais ne pas taper trop fort sur la tête d'Annawake Fourkiller (mais quel nom fantastique!), parce qu'elle veut le bien, même si elle fait tout de traviole. Turtle est de sa tribu, de son clan, face au monde des blancs, elle ne peut s’empêcher de penser qu'il faut déployer ses grandes ailes (d'autruche ?) pour la couver.

C'est fort comme Kingsolver "respecte" l'angle de vue de tous ses personnages, comme son regard est tellement juste sur les gens et sur le monde.

Et toujours se méfier des Barbie de pacotille au sac-à-mains remplies de pièces rutilantes.

Taylor qui crie au secours et c'est tous mes petits doigts qui se crispent sur les pages.

C'est incroyablement attachant. Jsuis liée à ce livre.