Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Ogawa Yôko

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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyMer 8 Oct 2008 - 10:20

Parfum de glace:

Ce livre a tranché complètement avec l'image "gore" que je me faisais de l'auteur. Tout est finalement très calme et posé dans cette recherche d'informations sur ce mari décédé sans vraiment avoir été connu de sa femme. Il en ressort une mélancolie que Madame Ogawa essaie toujours de transcrire sans jamais vraiment y arriver d'après moi.
Bref, ce fut une lecture plutôt agréable mais complètement banale à mes yeux.

Hotel Iris:

Ah, voilà! Là j'ai lu quelque chose de vraiment dérangeant (en même temps Parfum de glace n'a sans aucun doute jamais prétendu déranger...), en accord avec l'image que j'avais d'Ogawa. Cette fascination qu'a eu la jeune fille pour cet homme pervers d'âge mûr m'a rendu très mal à l'aise. J'ai senti cet effort de toujours nous faire accepter l'inacceptable. C'est-à-dire nous faire accepter qu'il est possible d'être attiré par le "mal" et l'ignominie, contrairement aux sentiments communs qui animent tout "amoureux" qui se respecte. Ce n'est pas trop mal rendu d'ailleurs, mais pas assez pour moi. J'ai finalement trouvé une intrigue "gratuite" sans grande profondeur qui fait plutôt figure d'un petit "thriller" du dimanche pour choquer les âmes sensibles. En plus l'écriture est tout sauf singulière, d'une banalité lassante (à moins que ça ne soit le traducteur)...

Tout cela pour dire qu'Ogawa ne m'a pas vraiment séduit, loin de là. Je n'accroche pas à son univers étrange qui pourrait pourtant être mieux rendu avec un effort de style. Ces deux lectures ont fait office de rêve fade pour l'un et de cauchemar oublié pour l'autre.
Il me reste toutefois La formule préférée du professeur caché dans ma PAL (comme vous l'employez si bien sourire ). Deux possibilités: soit le livre me réconciliera avec l'auteur et m'encouragera à lire autre chose d'elle; soit j'arrêterai définitivement l'aventure. Je penche plutôt pour la deuxième option, a priori... jypeurien
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kenavo
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyMer 8 Oct 2008 - 10:30

The Valuk a écrit:
Il me reste toutefois La formule préférée du professeur caché dans ma PAL (comme vous l'employez si bien sourire ). Deux possibilités: soit le livre me réconciliera avec l'auteur et m'encouragera à lire autre chose d'elle; soit j'arrêterai définitivement l'aventure. Je penche plutôt pour la deuxième option, a priori... jypeurien
J'ai lu ton commentaire pour les deux livres d'Ogawa et je dirais que tu ne vas plutôt pas accrocher pour d'autres livres d'elle Wink
Elle est vraiment à part.. spécial.. on aime ou on n'aime pas.
Mais ce qui est certain - La formule préférée du professeur est un livre qui ne s'aligne pas à ceux que tu viens de lire et donc je dirais que tu devrais plutôt trouver ton plaisir..
Comme eXPie l'a dit - avec ce livre elle commence plutôt à s'orienter vers un autre genre de lecteurs - et donc ce monde qu'elle décrit dans ce livre est plus accessible Wink
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kenavo
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyJeu 16 Oct 2008 - 13:40

Le moment de faire connaissance avec Yoko Ogawa Wink


Ogawa Yôko - Page 9 Couver29
Tristes revanches

Qu’il s’agisse d’ »Herbes vénéneuses », de « Faufilage d’un cœur » ou des « Derniers instants du tigre de Bengale », les Tristes revanches signés Yoko Ogawa sont d’une grande cruauté, voilée d’une douceur insidieuse. Dans chacune de ces onze nouvelles un détail saisissant rappelle la précédente ou annonce la suivante pour forme un long travelling au bord du fantastique.
Corina Ciocârlie
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptySam 20 Déc 2008 - 18:28

L'annulaire

Ogawa Yôko - Page 9 518c6j10

La narratrice, dont nous ne connaîtrons jamais l’identité, travaille depuis bientôt un an comme assistante et réceptionniste auprès de M. Deshimaru, directeur d'un laboratoire de spécimens. M. Deshimaru est un taxidermiste d’un genre un peu particulier à la clientèle tout aussi particulière : il recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs des personnes qui désirent se détacher de ces vestiges en les laissant à demeure au laboratoire.

C’est un léger incident qui se trouve être à l’origine ce nouvel emploi : elle travaillait auparavant dans une usine de fabrication de boissons rafraîchissantes jusqu’au jour où elle se coinça le doigt entre la cuve pleine et la chaîne.

Citation :
« Heureusement, la blessure n’était pas grave. Je m’étais juste arraché un morceau de chair à l’extrémité de l’annulaire de la main gauche. Mais il se peut que cela ait été plus grave que je le pensais. J’avais quand même perdu une partie de mon corps. Pour autant, je n’étais pas blessée au point de provoquer de l’inquiétude dans mon entourage.»

L’image obsédante de « ce petit bivalve rose comme une fleur de cerisier, souple comme un fruit mûre », tombant au ralenti dans la limonade et restant au fond tremblotant avec les bulles, la rend désormais incapable de boire la moindre boisson gazeuse. Elle décide donc de quitter l’usine et de s’éloigner pour la première fois de ce village au bord de mer. Pour aller où ? En ville, seule, sans famille ni amis, incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de déambuler dans les rues sans aucun but précis. C’est dans ces circonstances que ses pas la mèneront devant une annonce de recrutement collée sur le pilier en brique de l’entrée d’une vaste construction.

Citation :
« Quand je l’ai découvert, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un immeuble qui attendait la démolition. C'est-à-dire à quel point il semblait vétuste et abandonné. »

Il s’agit en fait d’un ancien foyer pour jeunes filles, un important bâtiment construit en béton défraîchi à trois étages, comportant un nombre incalculable de pièces. L’annonce est rédigée très simplement : recherche une employée de bureau, expérience et âge indifférents.

C’est en pénétrant dans ce qui est devenu un laboratoire décrépit en apparence mais d’assez bonne tenue à l’intérieur qu’elle rencontrera son futur employeur, M. Deshimaru. Devenue son assistance, elle ne tardera pas à tomber sous le charme de cet homme étrange et quelque peu vénéneux…


« L’annulaire » est mon premier roman de Yôko Ogawa. Je pense sans me tromper que c’est une très bonne pioche pour faire connaissance de son œuvre, tellement j’ai eu le sentiment d’approcher quelques-unes des obsessions essentielles de l’auteure : personnages insolites, temps et lieux incertains, contours flous, lieux clos, relations malsaines, désirs troubles, fétichisme, raffinements pervers et opacité des événements. Un style qui peut éblouir mais aussi désarçonner le lecteur.


Une très agréable découverte qui laisse néanmoins présager le meilleur comme le pire, ce genre de littérature étant tellement sur le fil du morbide et du pernicieux qu’il peut facilement tomber dans certains écueils un peu nauséeux. Quoi qu’il en soit, « L’annulaire » m’a sans aucun doute donnée envie d’aller voir plus loin !
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Marie
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyJeu 1 Jan 2009 - 3:04

Rapidement, deux mots sur ma deuxième plongée dans l'univers de Yoko Ogawa, après La formule préférée du professeur, gentillet comme le disait Arabella. Mais sympathique.
Là, Hôtel Iris, ce n'est plus ni gentillet, ni sympathique.
Plus la chair au service de laquelle je suis est laide, mieux c'est. Cela me permet de me sentir vraiment misérable...dit lla jeune fille.
C'est plutôt la sensation que moi aussi je vais disparaître sans bruit dans une fissure dans l'atmosphère ...comme si j'étais le seul à recevoir un châtiment. Même la mort ne m'est pas permise, et je suis obligé d'errer éternellement aux confins du monde..dit le vieux traducteur qui n'arrive à oublier cette peur de la disparition , de la non-existence que dans des pratiques sexuelles sadomasochistes.
Ils sont faits pour s'entendre...
Il y a des choses intéressantes, l'atmosphère de l'hôtel, les rapports avec la mère, la servante kleptomane, le neveu sans langue.
Le reste..n'est même pas dérangeant, mais tellement lourd,clinique, laborieux et répétitif , on a l'impression que Mme Ogawa s'est beaucoup appliquée mais cela n'apporte absolument rien à l'ambiance qui était déjà suffisamment glauque.
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyJeu 1 Jan 2009 - 13:51

Marie a écrit:
Le reste..n'est même pas dérangeant, mais tellement lourd,clinique, laborieux et répétitif , on a l'impression que Mme Ogawa s'est beaucoup appliquée mais cela n'apporte absolument rien à l'ambiance qui était déjà suffisamment glauque.
Elle a dû s'en rendre compte puisque, ensuite, elle a un peu fait marche arrière. Et puis, c'était son premier "gros" livre. Il aurait sans doute été meilleur s'il avait été plus court. Elle s'est en quelque sorte obligée à trop expliciter pour arriver à une certaine pagination. C'est un peu l'idée que ça donne par rapport à sa production antérieure.
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyJeu 1 Jan 2009 - 14:53

Exactement les mêmes impressions que toi Marie (encore une fois), L'hôtel Iris n'est même pas dérangeant, ce qui compte tenu du sujet est quand même un comble. Alors que le début était prometteur. Oui elle s'est appliquée pour fournir au lecteur le lot du trouble et malsain attendu ? Mais comme cela semble complètement artificiel, sans aucun trouble ni désir de l'auteur, alors bon c'est la laborieux et pas convaincant pour deux sous.
Elle devrait écrire uniquement des nouvelles, parce qu'elle a un don rare pour créer une ambiance et évoquer des personnages. Quand il s'agit de les faire vivre dans une intrigue romanesque, c'est complètement raté à mon sens. Laborieux et artificiel.
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyMar 20 Jan 2009 - 21:23

Parfum de glace

J'ai acheté ce livre un peu par hasard comme souvent, un livre japonais, une couverture magnifique, une édition que j'aime bien (Babel), quelques mots qui font tilt dans la quatrième ("entre réel et imaginaire", "homme étrange" ...).

J'ai tout de suite été happée par l'histoire puis peu à peu envoutée par l'atmosphère. Ryoko apprend que son compagnon,Hiroyuki, créateur de parfums, s'est suicidé. Elle rencontre alors son jeune frère dont elle ignorait l'existence pour apprendre peu à peu qu'elle ne connaissait que très peu son ami. Nous la suivons dans une enquête qui n'en est pas une où elle découvre peu à peu des pans de sa vie. Nous naviguons dans le temps , nous enfonçant aussi peu à peu dans l'imaginaire et l'onirisme. Ce livre nous parle de la mémoire, du souvenir, de la douleur de vivre, de la folie, du faux-semblant... Les scènes chez la mère d'Hiroyuki et de son frère Akira sont extrêmement dérangeantes. On la voit dans sa chambre devenue salle des trophées astiquant sans relâche les coupes de son fils, champion de mathématiques.

A la fin de la lecture, subsiste un parfum entêtant. C'est le genre de livre que l'on n'a pas envie de finir. Et je crois que je vais me replonger dedans pour retrouver cette ambiance, et pour chercher des indices que je n'avais pas compris à la première lecture.

Un petit extrait :

"- Qu'est-ce que vous faites là tous les deux ? entendîmes-nous soudain dans notre dos. Tu sais bien que c'est défendu d'entrer sans ma permission. Pourquoi n'écoutes-tu jamais ce qu'on te dit ?

C'était sa mère. Sa bouche débordait encore de jus de figue.

- Mais non, maman. Je ne faisais que montrer à notre invitée les exploits de Rooky, se justifia aussitôt Akira.

- N'y touchez pas. Je viens tout juste de passer de la crème ce matin pour les faire briller. Les traces de doigts vont tout gâcher. Mais pourquoi tout est si sombre?

Sa tête tremblait, elle paraissait inquiète, ses mains donnaient des petits coups sur ses cuisses. Je sus qu'elle tremblait violemment. On voyait s'entrechoquer ses genoux qui dépassaient de l'ourlet de sa jupe."

La formule préférée du professeur

C'est l'histoire d'une jeune femme qui vient faire le ménage et aider un professeur de mathématique, affaibli et prématurément vieilli par un accident de voiture survenu il y a dix-sept ans. C'était alors un universitaire brillant mais sa carrière a été brutalement interrompue car depuis l'accident, sa mémoire n'a plus qu'une autonomie de quatre-vingt minutes, ce qui signifie concrètement que chaque matin, le professeur redécouvre son aide-ménagère comme si c'était la première fois. Il ne se sépare donc jamais de sa veste où sont épinglées quantité de notes plus ou moins jaunies qui lui servent de mémoire. Mais, alors qu'il s'était réfugié avec les chiffres, ses amis de toujours, voilà que des liens très forts vont se créer entre le vieil homme et Root, le jeune garçon d'une dizaine d'années de son aide-ménagère autour des mathématiques et du base-ball (si si, ils sont apparemment très fans de ce sport au Japon). Par une écriture très simple, subtile et délicate, Yoko Ogawa nous livre à la fois cette relation d'amitié inter-générationnelle et la fragilité émouvante de cet homme. Certes, les formules mathématiques qui jalonnent le livre peuvent surprendre ou laisser perplexe mais ce sacré professeur parvient à nous en faire ressentir l'étrange poésie.
Même si ce livre m'a un peu moins transportée que Parfum de glace , j'ai été très sensible à cette histoire et à cette atmosphère.

Un extrait :

" Root dressait la tête à hauteur du bureau un peu trop haut pour lui et serrait son crayon tout mordillé au bout. Le professeur avait les jambes croisées, détendu, et regardait le bout de ses doigts en passant de temps à autre la main sur sa barbe naissante. Il n'était déjà plus un vieil homme fragile, ni un savant abîmé dans ses réflexions, mais le protecteur légitime d'un petit être. Leurs profils se rapprochaient, se superposaient, formaient une seule ligne continue. J'entendais, mêlés au bruit de la pluie, le frottement du crayon sur le papier ou le claquement du dentier du professeur.
- Est-ce que je peux écrire la formule? A l'école, le maître se fâche si on ne le fait pas tout le temps.
- C'est un drôle de maître pour se fâcher alors qu'on fait tellement attention à ne pas se tromper, hein ?
- Hmm, bah ... 110 multiplié par 2 égale 220. On le soustrait de 380 ... ça fait 160 ... Alors 160 divisé par 2 ... 80. J'ai trouvé ! 1 mouchoir coûte 80 yens !
- C'est bien, c'est la bonne réponse.
Le professeur a caressé la tête de Root qui se laissa ébouriffer les cheveux en levant plusieurs fois les yeux vers lui, comme s'il ne voulait pas manquer son visage réjoui."
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyMer 11 Fév 2009 - 11:38

Yôko Ogawa est un auteur dont on peut lire un roman peu de temps après un autre sans éprouver de lassitude, car ils sont très différents et chacun nous emmène dans son univers à lui.
Après Le musée du silence et Tristes revanches qui est un recueil de nouvelles, tout deux lus il y a quelques années, puis La marche de Mina l‘année dernière, je découvre La formule préférée du professeur, sur lequel beaucoup a déjà été dit, et en bien !

Le professeur dont la mémoire a été réduite à quatre-vingt minutes suite à un accident, la jeune mère célibataire qui vient chez lui en tant qu’aide ménagère et son garçon de dix ans fan de base-ball forment un trio improbable où l’amitié s’installe pourtant de façon solide et durable. Enfin, dans la mesure où toute nouveauté, pour le vieil homme, est oubliée au bout de quatre-vingt minutes hors de sa présence ! Le professeur, qui peut être distrait et bourru, se transforme lorsque le garçonnet est là. C’est une histoire simple, lumineuse et pleine de charme. Les mathématiques y prennent une place importante, sans que cela gêne la lecture, on en arrive à ressentir toute la beauté des nombres premiers ou des nombres amis. Quant au base-ball, j’avoue y rester beaucoup plus imperméable qu’aux formules mathématiques, mais j’ai compris toute la portée, en terme d’amitié, d’un match vu ensemble ou d’une retransmission radio partagée.

Imaginez une lecture qui fait vraiment du bien, aux antipodes des romans bizarres et dérangeants de Yôko Ogawa, et vous obtenez ce livre !
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyMer 18 Fév 2009 - 15:40

La formule préférée du professeur

Ce fut une lecture "reposante". Une paisible atmosphère n'ayant toutefois rien d'exceptionnel. Le rapport aux mathématiques est certes intéressant, ou tout du moins nous les fait représenter sous un jour original, mais j'ai tout de même fini par ressentir un certain agacement. Une lassitude de toujours voir ces nombres en rapport avec le moindre aspect de la vie quotidienne. Pire encore, ce sont les références au base-ball que j'ai presque fini par survoler à la fin tellement ça m'ennuyait.
Alors effectivement, cette oeuvre d'Ogawa fait contraste avec des romans tel que Hôtel Iris, mais ça ne me réconcilie pas vraiment avec l'auteur. Je n'ai rien de terrible à reprocher, mais rien ne me séduit vraiment. C'est définitivement trop plat à mon goût, que ce soit dans un sens "contemplatif" comme dans ce roman, ou dans un sens "horrifique" comme dans Hôtel Iris.
J'abandonne donc là l'aventure. jypeurien
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kenavo
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyVen 27 Fév 2009 - 17:16

Contente d'annoncer ceci:

Ogawa Yôko - Page 9 Ae47

La mer

Citation :
4eme de couverture
Un enfant révèle l'existence d'un instrument de musique unique au monde.
Dans un bureau de dactylographie, une employée s'attache à la portée symbolique des caractères de plomb de sa machine.
Avec discrétion, un jeune garçon se mêle au groupe qui ce jour-là visite sa région. Dans l'autocar, un vieux monsieur très élégant s'intéresse à l'enfant. Cet homme est un ancien poète...
Une petite fille devenue muette retrouve sa voix devant la féerie d'une envolée de poussins multicolore...

Un recueil de nouvelles poétiques et tendres dans lequel le lecteur retrouve l'univers rêveur de Yoko Ogawa, cette proximité entre les différentes générations ; ces héritages spirituels soudainement transmis à un inconnu et ces êtres délicats qui libèrent les souvenirs effacés en offrant un coquillage, une aile de libellule, une mue de papillon...
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Eve Lyne
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyVen 27 Fév 2009 - 17:24

Merci Kenavo. J'aime beaucoup cet auteur, à l'univers un peu monstrueux parfois cependant. Ses romans sont inégaux. Sa "marche de Mina" était très tendre. Very Happy
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kenavo
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyVen 27 Fév 2009 - 17:29

Eve Lyne a écrit:
Merci Kenavo. J'aime beaucoup cet auteur, à l'univers un peu monstrueux parfois cependant. Ses romans sont inégaux. Sa "marche de Mina" était très tendre. Very Happy
Oui.. j'appartiens aussi à ceux qui aiment... et comme tu dis - parfois un peu inégal.. mais je ne peux quand même pas me retenir de découvrir du nouveau.. Wink
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyVen 27 Fév 2009 - 19:16

Moi aussi je dirai très inégale.

Comme Joyce Carol Oates, elle écrit trop et en plus, elle est moins inspirée !
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MessageSujet: Re: Ogawa Yôko   Ogawa Yôko - Page 9 EmptyVen 27 Fév 2009 - 19:25

bix229 a écrit:
Moi aussi je dirai très inégale.

Comme Joyce Carol Oates, elle écrit trop et en plus, elle est moins inspirée !

Ce n'est pas le même volume que JCO quand même (un vrai phénomène cette dernière. A t'elle des nains ? intense reflexion )
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