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| Ogawa Yôko | |
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Auteur | Message |
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Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 24 Juin 2007 - 16:57 | |
| Un heureux événement vu par Ogawa: La narratrice nous fait vivre au rythme de la grossesse de sa soeur et Yôko Ogawa en profite pour distiller poésie du petit rien et angoisse diffuse autour d'un événement que l'on a l'habitude d'appeler « heureux ». Au commencement, rien ne transparaît: pas de changement physique notable, visible, seul une indifférence étrange est notée. La grossesse? Et alors!, semblent dire les futurs parents. Le lecteur a l'impression que cet état pèse à la future mère, qu'il met mal à l'aise la soeur et rend encore plus insipide le futur père. Est-ce le prisme du regard japonais qui provoque un léger malaise chez le lecteur occidental? Ou alors, est-ce dû à l'intériorisation des sentiments, des émotions de la culture extrême orientale? De fil en aiguille, les différents « stades » de sensations inhérents à la grossesse sont décrits: les nausées, l'appétit d'ogresse, les envies délirantes, le ventre qui s'arrondit, les rondeurs qui s'accentuent, les difficultés à se mouvoir...tout y est! Les nausées confinent la narratrice dans la clandestinité culinaire: la moindre odeur devient puanteur et proscrite. Une période cauchemardesque appose sa chappe de plomb sur la maison. « Elle pleurait vraiment du fond du coeur. Sa manière de pleurer était aussi remarquable que si elle avait joué la comédie, ses cheveux tombaient sur son visage, ses épaules tremblaient légèrement, sa voix était mouillée de larmes. J'ai posé ma main sur son dos pour la consoler....Je voudrais que tu fasses quelque chose. Quand je me suis réveillée ce matin, j'étais tout imprégnée de cette affreuse odeur. J'en avais la bouche, les poumons et l'estomac retournés, et les intestins engloutis dans un tourbillon, m'a-t-elle dit entre deux sanglots. » (p 29) « Chaque odeur s'étale comme un ectoplasme, une autre vient l'envelopper et la phogocyte, une autre encore vient les rejoindre et ainsi de suite, à l'infini (...) Est-ce que tu sais à quel point les odeurs sont terrifiantes? On ne peut pas leur échapper. Elles m'ataquent sans aucune pitié. Je voudrais aller dans un endroit comme une chambre d'hôpital aseptisée. Là, je déviderai mes intestins et je les laverais à l'eau pure jusqu'à ce qu'ils deviennent tout brillants. » (p 29 et 30) Puis, elles disparaissent aussi soudainement qu'elles sont apparues, pour laisser libre cours à l'appétit démesuré de la soeur enceinte ainsi qu'à ses envies les plus excentriques (ah! Le sorbet à la nèfle en plein hiver: un joyau d'ironie!). On retrouve les descriptions joliment imagées de Ogawa « De la pulpe d'or en feuilles cassantes comme du verre qui s'entrechoquent dans un bruit cristallin » ou encore « ...il me faut la peau souple et fragile, le duvet doré, le parfum délicat. ». Des descriptions colorées dotées d'une sonorité gracile et aérienne. Vient la dévoration incessante de la confiture de pamplemousse à la petite cuiller. Derrière les mots juteux, sucrés et odorants, se cache une appréhension, celle de la disparition, de l'effacement, de la mort qui rôde dès qu'une vie prend forme: la toxicité du traitement des pamplemousse, fantôme d'un lent poison puvant corrompre l'intégrité du bébé à venir. Mais, rien ne peut empêcher la geste nourricière de la confiture ingurgitée inlassablement. La nourriture est là pour alimenter la vie mais elle peut être mortifère. De même que l'environnement aseptisé médical, avec ses multiples instruments froids et implacables, donne aussi bien la vie que la mort. Lentement, une inquiétude puis une angoisse sourde s'instaurent chez la narratrice comme chez le lecteur. L'abîme sans fond est toujours palpable, provoquant sentiment d'insécurité et peur même lors d'une période aussi fabuleuse qu'une grossesse, qu'une future maternité. On pourrait reprocher à Yôko Ogawa cette propension au pessimisme, à la noirceur de sa vision du monde. Cependant, l'ironie, souvent cruelle, met en lumière une attitude « politiquement incorrecte » salutaire: en effet, pourquoi chaque femme devrait-elle vivre une grossesse harmonieuse et heureuse? Pourquoi uniformiser les sensations? Pourquoi gommer les angoisses indissociables de la grossesse et de la maternité: angoisses naturelles, normales, que l'on ne devrait pas occulter. L'univers d' Ogawa est étrange, dérangeant autant qu'iconoclaste et essentiel: sous l'apparente joliesse des choses, de la vie, un méandre souterrain de peurs inavouées taraude l'être humain qui n'ose pas toujours les crier. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 25 Nov 2007 - 18:55 | |
| Les deux derniers livres de Yoko Ogawa parus en France, les Paupières et La Bénédiction Inattendue (qui dataient quand même de 2000 et 2001) m'ont globalement déçus...
Mais (en attendant une prochaine déception ?) son prochain livre à paraître, un roman cette fois-ci, La Marche de Mina, a reçu le Prix Tanizaki 2006, ce qui serait plutôt un gage de qualité... Sortie actuellement prévue le 15 janvier 2008. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 25 Nov 2007 - 19:57 | |
| - eXPie a écrit:
- Les deux derniers livres de Yoko Ogawa parus en France, les Paupières et La Bénédiction Inattendue (qui dataient quand même de 2000 et 2001) m'ont globalement déçus...
Un peu "traumatisée" par cette histoire de paupières ...je n'ai pas trouvé encore l'envie de lire La bénédiction inattendue qui se trouve dans ma PAL très très en-dessous... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 25 Nov 2007 - 22:28 | |
| En plus, le recueil "Les Paupières" est meilleur que "La Bénédiction inattendue" (j'ai reconsulté mes notes). A noter, dans ce dernier, la nouvelle Plagiat, au titre intéressant, puisqu'on y retrouve le gentil nageur avec son fameux bras desséché ! Ah, il nous manquait, celui-là, depuis La Bénédiction... La nouvelle n'apporte d'ailleurs pas grand chose de neuf. Ceci dit, et sans vouloir trop dévier le fil Ogawaien, il existe bien "pire" que les perversions Ogawaiennes : allez voir du côté de Taeko Kono ( La Chasse à l'Enfant, recueil de nouvelles)... Ah, ces écrivaines ! Mais pourquoi sont-elles si perverses ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Sam 12 Jan 2008 - 14:53 | |
| Je sais que ce n'est pas si simple d'entrer dans le monde de Yoko Ogawa que chez d'autres auteurs japonais, mais je l'adore énormément et donc je veux essayer de la rapprocher un peu plus Je reviens avec son nouveau roman: - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Après le décès de son père, alors que sa mère doit s'éloigner pour parfaire sa formation professionnelle, la petite Tomoko est revue pour un an chez son oncle et sa tante. Tomoko a douze ans ; à Kobe, son oncle l'attend sur le quai de la gare. Il la serre dans ses bras et la conduit jusqu'à la très belle demeure familiale. Pour Tomoko, tout est ici singulièrement différent. Sa cousine Mina passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d'allumettes illustrées sur lesquelles elle écrit des histoires minuscules ; un hippopotame nain vit dans le jardin, son oncle a des cheveux châtains, il dirige une usine d'eau minérale et la grand-mère se prénomme Rosa. Au cœur des années soixante-dix, Tomoko va découvrir dans cette maison l'au-delà de son archipel : à travers la littérature étrangère, les récits de Rosa sur son Allemagne natale et la retransmission des Jeux olympiques de Munich à la télévision, c'est un tout autre paysage qui s'offre à elle. La grande romancière japonaise explore dans ce livre, et pour la première fois dans son œuvre, le thème de l'étranger et des origines. En choisissant le prisme des liens de l'enfance, elle inscrit ce roman, comme le précédent. intitulé la formule préférée du professeur, dans un cycle voué à la tendresse et à l'initiation. et en même temps je profite de vous signaler que justement son livre La formule préférée du professeur vient de sortir en poche! (Il est vraiment très joli - même si on n'aime pas le baseball - ce que je fais ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Sam 12 Jan 2008 - 14:58 | |
| - coline a écrit:
- D'elle, j'ai encore La bénédiction inattendue qui m'attend...
je reste traumatisée par " Les paupières"... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Sam 12 Jan 2008 - 15:02 | |
| - coline a écrit:
- je reste traumatisée par "Les paupières"...
mais non.. c'est pour cela que tu dois lui donner une deuxième chance.. (t'aurais dû me demander quel livre tu pouvais lire d'elle )Les traumatismes se guérissent le mieux en utilisant le même déclencheur, non????
Dernière édition par kenavo le Jeu 21 Juil 2011 - 8:50, édité 1 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Sam 12 Jan 2008 - 15:06 | |
| - kenavo a écrit:
- coline a écrit:
- je reste traumatisée par "Les paupières"...
mais non.. c'est pour cela que tu dois lui donner une deuxième chance.. (t'aurais dû me demander quel livre tu pouvais lire d'elle ) Les traumatismes se guérissent le mieux en utilisant le même déclencheur, non???? Ilparaît que oui... Un de cesjours, je me mettrai à La bénédiction inattendue...Je ne l'ai pas acheté pour rien... Et si je me réconcilie avec Yoko Ogawa, je te demande conseil pour la suite... | |
| | | Ellla Invité
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 10:59 | |
| - kenavo a écrit:
- et en même temps je profite de vous signaler que justement son livre La formule préférée du professeur vient de sortir en poche!
(Il est vraiment très joli - même si on n'aime pas le baseball - ce que je fais ) C'est un livre tendre et émouvant, qui n'a pas le côté pervers et glauque brrr.... des autres romans de Yoko Ogawa. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 15:38 | |
| - Ella a écrit:
- C'est un livre tendre et émouvant, qui n'a pas le côté pervers et glauque brrr.... des autres romans de Yoko Ogawa.
Merci Stell_A d'aider.... Je suis tout à fait d'accord qu'elle a souvent utilisé des thèmes très spéciales dans ses livres.. mais il y en a vraiment qui sont merveilleux.. non.. pas le mot qui correspond.. qui ont un charme qui ne m'a pas laissé indifférent!! ( j'ai bien peur que le titre que Coline veut lire d'elle soit encore une fois pas le bon.. mais bon.. on attend le jugement )
Dernière édition par kenavo le Jeu 21 Juil 2011 - 8:51, édité 1 fois | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 17:14 | |
| Ca doit être la politique commerciale d'Actes Sud : à chaque fois qu'un nouveau Ogawa sort en grand format, hop ! le précédent sort en poche quasiment en même temps.
Ce sont ces thèmes très spéciaux qui font l'originalité d'Ogawa, non ? Comment les utiliser sans aller trop loin.
Le tendre et émouvant, c'est plutôt ce qui me fait peur : peur que ses romans se mettent à déborder de bons sentiments, que le livre se transforme en prise d'otage du lecteur qui "devra" se laisser attendrir par de grosses ficelles. C'est bon pour Kawakami Hiromi, par pour Ogawa !
Pour commencer Ogawa, la Piscine, ça peut être bien non ? Pas trop "spécial", mais un peu quand même... | |
| | | Ellla Invité
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 17:35 | |
| - eXPie a écrit:
- Le tendre et émouvant, c'est plutôt ce qui me fait peur : peur que ses romans se mettent à déborder de bons sentiments, que le livre se transforme en prise d'otage du lecteur qui "devra" se laisser attendrir par de grosses ficelles.
Ce n'est pas le cas. En fait "tendre et émouvant" ne sont pas les bons qualificatifs, disons que c'est un roman qui reste original et "spécial" à souhait, bien dans le style d'Ogawa, mais n'est pas gore comme les autres. Il y a en même temps une certaine tendresse qui s'en dégage |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 19:51 | |
| J'aime bien pouvoir repenser à des romans qui m'échappent un peu ; L'Annulaire fait partie de ces romans, et c'est ça qui me fascine, il y a un sacré non-dit ! Par contre La Formule Préférée du Professeur est un bon roman, d'accord (nettement supérieur à Parfum de Glace, par exemple), mais une fois que je l'ai refermé, il s'est aussi un peu refermé dans ma tête. Il est là, présent, mais c'est une histoire avec un début, un milieu et une fin. Une des grandes forces de l'Annulaire, c'est sa fin, qui ne "clôt" pas car on peut s'interroger à l'infini sur les motivations, ce qui arrive, etc. Le film m'a un peu déçu, mais je m'attendais à être déçu, du coup, est-ce de la déception ou une confirmation.. (aspirine !). J'avais gribouillé, à l'époque où je l'avais lu, que je trouvais La Formule préférée trop "confortable" : agréable à lire, mais il ne "gratte" pas. Il est paisible, mais c'est peut-être ce qu'il faut à Ogawa, l'oeil du cyclone... | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 20:16 | |
| Comme vous parlez bien d'Ogawa Auteur que j'ai découvert l'an passé et qui me fascine! Je note les titres que je n'ai pas encore lu | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ogawa Yôko Dim 13 Jan 2008 - 21:56 | |
| Ogawa a eu plusieurs périodes.
Elle a commencé par des textes courts, publiés : à partir de 1990 : La Piscine, La Grossesse, Les Abeilles, Le Réfectoire un soir et Une Piscine sous la Pluie (le moins bon de la liste), l'Annulaire (1994). Après quoi elle est passée à un format plus long : ça a été Hôtel Iris (pour l'anecdote, influencé par sa visite à Saint-Malo, dans le cadre d'un festival littéraire). Elle a continué avec ses thèmes fétichistes bizarres, mais sur plus de pages, Hôtel Iris dépassant les 200 pages. Du coup, je trouve que la force du non explicité s'est un peu perdue avec les précisions, les détails. L'imagination, ça reste plus fort que l'expliqué (quand c'est bien fait). Ensuite, on a eu Parfum de Glace (1998), roman où elle a essayé de changer, de ne plus exploiter éternellement la veine "fétichiste et plus si affinités". Ca a donné un roman moins bon, plus dans la veine de Yoshimoto Banana (= philosophie à deux balles). Mais ça restait quand même un peu du Ogawa, donc lisible. Là, je crois qu'Actes Sud a eu un problème : le rythme de publication de Ogawa en France, c'est un par an. Mais Ogawa s'est mise à écrire des romans plus longs, donc plus longs à écrire.
Alors, hop ! Actes Sud est revenu en arrière, et on a eu les "fonds de tiroirs" (il suffit de voir la date d'écriture et la date de publication en France).
On a donc eu Une Parfaite chambre de malade (1989 : soit 9 ans plus tôt que Parfum de Glace !).
Les années qui ont suivi ont vu la publication des nouveaux romans de Ogawa et des fonds de tiroir, de sorte de garantir l'annualité de la parution.
Parmi les fonds de tiroir, donc : Tristes Revanches, La Petite Pièce Hexagonale (1991), Amours en marge (1991). Ce sont des textes plus courts, des nouvelles ou des groupes de nouvelles. Pas mal, mais un cran en-dessous de ce à quoi on avait été habitué.
Entre ces parutions, on a continué avec les nouveaux romans : Le Musée du Silence, qui pousse à l'extrême une des grandes obsessions Ogawaienne : le classement. Il comporte des personnages intéressants (les Pèlerins du Silence, par exemple). Après avoir atteint le maximum dans le fétichisme "et plus" avec Hôtel Iris, elle a atteint le maximum dans son obsession du classement (un de ses thèmes majeurs, qui irrigue la quasi-totalité de ce qu'elle a écrit).
Il lui fallait donc faire autre chose. Vint La Formule préférée du Professeur (2003). Le style a vraiment changé, c'est plus "mainstream", si je puis dire.
Ensuite, on a encore eu les fonds de tiroir : Les Paupières (2001, publié en 2007), La Bénédiction inattendue (2000, publié en 2007), et hop ! La Marche de Mina (prix Tanizaki 2006 - c'est une récompense considérable). Normalement, La Marche de Mina doit donc être bien supérieur aux fonds de tiroir susnommés... | |
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