Drôles d'oiseaux

Je ne sais pas si les oiseaux se cachent pour mourir, mais c' est un fait
qu' il est rarissime de trouver un oiseau mort.
Autre mystère, j' ignore aussi où nichent la nuit la plupart des oiseaux que je vois le jour.

Ils se perchent dans les arbres. Le nid, c'est juste la nursery.
Je viens d'entendre un rouge-gorge. Trompé par un maigre rayon de soleil, croyant déjà à une annonce de printemps (le pauvre!) il chantait vraiment très très bien. Un grand moment de jardin!!!

Les arbres, c' est évident, mais où ?

Je pense surtout aux oiseaux solitaires comme les merles ou les mésanges.

Tu dois avoir raison, Dom. C´est plein de merles par ici. Ils restent toute l´année dans la ville, on les voit mais ils ne chantent plus.

Dom a écrit:

Bluemarilyn a écrit:

J'ai entendu parler d'un oiseau dont le chant est sublime voire irréaliste lorsqu'il est sur le point de mourir... Mais je ne me souviens plus de l'espèce
Pouvez-vous me rafraîchir la mémoire, svp ?

Le cygne, dit-on, mais je ne sais pas si ce n'est pas une invention littéraire....

J'aurais fait la même réponse...

bix229 a écrit:

Les arbres, c' est évident, mais où ?

.

J'applique un peu l'observation que j'ai faite pour les poules: les poules se perchent pour la nuit sur des perchoirs, les plus importantes, les notables, le coq, bien sûr, enfin le "gratin" du poulailler, sur les perchoirs les plus hauts, et gare à celui ou celle qui essaierait de gravir un échelon...il est refoulé.
Alors, je pense que pour les oiseaux adultes, c'est la même chose: l'arbre le plus confortable, la fourche la plus protégée, la mieux abritée du vent, c'est pour les costauds...et après, on met sa tête sous son aile et bonne nuit!
J'ai remarqué que les soirs d'été, quand on reste longtemps au jardin, on assiste à de grands remue-ménage, des cris, des poursuites, des querelles. J'ai toujours pensé que c'était le moment de la mise au point: le choix selon la hiérarchie, de la meilleure branche.
D'ailleurs, je crois que les oiseaux sont de petits dormeurs.

Dom a écrit:

D'ailleurs, je crois que les oiseaux sont de petits dormeurs.

Bix?

http://papounet.wifeo.com/
Ce site est splendide, pour les gens qui aiment les oiseaux et la nature.
(je ne sais toujours pas faire un "lien esthétique", je regrette.)
Mais je vais m'entraîner....

Personnellement, Dom, et bien que j´adore les raccourcis, mettre le lien en entier ne me dérange nullement, au contraire cela me permet de flairer un peu d´où il provient , et percevoir d´une manière plus transparente comment respire son auteur, sans même y acceder encore.
On n´y plonge pas tout droit, la tête dans l´abreuvoir.
Tu vois, "Papounet" me promettait de ne pas m´ennuyer, que la présentation serait d´abord facile et agréable. J´y suis allée et je t´en remercie.

Lara a écrit:

ce que tu dis me fait penser à un livre que j'ai lu de McCullogh, Les oiseaux se cachent pour mourir.

Lara, effectivement, cet extrait m'a beaucoup touché et intrigué. J'ai lu ce roman il y a deux ou trois ans. Il m'avait semblé que cet oiseaux était plus que légendaire (ou peut-être étais-je tout simplement naïve de le croire ? ).

Dom a écrit:

Le cygne, dit-on, mais je ne sais pas si ce n'est pas une invention littéraire....

J'ignorais que le cygne pût avoir cette particularité . Il y en a près de chez moi, ils sont plutôtenclins à nous pincer les mollets qu'a chanter divinement !

Très bien ce papounet !

J' y suis allé à reculons, vu que Papounet c' est le surnom de Berlusconi,
mais lui ne s' interesse qu' aux bécasses humaines et vénales !

je vous ai fait le ménage

Un ménage incomplet...Animal.Pour "la pureté du fil", il aurait fallu passer la balayette plus haut aussi.
À puriste, puriste et demie....

- Fabienne Raphoz. - L' Aile bleue des contes, l' oiseau. - José Corti

Cent un contes et mythes de tradition orale de tous les continents autour
de la figure de l' oiseau.

Le peuple des oiseaux est étrange. Pendant des heures, je n' en vois pratiquement aucun.
Et puis, dans l' espace d' une heure, ils sont presque tous là.
D' abord les corneilles et les pies... Les corneilles se contentent de
patrouiller en bas du jardin. Les pies s' aventurent un peu plus haut.
Les geais viennent ensuite. Leur approche est toujours oblique, mais ils finissent toujours par s' approcher de la maison, très près, et là, ils observent.
Les mésanges, bleues et charbonnières arrivent ensemble et ne se contentent pas de picorer les boules de graisse sur l' érable ou le pin,
mais viennennt grignoter le beurre sur le bord de la fenetre.
A 20 ou 30 centimètres, je les observe.
La fauvette à tete noire semble s' etre souvenue qu' il y avait des pommes
l' année précédente sur le plaqueminier.
Un merle se livre sous un fusain de la haie à un travail étrange et agité.
Et le rouge gorge accompagne tout le monde pour indiquer qu' ils
sont ici chez lui.
Apparemmment tout le monde s' en moque.