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| Christopher Priest | |
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+9Marie Matthieu K Veterini Arabella domreader Chatperlipopette Sophie eXPie 13 participants | |
Auteur | Message |
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eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Christopher Priest Lun 14 Jan 2008 - 7:01 | |
| Le Monde Inverti est facile à suivre : on a de nouvelles informations au fur et à mesure, et du temps pour les méditer... Ensuite, on comprend on pas | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 22 Jan 2008 - 21:07 | |
| Copié-collé de ma note sur mon blog:
Je lis très peu de science-fiction car je n'adhère quasiment jamais aux univers parallèles, aux romans qui se passent dans le futur dans lesquels les personnages sont en combinaison et vivent dans des vaisseaux. Star Wars, Star Trek et L'Odyssée de l'espace ne sont pas pour moi. En revanche, j'ai lu quelques grands classiques tels que Le meilleur des mondes que j'avais apprécié. La science-fiction qui ne me rebute pas, c'est celle qui se passe de nos jours avec des personnages ordinaires à qui il arrive des évènements extraordinaires car hors du temps ou du quotidien. C'est le cas pour ce roman.
Une femme sans histoires
Alice est une jeune femme écrivain récemment divorcée qui a quitté Londres pour s'installer en pleine campagne dans une vieille maison. Elle est attachée à ce coin d'Angleterre, tout en n'étant pas fraîchement rassurée; en effet, quelques mois auparavant une sorte de Tchernobyl français a eu lieu et après les quelques précautions à prendre (ne pas sortir, ne pas boire d'eau du robinet!)ordonnées par le gouvernement, celui-ci semble certifier que le secteur est préservé et ne présente aucun signe de radioactivité. Tiens, ces dires me rappellent quelque chose... Puis, elle perd sa meilleure amie du village, une vieille femme qui a été assassinée. Ce décès inattendu et mystérieux amène Alice à faire connaissance avec l'étrange Gordon, le fils de la défunte. Et surtout, elle est très inquiète et désemparée car son manuscrit a été intercepté par les services secrets anglais qui considèrent son futur livre comme subversif et dangereux pour la sûreté de la nation. Elle n'y comprend rien, son livre elle le trouvait plutôt anodin.
Arrêtons-nous là pour le résumé car l'essentiel concerne Gordon,ses fantasmes et le manuscrit d'Alice; en dire plus serait trop en dévoiler.
En clair, j'ai beaucoup aimé. J'avais déjà entendu parler de Christopher Priest grâce au film Le Prestige que j'avais énormément apprécié. Ensuite, j'avais acheté le livre éponyme mais ne l'ai toujours pas lu. J'ai découvert Priest et ça m'a plu: l'ambiance à la fois très ordinaire et étrange, parfois un peu angoissante si on se met à la place d'Alice. Le ton, au départ inquiétant devient plus glauque et cru, avec quelques scènes un peu osées, qui n'étaient pas forcément nécessaires mais qui mettent du piment dans l'histoire. Cependant, la fin a été pour moi problématique car, comme d'habitude dans ces fins ouvertes, j'ai toujours du mal à me faire ma propre opinion. Mais je n'ai absolument pas regretté ma lecture et ai bien envie de lire Le Prestige.
Dernière édition par Sophie le Jeu 12 Nov 2009 - 4:54, édité 1 fois | |
| | | Veterini Envolée postale
Messages : 104 Inscription le : 23/07/2007 Age : 42
| Sujet: Re: Christopher Priest Sam 26 Jan 2008 - 14:41 | |
| J’aime beaucoup Priest aussi. Il à un coté extrêmement Dickien en reposant sans cesse la question de la réalité du monde, tout ayant un coté heu, bien écrit quoi, pas que Dick soit mal écrit mais il à son style quoi…
D’ailleurs la plupart des livres de Priest son plus proche de la transfiction, que de la SF pur. La fontaine pétrifiante par exemple, un de mes Priest préférés. Ca raconte l’histoire d’un écrivain qui par dans un coin perdu de l’Angleterre écrire un bouquin. , Faut dire que les choses vont plutôt mal pour lui. La entre réalité, fantasme et univers parallèle. Mais un univers parallèle avec de la classe, et à l’opposée des univers Dickien d’ailleurs, un monde principalement maritime, onirique, avec une loterie qui propose un marché Faustien. Et à coté de ça y a les retours à la réalité. Même, les personnes réfractaires à la SF devraient aimer, juré !
Son dernier* « la séparation » d’ailleurs est lui aussi très peu SF, mais y a le même jeu sur la fiction et la réalité. Ça se passe pendant (et après) la seconde guerre mondiale. Y a déjà l’histoire de jumeaux sélectionner pour concourir au JO de Berlin. Et il y aussi l’histoire (vrai) de Rudolf Hess, dignitaire nazi parti plus ou moins secrètement du Reich et qui signa l’armistice Allemagne-G.B de 41. Du moins selon une réalité, avec en plus Churchill, qui en vrai comme en faux était un grand manipulateur lui aussi. Le tout donne une (H)histoire-Uchronie des plus complexe, mais passionnante.
Cela dit, mon autre préféré c’est plutôt « les extrêmes ». Ca raconte l’histoire d’une agente du FBI, qui se retrouve en Angleterre pour faire un deuil. Or dans ce même endroit à existe un centre d’entraînement virtuel (genre Total Recall ou ExistenZ). Or elle va utiliser ce système pour retracer les évènements qui provoqué la mort de son mari. Lors forcément revivre la mort de son mari, mais en même temps le revoir, et puis aussi le tueur, mais le tout dans une réalité virtuelle ça pose des problèmes. Et c’est très bien, surtout quant comme Total Recall ou ExistenZ la réalité et la fiction se mélange un peu.
*Enfin, je crois, il me semble qu’en VO son dernier livre est sorti, où, d’après ce que j’ai compris il raconte que Nolan il est pas cool. Vu qu’il déconseillait de lire le livre de Priest pour pas spoiler son film tiré du « Prestige ». | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Christopher Priest Sam 26 Jan 2008 - 15:41 | |
| - Veterini a écrit:
- J’aime beaucoup Priest aussi. Il à un coté extrêmement Dickien en reposant sans cesse la question de la réalité du monde, tout ayant un coté heu, bien écrit quoi, pas que Dick soit mal écrit mais il à son style quoi…
D’ailleurs la plupart des livres de Priest son plus proche de la transfiction, que de la SF pur. La fontaine pétrifiante par exemple, un de mes Priest préférés.
C'est justement grâce à un guide sur les transfictions, la très bonne Bibliothèque de l'entre-mondes, de Berthelot, que j'ai découvert Priest. La Fontaine pétrifiante m'intéresse beaucoup. Merci pour tes impressions. Je connais encore mal son oeuvre, mais c'est vrai qu'il y a des similitudes avec Dick dans cette manière qu'il a de jouer avec la fiabilité des perceptions. |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Christopher Priest Sam 26 Jan 2008 - 20:26 | |
| Veterini, tu parles très bien de Priest! Depuis ma lecture du "monde inverti" je souhaite explorer plus encore son univers. Merci pour ces impressions alléchantes | |
| | | K Main aguerrie
Messages : 352 Inscription le : 30/11/2007 Age : 51 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Christopher Priest Lun 9 Juin 2008 - 1:32 | |
| Les Extrêmes
Un roman de Priest que je ne connaissais pas et que je croyais, de prime abord, moins ambitieux que les autres. Sans doute à cause de la couverture en Folio SF qui, si elle est plutôt jolie, n'illustre pas du tout le contenu du roman avec ses allure de polar de série B (la jeune femme séduisante, le gros flingue). Encore bravo à la clairvoyance des éditeurs !
Bref, contrairement aux apparences (c'est justement un thème très "priestien", l'apparence), Les Extrêmes s'est révélé un roman aussi complexe, aussi dense et parfois déconcertant, que les autres romans de l'auteur. Devenu un spécialiste des rapports entre réalité et illusion, Priest se devait tôt ou tard d'aborder le thème de la réalité virtuelle générée par ordinateur (qu'il avait déjà un peu abordé avec son scénario pour le film de Cronenberg Existenz). Un thème devenu classique dans la SF contemporaine, d'accord, mais ici lié à deux autres qui le rendent vraiment original : la folie et le deuil.
Car Les Extrêmes est avant tout l'histoire d'une femme qui ne peut accepter la mort brutale de son mari et qui, en cherchant à revivre continuellement les événements tragiques qui ont menés à cette mort grâce à la virtualité, s'enfonce toujours un peu plus dans une obsession qui peut la conduire à la folie. Priest propose ici une utilisation inédite et fascinante de la réalité virtuelle : la tentation de réécrire l'histoire, de supprimer un passé douloureux au lieu de se livrer au lent travail de deuil qui seul, pourtant, permet à une personne de se reconstruire. A l'inverse, l'obstination de Teresa Simons a vouloir réparer son drame personnel par des moyens - c'est le cas de le dire - artificielles, notamment en s'intéressant à une tragédie parallèle (le massacre de Bulverton) qui renvoie en écho la sienne ne peut que la mener à une situation sans issue.
Comme on peut le constater, la manière qu'à Priest de traiter le thème de la virtualité - qui n'est d'ailleurs qu'un moyen, non une fin - est bien éloignée de films comme Matrix. La technologie et les considérations pseudo-philosophiques absconces intéressent moins Christopher Priest que les effets de cette "nouvelle frontière" sur le psychisme humain et ses démons intérieurs. Et de montrer, en passant, que cette technologie - surtout si elle est mal employée - n'aura jamais les vertus thérapeutiques qu'on aurait tort de lui attribuer.
Au final, un roman sombre, exigeant (comme toujours chez cet auteur), dont on ressort à la fois soulagé (quelle noirceur !) et enrichi. | |
| | | Matthieu Main aguerrie
Messages : 304 Inscription le : 27/12/2008 Age : 37 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 30 Déc 2008 - 0:05 | |
| J'ai rencontré Priest récemment dans une librairie à Lille. Franchement très classe le bonhomme, modeste, sympathique comme tout et surtout ouvert à toute les questions.
Sinon de lui j'ai lu Le monde inverti : Excellent roman de SF, un univers incroyable, doublé d'une très bonne écriture. Et j'ai lu aussi le Prestige pour lequel j'ai un peu moins de préférence, il m'a accroché beaucoup moins mais je l'ai trouvé quand même bon. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 30 Déc 2008 - 7:45 | |
| - Samael a écrit:
- Et j'ai lu aussi le Prestige pour lequel j'ai un peu moins de préférence, il m'a accroché beaucoup moins mais je l'ai trouvé quand même bon.
Le film est intéressant, aussi. Et c'est encore plus intéressant quand on a lu le livre avant, parce qu'on se demande vraiment (en tout cas, moi) comment il a pu être adapté. Et, malgré quelques coupures (qui se justifient pour le film), ça marche vraiment bien. | |
| | | Matthieu Main aguerrie
Messages : 304 Inscription le : 27/12/2008 Age : 37 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 30 Déc 2008 - 21:52 | |
| Pas vu le film par contre. Priest nous en a parlé un petit peu, mis à part la fin du film il était pas déçu. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 13 Oct 2009 - 13:03 | |
| J'ai fini le Monde Inverti et je n'en dirai pas plus qu'Expie sur l'intrigue car elle repose sur la révélation progressive. J'ai trouvé ce roman vraiment passionnant, qui combine habilement "hard science", anticipation, philosophie et aventure. Comme chez Philip K.Dick c'est toute la perception de la réalité et la fiabilité des sensations qui sont remises en question, avec les vertiges métaphysiques que cela peut entraîner à la fois chez les protagonistes et le lecteur. Je n'ai pas trouvé la fin si ambiguë ou ouverte que cela par contre. Elle m'a semblé par contre un peu facile et hâtive. Elle laisse de nombreux détails non élucidés, mais c'est à mon avis davantage dû à ce côté précipité qu'à la volonté de ménager une véritable ambiguïté. De toutes façons plus le mystère est grand et même énorme, plus il est casse-gueule de trouver une fin à la hauteur. Mais Priest s'en tire plutôt bien. L'écriture est très agréable, précise et efficace. J'avais déjà eu l'occasion de l'apprécier dans deux autres de ses romans. - Spoiler:
Il y a donc quelques faiblesses narratives (la fin), mais ce n'est pas grave pour moi car j'interprète plutôt cette histoire comme une fable convaincante sur les schémas de pensée et de comportement. Elle montre à quel point il est dur d'en sortir une fois que l'on en est prisonnier. D'où le fait qu'Helward continue à voir le soleil déformé après l'arrêt du générateur. Et il en sera probablement toute sa vie ainsi. C'est une histoire vraiment triste que celle de cette cité et des ses habitants, en fait. Je pense que le conditionnement mental (renforcé par les modifications génétiques héréditaires) était tellement puissant qu'Helward a halluciné lors de sa descente dans le sud. Ce voyage effectué par tous les adolescents de la cité est d'ailleurs initiatique et s'apparente aux rites de passages et aux transes hallucinatoires qui les accompagnent dans certaines sociétés.
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 13 Oct 2009 - 15:21 | |
| - Nezumi a écrit:
- Mais Priest s'en tire plutôt bien.
L'écriture est très agréable, précise et efficace. J'avais déjà eu l'occasion de l'apprécier dans deux autres de ses romans.
- Spoiler:
Il y a donc quelques faiblesses narratives (la fin), mais ce n'est pas grave pour moi car j'interprète plutôt cette histoire comme une fable convaincante sur les schémas de pensée et de comportement. Elle montre à quel point il est dur d'en sortir une fois que l'on en est prisonnier. D'où le fait qu'Helward continue à voir le soleil déformé après l'arrêt du générateur. Et il en sera probablement toute sa vie ainsi. C'est une histoire vraiment triste que celle de cette cité et des ses habitants, en fait. Je pense que le conditionnement mental (renforcé par les modifications génétiques héréditaires) était tellement puissant qu'Helward a halluciné lors de sa descente dans le sud. Ce voyage effectué par tous les adolescents de la cité est d'ailleurs initiatique et s'apparente aux rites de passages et aux transes hallucinatoires qui les accompagnent dans certaines sociétés.
Concernant ton spoiler, effectivement, c'est une interprétation. J'avais plutôt cherché du côté métaphysique, et là je ne trouvais rien de valable. Certains (un peu comme toi, donc) ont trouvé qu'il l'avait un peu bâclée, la fin. C'est curieux que son livre ait été un échec en Angleterre et qu'il ait acquis cette aura "culte" en France. Une différence culturelle, sans doute... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Christopher Priest Mar 13 Oct 2009 - 16:30 | |
| - eXPie a écrit:
Concernant ton spoiler, effectivement, c'est une interprétation. J'avais plutôt cherché du côté métaphysique, et là je ne trouvais rien de valable.
C'est à dire que si tu choisis cette interprétation, ça tient mieux la route et le roman est réussi malgré la fin. Si on l'interprète de façon plus métaphysique (les réalités subjectives sont inconciliables, qui est dans le vrai etc ?), là c'est plus bancal que casse-tête à mon avis et le roman peut sembler moins abouti. Je ne sais pas si les fins un peu bâclées sont le point faible de Priest, mais celle d'une Femme sans histoire m'avait parue expédiée. Celle du Prestige par contre était vertigineuse et effrayante, elle m'avait laissée très perplexe, mais perplexe bien. |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| | | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Christopher Priest Jeu 12 Nov 2009 - 0:50 | |
| Je ne suis pas très connaisseuse en matière de SF, mais j’ai bien aimé ce roman, Le monde inverti, parce que très vite je suis rentrée dans cet univers et ne me suis pas posé de questions pendant toute la lecture. Le nord, c’est l’avenir ,qui vieillit et allonge, le Sud,c’est le passé, qui rapetisse, aplatit et même fait disparaître l'individu, aspiré par une force attractive contre laquelle il est difficile de lutter ( le temps?) . Et la survie , le présent,réside au mystérieux endroit intitulé Optimum, qui est stationnaire, mais que la cité n’atteint jamais car le sol s’écarte en permanence en direction du sud. C’est cette survie à tout prix qui depuis 200 ans après la grande crise de l’énergie mobilise toutes les activités de cette cité recréée, et de ses membres. Avec ses cloisonnements, ses secrets et ses endoctrinements. - Citation :
- Il y a une grande concentration de détermination, ici, comme si la cité constituait le but unique de toute existence humaine..La survie est peut être une pulsion nécessaire, mais elle ne peut être la principale…Quoi que vous puissiez penser, ce lieu ne constitue pas le centre de l’univers.
- Il l’est, affirma-t-il. Parce que si jamais nous cessions de le croire, nous mourrions tous.
Moi, j’ai lu une fable sur la survie, sur tout ce que l’esprit humain est capable d’endurer, de transformer, de gommer pour continuer ce pour quoi il a été programmé. Mais il me semble que l’on peut y lire ce qu’on veut, et ,de toutes façons, prendre grand plaisir à l’aventure en elle-même. | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Christopher Priest Mer 21 Avr 2010 - 23:32 | |
| Le prestige
Andrew Wesley est journaliste à Londres, spécialisé dans les faits-divers paranormaux. Un jour il est envoyé à Caldow pour enquêter sur une secte dont le prêtre aurait été vu au même moment à deux endroits différents. Quelque jour auparavant une jeune femme a déposé à son intention un livre du magicien Alfred Borden qui connu son heure de gloire à la fin du 19 ème siècle. A cette époque la prestidigitation est un spectacle très apprécié et les grands noms de la magie doivent innover sans cesse pour réussir à captiver le public. Parmi eux Alfred Borden et Rupert Angier se livrent une guerre sans merci.
J’ai refermé Le prestige avec le sentiment de m’être fait balader, un peu frustrée car toutes les questions n’ont pas trouvé réponses mais ravie de cette frustration. C’est précisément le fait de ne pas avoir toutes les clés qui confère à ce roman sa puissance et son charme (dans le sens d’envoûtement). C’est à la fois simple et compliqué. Simple parce que l’écriture est limpide et que ça se lit tout seul. Compliqué parce que l’intrigue est assez alambiquée et que Christopher Priest aime bien nous embrouiller.
Pas la peine d’être amateur de littérature fantastique pour apprécier | |
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| Sujet: Re: Christopher Priest | |
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| | | | Christopher Priest | |
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