Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 John Fante

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Esperluette
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 12 Nov 2012 - 22:52

Je poursuis à rebours ma découverte de Fante mais je crois bien que je ne vais pas aller bien loin. Cette Route de Los Angeles a été longue, je trouve ! JE suis terriblement déçue d’être déçue. Bon comme le soulignait Expie, quelques scènes épiques comme celle du massacre des crabes (magnifique parodie de discours fasciste, non ?), celle des femmes de papier qui finissent noyées dans sa baignoire . La magie et la verve de Fante qui m’avaient tant séduite dans Demande à la poussière n’a pas opéré. C’est ce que je me suis dit au début et puis finalement, je ne peux m’empêcher de lui trouver du talent à ce Fante !

Quelques passages quand même lorsqu’il évoque sa mère ou sa sœur ou les femmes avec lesquelles Arturo a de sacrés problèmes. Bon, je ne suis pas objective non plus, il dénonce à travers ces deux figures la bigoterie et la dévotion! Enfin il a tout de même un sérieux problème avec lui-même : son ego est surdimensionné, c’est sûr !

Citation :
« Alors j’ai couru vers la maison. Maintenant je suis à la maison. J’ai laissé mes livres dans le parc. Qu’ils aillent au diable. Désormais je refuse les livres. J’ai embrassé ma mère. Je l’ai serrée passionnément contre moi. Je suis tombé à genoux pour embrasser ses pieds, étreindre ses chevilles au point de lui faire mal, et tout le temps elle se demandait si c’était bien moi.
« Pardonne-moi », je lui ai dit. « Pardonne-moi, pardonne-moi. »
« - Toi ? » elle a demandé. « Certainement. Mais pourquoi ? »
Ah ! Quelle femme stupide ! Comment aurais-je pu savoir pourquoi ? Ah ! Quelle mère ! La magie s’est évanouie. Je me suis relevé. Je me sentais idiot. (…)
De fait, il le devient :
- Qu’y a-t-il ? Arturo ? Que se passe-t-il ?
- Ça te regarde pas.
- Veux-tu que j’appelle un médecin ?
- Jamais de la vie
- Tu es si bizarre. Tu es blessé ?
- Me parle pas. Je pense.
- Mais qu’y a-t-il ?
- Tu comprendrais pas. Tu es une femme. »

(p.75-76)

Arturo Bandini passe son temps à se contredire, à mentir, il vit la plupart du temps dans ses fantasmes pour oublier son anti-vie. Et dans ce passage, il s’en prend, une fois de plus à sa mère qui n’est qu’amour et dévotion !
Allez, encore un autre passage succulent quand même lorsqu’il évoque la bibliothécaire :

Citation :
Dans sa main droite se balançait ce livre qui frottait contre sa robe tandis qu'elle marchait, il touchait ses mains, les immortelles mains blanches de Miss Hopkins, pressé contre la chaude douceur de ses doigts serrés.
Quel livre! Je devais avoir ce livre! Seigneur, je le désirais pour le tenir, l'embrasser, l'écraser contre ma poitrine, ce livre tout droit sorti de ses mains, et qui portait peut-être encore la marque même de ses doigts chauds. Qui sait? Peut-être transpire-t-elle des doigts en lisant? Magnifique! Alors sa marque est sur le papier. (p.78)

Sa vie pour l’instant est tellement vide de sens qu’il donne corps à ses fantasmes. Miss Hopkins dans cet extrait devient le livre qu’il rêve de serrer contre lui. Son écriture, son fantasme est d’une extrême sensualité. Bandini/Fante a un rapport au monde qui l’entoure extrêmement sensible. Tous ses sens sont en alerte lorsqu’il retranscrit ses « hallucinations ».
Finalement, je ne regrette pas de l’avoir lu car il met en scène dans ce prmeier roman sa façon d’écrire, la naissance de son futur livre. Une belle mise en abîme, un récit dans le récit. Et si parfois, on est un poil agacé contre cet adolescent qui se cherche on ne lui en veut pas longtemps puisqu’il parvient à prendre une décision : partir pour …

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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 12 Nov 2012 - 22:54

Je les lis dans le bon ordre, alors, si je comprends bien !
Parce que si j'ai beaucoup aimé La route de Los Angeles, je vais encore plus aimer la suite...
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 12 Nov 2012 - 23:06

Oui, continue ta découverte dans l'ordre! C'est la bonne démarche que j'ai eu un temps pratiqué.
Ne suis pas mon exemple ... Tu vois ce que ça donne. rire

Bon, je reviendrai ici quand tu en seras arrivé à son recueil de nouvelles Le Vin de la jeunesse. Razz

Spoiler:
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 12 Nov 2012 - 23:20

Esperluette a écrit:
Bon, je reviendrai ici quand tu en seras arrivé à son recueil de nouvelles Le Vin de la jeunesse. Razz

Spoiler:

Ouh là, tu me mets la pression ! Very Happy
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyMar 13 Nov 2012 - 18:11

eXPie a écrit:
Esperluette a écrit:
Bon, je reviendrai ici quand tu en seras arrivé à son recueil de nouvelles Le Vin de la jeunesse. Razz

Spoiler:

Ouh là, tu me mets la pression ! Very Happy

Héhé eXPie!

Spoiler:
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyMar 13 Nov 2012 - 19:32

Esperluette a écrit:


Spoiler:

Normalement dans les deux semaines. dentsblanches
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyJeu 15 Nov 2012 - 20:53

Arabella a écrit:
Esperluette a écrit:


Spoiler:

Normalement dans les deux semaines. dentsblanches

Quel talent! bonjour
Ca va eXPie? Pas trop la pression?! dentsblanches
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyJeu 15 Nov 2012 - 21:21

Esperluette a écrit:
Arabella a écrit:
Esperluette a écrit:


Spoiler:

Normalement dans les deux semaines. dentsblanches

Quel talent! bonjour
Ca va eXPie? Pas trop la pression?! dentsblanches

La seule pression que je connaisse (sans vouloir me faire mousser) :
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyJeu 15 Nov 2012 - 21:30

eXPie a écrit:
Esperluette a écrit:
Arabella a écrit:
Esperluette a écrit:


Spoiler:

Normalement dans les deux semaines. dentsblanches

Quel talent! bonjour
Ca va eXPie? Pas trop la pression?! dentsblanches

La seule pression que je connaisse (sans vouloir me faire mousser) :
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mdr2
Pfff, j'aurais dû anticiper sur ce coup-là!

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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyDim 23 Juin 2013 - 18:22

Demande à la poussière
 
Comme il y a des road-movies, il y a des town-movies .
 
C'est l'histoire d'un jeune gars qui se balade dans Los Angeles, il est dans la mouise, il vit dans un hôtel miteux … Il essaie d'écrire des nouvelles, le plus souvent ça ne marche pas, parfois ça marche, mais ça ne nourrit pas son homme. Pourtant il est sûr qu’il est un génie de l'écriture, il a comme ça ses petits délire personnels. Il est amoureux d'une femme, mais il est tellement maladroit qu'il ne sait qu’être désagréable (grossier ?) avec elle, et elle en aime un autre. Il se console avec une autre, mais là, on se croirait dans la Bible (sa chère maman tient à ce qu’il aille à la messe), un tremblement de terre lui fait comprendre qu’il est dans l'erreur. Ils traînent leurs amours déçues. Elle est encore  plus paumée que lui. Entre des éclairs de mégalomanie dérisoire, tout n’est que désespoir, l'alcool se content de donner la gueule de bois…
 
C'est une histoire pas franchement nouvelle, mais il y a une ambiance, le désespoir des paumés, un ton et de beaux passages
 

 
Je suppose, cela a déjà été dit sur le fil, qu'on peut adorer… Pour ma part, entre quelques moments où j'ai accroché, je me suis copieusement ennuyée, mais la fin valait le coup quand même..
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MessageSujet: Mon chien stupide de John Fante   John Fante - Page 11 EmptyVen 2 Aoû 2013 - 8:09

Mon chien stupide , je viens de le terminer  et j'ai beaucoup aimé....oui 

Des personnages déjantés, une histoire qui pourrait paraître un peu superficielle, mais, au fond, pas tant que ça....à la fois drôle et émouvante dans laquelle tous les parents et amateurs de chiens (dont je suis) se reconnaîtront.

Des chiens ayant des pulsions sexuelles incontrôlées, si, si, ça existe, quand en plus ils pèsent plus de 50 kg ça devient embêtant...affraid 

En parallèle, une crise existentielle de la cinquantaine confrontée à l'émancipation des enfants....du vécu, sans doute, on y croit.

Paru en 1983 et tout à fait moderne.

Je vais essayer de trouver ses autres bouquins cités dans les différents messages.
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 9 Déc 2013 - 11:41

Sur la route de Los Angeles



Nous sommes en Californie, dans les années 30. Le spectre de 29 est encore très vif. L’ambiance a un petit quelque-chose de Steinbeck, renforcé par l’évocation de la ville natale du romancier (Salinas) en tout début de livre. Arturo Gabriel Bandini vit à deux pas de L.-A. avec sa mère et sa sœur Mona. La famille n’est pas riche et vit (ou survit) en grande partie grâce à l’aide de l’oncle Franck, le frère de la mère. Car ce ne sont pas les petits boulots qu’Arturo ne garde pas qui mettent du beurre dans les épinards…

Arturo est en effet un gamin impossible. A 18 ans, il est fainéant, menteur, mythomane, fier, vaniteux, prétentieux, narcissique, hautain, envieux, haineux, ridicule, pathétique, insultant, blessant, xénophobe (alors qu’il est lui-même d’origine italienne), puérile, fétichiste… Il prend tout le monde de haut, a un sérieux complexe de supériorité et parce qu’il lit beaucoup, confond « culture » et « intelligence ». Il passe son temps à invectiver son entourage (mère, sœur, collègues, chefs) en leur balançant au visage les noms de Nietzsche, Schopenhauer ou Kant, auteurs qu’il passe son temps à lire sans réellement les comprendre.

Arturo est un oiseau de proie. Tout lui est dû. Il prend ce qu’il convoite. Se sert, ne demande pas, vole. Un petit gars tout à fait détestable qui va de place en place et que personne ne souhaite garder. Par cette attitude délétère, il s’enferme dans une profonde solitude qu’il supporte chaque jour plus difficilement. Grâce à l’intervention d’oncle Franck (qui ne se fait guère d’illusion sur son neveu), Arturo entre à la conserverie de poisson. Le boulot à la chaîne est suffocant, épuisant, aliénant. Il est le seul « blanc » parmi un personnel sans qualification. Arturo, une nouvelle fois pérore, harangue. Ecrase. Il n’est là que pour recueillir de la matière pour son prochain livre. Un livre sur les conditions de travail des immigrés, sur l’industrie en Californie. Que les ouvriers ne s’y trompent pas : il n’est pas l’un des leurs !

En parallèle de ce travail rémunéré, Arturo écrit. Il est un grand écrivain dans l’âme. Un génie incompris bien décidé à s’en sortir malgré tous les autres. Car le génie refuse la fatalité. Il écrit de façon frénétique, un peu désordonnée. Il jette ses idées dans un roman reflétant ses propres fantasmes : le héros est richissime faisant le tour du monde sur son yacht à la recherche de la femme idéale.

Sur la route de Los Angeles est un roman provoquant. Une écriture très crue, violente qui décrit magnifiquement la folie du personnage principal. Un personnage qui a tout du psychopathe. Lui qui exècre la religion et ses bigots, il se compare au Christ (il s’invente un père charpentier) : un prophète à la destinée éblouissante. Un personnage tourmenté qui déteste tous ceux qui lui ressemblent peu ou prou. Il se déteste probablement lui-même malgré la haute opinion de lui qu’il professe à chaque instant.

Impossible de m’identifier au héros que j’ai détesté ou plaint selon les chapitres. Un héros qui m’en rappelé un autre que je n’ai pas plus aimé : Ignatius Reilly (La Conjuration des imbéciles). Un livre dans lequel je ne suis jamais entré pleinement et duquel je suis heureux d’être sorti. Une lecture que je ne regrette pourtant pas. Je suis heureux d’avoir découvert l’univers tourmenté de John Fante.
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 9 Déc 2013 - 19:50

Harelde a écrit:
Un héros qui m’en rappelé un autre que je n’ai pas plus aimé : Ignatius Reilly (La Conjuration des imbéciles).
C'est vrai qu'on y pense tout de suite. Quand on en a "aimé" (c'est un bien grand mot...) un, on aimera l'autre. Enfin, ce ne sont pas des personnages qu'on peut aimer, mais au-delà de leur égocentrisme, de leur monstruosité, ils sont touchants, de façon pas très explicable.
Mais s'ils ne touchent pas, je conçois tout à fait qu'on apprécie nettement moins ces deux livres...
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 9 Déc 2013 - 20:50

Ignatius...moi, j'ai beaucoup aimé le personnage, intelligent, déjanté et loufoque  sourire 

J'adore les personnages complètement décalés...un vrai bain de fraîcheur dans nos sociétés si conformistes.

Pour le coup, je vais tenter John Fante  oui
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 EmptyLun 9 Déc 2013 - 22:01

simla a écrit:
Ignatius...moi, j'ai beaucoup aimé le personnage, intelligent, déjanté et loufoque  sourire 

J'adore les personnages complètement décalés...un vrai bain de fraîcheur dans nos sociétés si conformistes.

Pour le coup, je vais tenter John Fante  oui
Intelligent... d'une certaine façon. Il se croit quand même beaucoup plus que ce qu'il est, non ? Et du haut d'un peu de culture mal digérée, il méprise tout le monde de façon tellement outrancière que c'en est très drôle (ou pathétique, là encore, c'est selon). Il est plus barge que le personnage de John Fante, quand même. Enfin, un petit peu...  Very Happy 
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MessageSujet: Re: John Fante   John Fante - Page 11 Empty

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