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| Friedrich Dürrenmatt [Suisse] | |
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Auteur | Message |
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eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Sam 11 Jan 2014 - 18:29 | |
| - Romulus le Grand ( Romulus der Große, 1949). " Comédie historique en marge de l'histoire en quatre actes". Traduit en 1991 par Claude Chenou. Editions l'Âge d'Homme. 135 pages. C'est la troisième pièce de théâtre de Dürrenmatt, et son premier grand succès. Le Romulus dont il est question est Romulus Augustule, également appelé Flavius Romulus Augustus, qui fut le dernier empereur romain d'occident. - Citation :
- "Temps : le matin du 15 jusqu'au matin du 16 mars de l'an 473 après la naissance de Jésus-Christ.
Lieu : la villa de l'empereur Romulus en Campanie". (page 6) Pyrame et Achille sont les deux très vieux valets de chambre de l'empereur. Ils en ont vu passer... - Citation :
- "PYRAME et ACHILLE
Salve César.
ROMULUS Save. Nous sommes bien aux ides de mars, aujourd'hui ?
ACHILLE A vos ordres, mon Empereur, aux ides de mars. Il s'incline.
ROMULUS Une date historique. D'après la loi, c'est aujourd'hui que les fonctionnaires et employés de mon empire doivent être rétribués. Une vieille superstition. Afin d'empêcher que l'empereur ne soit assassiné. Allez chercher le ministre des Finances. Achille lui glisse quelque chose à l'oreille.
ROMULUS Enfui ?
PYRAME Avec la caisse de l'Etat, mon Empereur.
ROMULUS Pour quoi faire ? Elle était vide.
ACHILLE De cette manière il espère camoufler la banqueroute totale des finances de l'Etat.
ROMULUS Un homme avisé. Quand on veut dissimuler un grand scandale, la meilleure chose est d'en arranger un petit. Qu'on lui décerne le titre de "Sauveur de la Patrie". " (page 12). La situation, on le voit, n'est pas très bonne. En plus de la faillite de l'Etat, les Germains arrivent, s'emparent d'une ville après l'autre... Mais cela n'entame pas le flegme de l'empereur, qui prend son petit-déjeuner : jambon, pain, vin d'asperges (quel goût cela peut-il avoir ?)... et oeufs. Ah, les oeufs ! Notre empereur se passionne pour les volailles, qu'il élève. Il entame son oeuf. - Citation :
- "ROMULUS
Auguste n'a rien pondu ?
PYRAME Rien, mon Empereur.
ROMULUS Tibère ?
PYRAME Les Juliens, rien." (page 14). Mais la poule Odoacre - le Germain qui menace l'Empereur - , elle, est en pleine forme. Pièce d'or à l'effigie de Romulus Augustule. Les mauvaises nouvelles s'accumulent. Un homme a chevauché pendant des jours pour apporter une funeste nouvelle. Il veut la communiquer à son Empereur. Or, ce dernier donne l'ordre qu'il aille se reposer. - Citation :
- "TULLIUS ROTUNDUS
Mais la funeste nouvelle, Majesté ?
ROMULUS Justement. Même la pire des nouvelles sonne encore à peu près agréablement quand elle sort de la bouche d'un homme bien reposé, baigné et rasé de frais et qui vient de manger. Qu'il revienne demain. Le ministre de l'Intérieur est déconcerté.
TULLIUS ROTUNDUS Majesté ! Il s'agit d'une nouvelle qui bouleverse le monde !
ROMULUS Jamais les nouvelles ne bouleversent le monde. Ce sont les faits qui s'en chargent, les faits que nous ne pouvons plus changer parce qu'ils se sont déjà produits quand arrivent les nouvelles. Les nouvelles ne font qu'agiter le monde, il faut donc apprendre à s'en passer autant que possible. Troublé, Tullius Rotundus tire sa révérence et sort par la gauche. Pyrame sert un gros rôti de boeuf à Romulus." (pages 17-18). Mais pourquoi Romulus semble-t-il laisser faire ? Il n'est pas stupide, loin de là... Parviendra-t-il à sauver l'Empire grâce à l'aide d'un marchand de pantalons ? Parviendra-t-il à tirer un bon prix des dernier bustes qui n'ont pas encore été vendus ? Très drôle, avec beaucoup de libertés historiques, mais aussi avec de vrais morceaux de profondeur dedans. | |
| | | Cachemire Sage de la littérature
Messages : 1998 Inscription le : 11/02/2008 Localisation : Francfort
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Sam 11 Jan 2014 - 23:05 | |
| Tiens... cela a vraiment l'air drôle, je vais voir si on le joue par ici ou si je peux me le procurer en v.o. Merci pour ce commentaire original eXPie. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 11:00 | |
| La panneJe résume succinctement pour ceux qui manqueraient (et ils ont tort) les deux commentaires, l'un d'animal (p.2) et l'autre d'eXPie (p.4).Un représentant de commerce tombe en panne avec sa Studebacker. Plutôt que de prendre un train pour retrouver sa femme et ses 4 garçons, il préfère tenter l'auberge villageoise avec l'espoir d'une aventure extra-conjugale. Hélas ! Celle-ci est pleine à craquer d'éleveurs venus guincher… qu'à cela ne tienne, l'aubergiste lui indique la maison d'un vieux monsieur qui laisse une chambre à la disposition de son hôte. L'hospitalité du vieil homme va même jusqu'à convier Alfredo Traps à dîner avec lui et quelques amis. Pas franchement emballé, Traps accepte l'invitation. Le dîner va se transformer en procès (pas vraiment en règle) de l'accusé Taps (accusé d'avoir tué son patron, mort d'une crise cardiaque). Les quatre anciens magistrats, qui ont tous plus de quatre-vingts ans et sont de joyeux drilles, vont faire passer à Traps : la plus belle soirée de sa vie… ou presque.Dans La mission, Dürrenmatt écrivait : l'homme est une illusion, il faudrait ajouter ici pour bien décrire ce court roman : l'homme est une illusion pour lui-même.La mission traitait (entre autre) du regard des autres posés sur soi, forme de voyeurisme qui permet d'atteindre à une certaine réalité de l'existence. Dans La panne, Dürrenmatt s'interroge sur ce que l'homme connait de lui-même, de son intimité, de ses réflexes enfouis, de son inconscient, de ses intuitions.Que savons nous de nous, que voyions nous dans notre miroir intime, sommes-nous toujours sûr de nos réactions, savons nous toujours d'où elles viennent, et certaines ne s'échappent-elles pas d'un territoire inconnu de nous-même (inconscient ou volontairement tu) ? Voilà toutes les questions qui finissent par vous venir à l'esprit en lisant ce texte machiavélique, bouffon et intriguant.Et Traps va tomber dans le piège de ce miroir tendu à lui-même et qui le valorise, lui, l'homme moderne. Car on peut lire ici (je crois) deux critiques complémentaires : l'une de notre humanité capitaliste, bête, manquant d'instruction, veule, orgueilleuse, louchant sur l'argent, la voiture, la femme du patron, sa place, son statut, sa réussite et qui serait capable de meurtre ou pire de s'inventer un meurtre pour briller, pour être un jour, une fois éloquent. La coupe est bue et l'homme capitaliste se gonfle sous les rires et les huées des 4 vieillards complètement ivres !Seconde critique (et là je m'avance sans doute sur un terrain complètement miné) celle de la psychanalyse, vue comme une panacée, vue comme le remède miracle qui en cherchant à donner un sens à chacun de nos gestes, à chacun de nos réflexes, à chacun de nos rêves, nous précipite vers un déterminisme qui conduit à l'horreur. Car si nous acceptons d'appartenir à la société capitaliste, à ce système libéral fonctionnant sur l'échange de biens et surtout sur l'enrichissement, alors nous sommes du côté du mal, de l'immoral, de l'adultère, de la réussite malgré tout et si nous ajoutons à cet état, l'étude appliquée de nous-même, alors force est de constater que le portrait renvoyé est celui d'une ordure aussi bête que méchante.Triste constat mis en balance par l'atmosphère éminemment joyeuse du livre, avec ces 4 anciens magistrats qui semblent tout droit issu de la Grande Bouffe et qui s'amusent comme des petits fous… (désolée je n'ai pas vu le film de Scola tiré du livre).Un livre étonnant, auquel j'ai eu du mal à m'attacher mais qui une fois lancé ne se lâche plus. Encore un grand moment de lecture pour moi avec le seul regret d'être face à une écriture que j'ai du mal à lire (un peu trop chargée, absconse parfois à mon goût), mais malgré tout porteuse d'importants questionnements et d'un humour féroce. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:06 | |
| je me souviens mal pour cette humanité capitaliste... et je ne sais plus si je les avais trouvés si différents ces juges ? | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:13 | |
| - animal a écrit:
- je me souviens mal pour cette humanité capitaliste... et je ne sais plus si je les avais trouvés si différents ces juges ?
si différents ? de qui de quoi ? et je trouve que le personnage de Traps est l'archétype du capitaliste : arriviste, orgueilleux, envieux, adultère... il pourrait faire de la politique, tiens...
Dernière édition par shanidar le Ven 17 Jan 2014 - 13:26, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:16 | |
| Je savais bien qu'il ne fallait pas que j'ouvre ce fil, que j'évite instinctivement depuis des mois. Seulement voilà, ton commentaire m'a amenée à ceux d'animal et d'eXPie, j'ai lu les extraits, et maintenant je veux absolument le lire, ce bouquin. Pfff, on est vraiment cernés, ici ! |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:17 | |
| c'est le but !
une grande différence entre Traps et les juges ? | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:30 | |
| - Armor-Argoat a écrit:
- Je savais bien qu'il ne fallait pas que j'ouvre ce fil, que j'évite instinctivement depuis des mois. Seulement voilà, ton commentaire m'a amenée à ceux d'animal et d'eXPie, j'ai lu les extraits, et maintenant je veux absolument le lire, ce bouquin. Pfff, on est vraiment cernés, ici !
il est très court et se lit vraiment vite | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 13:36 | |
| - animal a écrit:
- c'est le but !
une grande différence entre Traps et les juges ? et bien quand même, différence d'âge, de statut social, de culture, de références vécues, j'ai eu l'impression de voir une cours d'Ancien-Régime juger l'arrivée au pouvoir de la Bourgeoisie. Et puis, on pourrait presque dire que lors de cette nuit de beuverie les magistrats retombent en enfance alors que Traps devient adulte (avec ce que cette lucidité entraîne comme conséquence)... Mais c'est une vision toute personnelle. | |
| | | Méphistophélès Main aguerrie
Messages : 407 Inscription le : 01/11/2012 Age : 32
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Ven 17 Jan 2014 - 14:45 | |
| - shanidar a écrit:
- La panne
Je résume succinctement pour ceux qui manqueraient (et ils ont tort) les deux commentaires, l'un d'animal (p.2) et l'autre d'eXPie (p.4).
Un représentant de commerce tombe en panne avec sa Studebacker. Plutôt que de prendre un train pour retrouver sa femme et ses 4 garçons, il préfère tenter l'auberge villageoise avec l'espoir d'une aventure extra-conjugale. Hélas ! Celle-ci est pleine à craquer d'éleveurs venus guincher… qu'à cela ne tienne, l'aubergiste lui indique la maison d'un vieux monsieur qui laisse une chambre à la disposition de son hôte. L'hospitalité du vieil homme va même jusqu'à convier Alfredo Traps à dîner avec lui et quelques amis. Pas franchement emballé, Traps accepte l'invitation. Le dîner va se transformer en procès (pas vraiment en règle) de l'accusé Taps (accusé d'avoir tué son patron, mort d'une crise cardiaque). Les quatre anciens magistrats, qui ont tous plus de quatre-vingts ans et sont de joyeux drilles, vont faire passer à Traps : la plus belle soirée de sa vie… ou presque.
Dans La mission, Dürrenmatt écrivait : l'homme est une illusion, il faudrait ajouter ici pour bien décrire ce court roman : l'homme est une illusion pour lui-même.
La mission traitait (entre autre) du regard des autres posés sur soi, forme de voyeurisme qui permet d'atteindre à une certaine réalité de l'existence. Dans La panne, Dürrenmatt s'interroge sur ce que l'homme connait de lui-même, de son intimité, de ses réflexes enfouis, de son inconscient, de ses intuitions.
Que savons nous de nous, que voyions nous dans notre miroir intime, sommes-nous toujours sûr de nos réactions, savons nous toujours d'où elles viennent, et certaines ne s'échappent-elles pas d'un territoire inconnu de nous-même (inconscient ou volontairement tu) ? Voilà toutes les questions qui finissent par vous venir à l'esprit en lisant ce texte machiavélique, bouffon et intriguant.
Et Traps va tomber dans le piège de ce miroir tendu à lui-même et qui le valorise, lui, l'homme moderne. Car on peut lire ici (je crois) deux critiques complémentaires : l'une de notre humanité capitaliste, bête, manquant d'instruction, veule, orgueilleuse, louchant sur l'argent, la voiture, la femme du patron, sa place, son statut, sa réussite et qui serait capable de meurtre ou pire de s'inventer un meurtre pour briller, pour être un jour, une fois éloquent. La coupe est bue et l'homme capitaliste se gonfle sous les rires et les huées des 4 vieillards complètement ivres !
Seconde critique (et là je m'avance sans doute sur un terrain complètement miné) celle de la psychanalyse, vue comme une panacée, vue comme le remède miracle qui en cherchant à donner un sens à chacun de nos gestes, à chacun de nos réflexes, à chacun de nos rêves, nous précipite vers un déterminisme qui conduit à l'horreur. Car si nous acceptons d'appartenir à la société capitaliste, à ce système libéral fonctionnant sur l'échange de biens et surtout sur l'enrichissement, alors nous sommes du côté du mal, de l'immoral, de l'adultère, de la réussite malgré tout et si nous ajoutons à cet état, l'étude appliquée de nous-même, alors force est de constater que le portrait renvoyé est celui d'une ordure aussi bête que méchante.
Triste constat mis en balance par l'atmosphère éminemment joyeuse du livre, avec ces 4 anciens magistrats qui semblent tout droit issu de la Grande Bouffe et qui s'amusent comme des petits fous… (désolée je n'ai pas vu le film de Scola tiré du livre).
Un livre étonnant, auquel j'ai eu du mal à m'attacher mais qui une fois lancé ne se lâche plus. Encore un grand moment de lecture pour moi avec le seul regret d'être face à une écriture que j'ai du mal à lire (un peu trop chargée, absconse parfois à mon goût), mais malgré tout porteuse d'importants questionnements et d'un humour féroce. Voilà, je l'ai noté dans ma liste d'envie. Ce sera l'occasion de découvrir cet auteur que quelqu'un m'avait déjà conseillé auparavant sans que je me décide pour autant à tenter l'aventure. Ton commentaire (et ton post d'hier dans le fil des lectures de janvier) m'aura enfin permis de me décider. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Mer 29 Jan 2014 - 12:30 | |
| -La promesse-L'intrigue est classique: une enfant retrouvée assassinée dans un bois désert. Le seul coupable potentiel est un pauvre bougre ambulant, celui-là même qui découvre le corps. Après une rapide enquête (tous les éléments concordant) et des aveux bâclés, le meurtrier présumé est arrêté puis se pend dans sa cellule. Point. Ou plutôt départ d'une nouvelle enquête, menée par un jeune commissaire très opiniâtre, Matthieu, prêt à renoncer à une mutation valorisante afin d'honorer la promesse faite à la mère de retrouver le véritable assassin. Cela pourrait donner lieu à un très bon polar. C'est bien mieux que ça. Ce diable de Dürenmatt use brillamment des ficelles narratives et déjoue les codes classiques pour nous démontrer, par le biais d'une tierce personne (le commandant H ancien chef de police et co -voitureur du narrateur, auteur de romans policiers) que la logique ne fait pas tout, et que le réel a peu à voir avec un scénario trop bien huilé. Subtil et malicieux, Dürrenmatt nous balade ainsi au gré de ses fantaisies, rendues plus aisées du fait de ce décalage entretenu par la double narration (celle de l'écrivain narrateur, celle du commandant témoin) On est scotché dès le début, sans savoir où l'auteur veut nous mener et la chute n'en n'est que plus brutale. Ce type sombrant peu à peu dans une sorte de folie obsessionnelle, et convaincu de son intuition, nous force à voir la réalité de face. La vie est non seulement injuste et dérisoire, mais le plus souvent d'un cynisme noir. Si les hommes se battent pour des idées, des convictions, et même si elles se révèlent justes, le hasard se joue de tout, nous laissant tels des pantins déroutés, le plus souvent impuissants. Une satire que j'ai lue comme une fable cruelle. Excellente en tout cas, merci Animal . | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Mer 29 Jan 2014 - 12:44 | |
| ah. en plus ça t'en fait plein d'autres à lire. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Mer 29 Jan 2014 - 14:12 | |
| Arf, t'as raison, ça n'en finira jamais!!
J'aime bien son regard sur les choses, cette petite distance qu'il y met. C'est cynique mais pas totalement désabusé, il y a aussi de l'humour, une certaine bienveillance même, sur cette humanité qu'il analyse avec malice.
J'ai relu tout le fil et retenu La Panne pour ma prochaine étape. On retrouve ces aspects d'après ce que vous en dîtes!
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| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] Mer 29 Jan 2014 - 15:46 | |
| - Aeriale a écrit:
- Arf, t'as raison, ça n'en finira jamais!!
J'aime bien son regard sur les choses, cette petite distance qu'il y met. C'est cynique mais pas totalement désabusé, il y a aussi de l'humour, une certaine bienveillance même, sur cette humanité qu'il analyse avec malice.
J'ai relu tout le fil et retenu La Panne pour ma prochaine étape. On retrouve ces aspects d'après ce que vous en dîtes!
. et de mon côté je note La Promesse | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
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| Sujet: Re: Friedrich Dürrenmatt [Suisse] | |
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| | | | Friedrich Dürrenmatt [Suisse] | |
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