Je rappelle le cadre de mon arrivée sur le forum.
À ce moment-là, ça faisait deux ans - disons plus un an et demi - que je m'étais plus ou moins familiarisé avec l'oeuvre d'Hubert Aquin.
Hubert Aquin est mort en 1977. Il fut un écrivain québécois assez renommé de son vivant, et sa mort a donné un sursaut à l'étendue de son oeuvre. Il est surtout reconnu au Québec et les critiques encensent surtout son premier roman, Prochain épisode et l'essai à teneur politique, La fatigue culturelle du Canada français. Vous pouvez d'ailleurs lire ce dernier texte dans son intégralité à l'adresse suivante : http://www.vigile.net/La-fatigue-culturelle-du-Canada.
Dans L'antiphonaire, son troisième roman publié, il y a deux personnages qui sont en jeu dans le roman, soit Jean-William Forestier et Jules-César Beausang. Si vous ajoutez le fait qu'Hubert Aquin a de nombreux réseaux intertextuels et qu'il a lui-même un peu modélisé la quête laissée par Jack Kerouac, vous comprenez un peu l'étymologie de mon surnom sur ce forum. Je retiens également l'empreinte de Dany Laferrière et la référence de Bukowski. Comme ces-deux là se sont inscrits sur la scène médiatique postérieurement à Hubert Aquin, voilà ce qui complète le portrait.
Dernier item... la cause de la défense de la langue française... avec jack kerouac écrivain anglophone d'origine canadienne française et charles bukowski, nous voyons un peu la situation actuelle où cette présence française vacille... hubert symbolise le dieu des chasseurs... donc, nous survivons, mais il faut de quoi... sans compter l'élément sourd de mon identité culturelle distincte en terre d'Amérique.