James Ivory

kenavo a écrit:

c'est marrant.. je ne connais que des gens qui ont des étincelles aux yeux dès qu'on parle de Vestiges du jour - aussi bien côté livre que côté film.. et je pense que je suis vraiment tout à fait à côté de la plaque parce que je trouvais ce film d'un ennuie.. pas vu cette magie qui fait briller les yeux quand on en parle après..
mais c'est probablement aussi parce que j'attendais trop - après toutes les louanges que j'avais entendu avant de le voir.. d'ailleurs je ne l'ai vu qu'une fois.. faudrait peut-être lui donner encore une 2ème chance

Après avoir lu, j'avais été vaguement déçu par le film. Comme souvent pour une adaptation littéraire.

Citation :

(à mon goût Retour à Howards End et Les vestiges du jour).

d'accord avec Avadoro. Et pour une fois, contrairement à Traversay et s'agissant des Vestiges du jour, j'ai vraiment beaucoup aimé les deux, roman et adaptation.

traversay a écrit:

kenavo a écrit:

c'est marrant.. je ne connais que des gens qui ont des étincelles aux yeux dès qu'on parle de Vestiges du jour - aussi bien côté livre que côté film.. et je pense que je suis vraiment tout à fait à côté de la plaque parce que je trouvais ce film d'un ennuie.. pas vu cette magie qui fait briller les yeux quand on en parle après..
mais c'est probablement aussi parce que j'attendais trop - après toutes les louanges que j'avais entendu avant de le voir.. d'ailleurs je ne l'ai vu qu'une fois.. faudrait peut-être lui donner encore une 2ème chance

Après avoir lu, j'avais été vaguement déçu par le film. Comme souvent pour une adaptation littéraire.

Cela fait des années que je compte livre le livre et j'oublie tout le temps. Mais j'ai vu le film plusieurs fois, sur plusieurs années et je suis à chaque fois sous le charme. Je le trouve absolument superbe, sans reproche. De toute façon, j'adore ce que fait James Ivory

J'ai revu hier soir un film dont j'avais oublié que c'était une Merchant Ivory Production


The golden Bowl / La coupe d’or

avec Uma Thurman, Jeremy Northam, Kate Beckinsale, Anjelica Huston et Nick Nolte

Citation :

Le Prince Amerigo, un noble italien ruiné mais charismatique, vit à Londres depuis qu'il a épousé Maggie Verver. Maggie est l'unique fille d'Adam, un richissime homme d'affaires américain et collectionneur d'art.

Juste avant son mariage, Amerigo rencontre Charlotte Stants, son ancienne maîtresse, dans les rues de Londres et ils se mettent en quête d'un cadeau pour Maggie. Ils entrent finalement dans une curieuse boutique, ou l'antiquaire leur présente une magnifique coupe d'or antique. Mais, avec honnêteté, le marchand leur signale une fêlure quasi indécelable. Après quelques hésitations, Amerigo décline l'offre.

Peu après, Maggie persuade son père d'épouser Charlotte, ignorant tout de ses relations passées avec Amerigo. Charlotte accepte. Le père et la fille restent très proches l'un de l'autre et ne s'investissent guère dans leur mariage.
source: wikipedia

d'après le roman de Henry James.. et c'est surtout le groupe d'acteur qui vaut le détour.. le film en lui-même est raconté un peu 'décousu'.. mais cela représente toujours un bon dépaysement et pour l'instant je n'en demande pas plus d'un film

kenavo a écrit:

J'ai revu hier soir un film dont j'avais oublié que c'était une Merchant Ivory Production


The golden Bowl / La coupe d’or

d'après le roman de Henry James.. et c'est surtout le groupe d'acteur qui vaut le détour.. le film en lui-même est raconté un peu 'décousu'.. mais cela représente toujours un bon dépaysement et pour l'instant je n'en demande pas plus d'un film

Un bon souvenir de ce film qui m'a fait regretter de ne pas avoir lu le roman à l'époque (mais je me suis rattrapé depuis). C'est un peu académique mais l'histoire et les acteurs donnent du relief.

Marko a écrit:

Un bon souvenir de ce film qui m'a fait regretter de ne pas avoir lu le roman à l'époque (mais je me suis rattrapé depuis). C'est un peu académique mais l'histoire et les acteurs donnent du relief.

oui.. pour moi cela reste surtout un bon film à voir à cause des acteurs.. tous sublimes

traversay a écrit:

The City of your final Destination

Un étudiant américain souhaite rédiger la biographie d'un écrivain suicidé, mais les proches du défunt s'y opposent. Il décide de se rendre en Uruguay pour tenter de les convaincre.

Il a combien, James Ivory ? 82 ans et tout son mordant. Son dernier film ne surprendra pas ses admirateurs, il rappelle même ses tous premiers, tournés en Inde. C'est une oeuvre romanesque, à la construction presque plus littéraire que cinématographique, qui séduit par la subtilité de ses portraits psychologiques dans et autour d'une grande propriété qui est le personnage central du film, avec l'ombre de l'écrivain décédé. Tous les protagonistes s'affrontent à tour de rôle, à fleurets mouchetés, dans de longues conversations où l'essentiel est dans le non dit. C'est élégant, brillant, caustique avec un petit côté "fin de siècle". Un ton qui n'est pas sans rappeler Scott Fitzgerald. Dans cet univers, Anthony Hopkins jubile, Omar Metwally et Laura Linney se révèlent et Charlotte Gainsbourg étonne encore. Un film "à la Ivory", pour ceux qui ont aimé Chambre avec vue, Maurice, Mr et Mrs Bridge, Retour à Howard's end, Les vestiges du jour, entre autres ... Délicat et un brin passéiste.

Imaginez qu'un de vos réalisateurs préférés met en image un de vos romans préférés.. je sors de ce film
C'est trop beau pour être vrai!!
Malheureusement je ne trouve nulle part une photo de la maison utlisé dans le film.. mais James Ivory a eu la même 'vision' que moi en lisant ce livre.. cette maison, en fait, tout ce qu'il a mis en image, est comme je me le suis imaginée lors de la lecture..
Vraiment un pur régal..

Citation :

Malheureusement je ne trouve nulle part une photo de la maison utlisé dans le film..

moi non plus.. on l'habiterait volontiers, non? Une hacienda argentine qui date de 1890, et est située à 100 miles de Buenos Aires, il ne nous reste plus qu'à la chercher.
C'est un joli film ,une ambiance très particulière qui m'a donné envie de lire le roman de Peter Cameron, car là, la magie des lieux est pour beaucoup dans le plaisir pris . Et certains acteurs aussi, en particulier Laura Linney ( excellente partout) et Anthony Hopkins.




Dans la BO, un extrait d'une très belle sonate de Francis Poulenc


Très lent et calme

Marie a écrit:

Citation :

Malheureusement je ne trouve nulle part une photo de la maison utlisé dans le film..

moi non plus.. on l'habiterait volontiers, non? Une hacienda argentine qui date de 1890, et est située à 100 miles de Buenos Aires, il ne nous reste plus qu'à la chercher.

ah oui.. tout de suite..
quand je vais revoir le film, je vais faire une photo de la maison et l'ajouter à ce fil.. elle est trop belle

Marie a écrit:

C'est un joli film ,une ambiance très particulière qui m'a donné envie de lire le roman de Peter Cameron, car là, la magie des lieux est pour beaucoup dans le plaisir pris . Et certains acteurs aussi, en particulier Laura Linney ( excellente partout) et Anthony Hopkins.

oui, le livre est pour moi aussi extra qu'est le film, et comme tu dis, les acteurs ont leur part pour la réussite
moi je dois dire que j'étais aussi très agréablement surprise par le manque d'accent en anglais de Charlotte Gainsbourg, j'ai bien aimé son interprétation de cette femme..

Surviving Picasso

Citation :

Paris, 1943. Pablo Picasso, considéré comme l’un des plus grands génies du siècle, rencontre Françoise Gilot, une étudiante en art issue d’un milieu bourgeois. Malgré la différence d’âge (il a 62 ans, elle en a 23) et l’opposition brutale de son père, la jeune fille, soutenue par sa grand-mère, décide de consacrer sa vie à la peinture et à l’homme qu’elle admire entre tous. Ce faisant, elle prend la suite d’une lignée de compagnes, parmi lesquelles la première épouse Olga, ancienne danseuse des Ballets Russes, devenue à moitié folle; Marie-Thérèse Walter, placide et assez sotte; Dora Maar, artiste fantasque et exaltée… Peu à peu, Françoise apprend à mieux connaître Picasso dans ce qu’il a de meilleur (son génie, son humour anti-conformiste, sa vitalité) et de pire (son égoïsme, son avarice, son tempérament coureur). Au fil des jours, elle voit comment il manipule son entourage, qu’il s’agisse de Sabartès, son secrétaire souffre-douleur, de Marcel, son chauffeur, ou de son marchand d’art, le patient Kahnweiler...

Cela fait des années que j'ai vu ce film..
Après la lecture de la BD autour de lui, j'avais envie de le retrouver.. et c'était plus "fade" que la première fois. Le personnage de Picasso me fascine toujours autant et Anthony Hopkins est magistrale dans son jeu.. mais à part cela.. un divertissement, mais sans plus


sublime: dès la première image, on ne voit pas l'acteur, mais Pablo Picasso.. c'est extra

kenavo a écrit:

sublime: dès la première image, on ne voit pas l'acteur, mais Pablo Picasso.. c'est extra

C'est vrai qu'il est quand même très bon Anthony Hopkins, c'est un de mes acteurs préférés.

Epi a écrit:

C'est vrai qu'il est quand même très bon Anthony Hopkins, c'est un de mes acteurs préférés.

idem pour moi

et puisque j'étais dans une bonne idée 'James-Ivory-Anthony-Hopkins' et qu'on a parlé de Peter Cameron aujourd'hui, j'avais envie de revoir aussi un autre film d'Ivory avec Hopkins:

The City of your final Destination

et j'ai fait ce que j'avais promis lors de la première vision

kenavo a écrit:

quand je vais revoir le film, je vais faire une photo de la maison et l'ajouter à ce fil.. elle est trop belle

envie d'embarquer à l'instant pour Uruguay et m'installer dans cette maison

Ouaip, je veux y aller aussi !

Epi a écrit:

Ouaip, je veux y aller aussi !

elle est assez grande, on va pouvoir s'arranger
les prises à l'intérieur sont sublimes.. mais difficile de faire des photos, le plus simple: tu devrais regarder le film

kenavo a écrit:

les prises à l'intérieur sont sublimes.. mais difficile de faire des photos, le plus simple: tu devrais regarder le film

Ouuuuuuiiiiiiiiiiiiiiii