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| Jean Rhys | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Dim 18 Mai 2008 - 11:23 | |
| Les Parfumés connaissent dès à présent ma critique littéraire préférée et Corina Ciocârlie vient de parler de Jean Rhys: - Citation :
- Bonheur aux vaincus
Romancière du Montparnasse de l'entre-deux-guerres, Jean Rhys (1890-1979) rappelle à travers ses nouvelles de «L'Oiseau moqueur», inédites en français, son attachement indéfectible pour les vaincus. Une écriture au scalpel, née d'un inimitable humour anglo-saxon greffé sur une sensibilité d'écorchée. Corina Ciocârlie «Pour dire les choses rapidement, supposez une Marguerite Duras qui aurait du génie», écrivait Angelo Rinaldi dans une de ses chroniques de L'Express datant d'avril 1978 et intitulée Jean Rhys ne mourra jamais. Treize mois plus tard, la grande dame des Antilles britanniques tirait sa révérence. Depuis des années, elle s'était retirée dans le fin fond du Devonshire, après avoir commencé sa carrière comme «girl» de revue à Londres vers 1910. De Rive gauche (1927) à Bonjour minuit (1939), elle avait entrepris une magnifique confession, interrompue par la guerre, l'oubli, l'alcool et un silence long comme un quart de siècle, puis reprise avec cette Prisonnière des Sargasses (1966) qui fit d'elle un auteur culte mais ne lui épargna point la solitude, la déchéance et le cafard du crépuscule. «Chacun de nous, c'est évident, se doit d'être quelque chose sur cette terre, oui ou non?» murmure la narratrice d'une courte nouvelle dont le titre est déjà tout un programme: Discours d'une femme invitant à dîner une amie qui a eu des hauts et des bas. «Laissez-moi vous raconter. Elle s'appelait Madeleine. Une petite danseuse qu'un sale individu venait de plaquer parce qu'elle était malade et sans argent.» (Un spiritualiste) Elle s'appelait Madeleine, qui aurait pu être Marya dans Quatuor (1928), ou bien Julia dans Quai des Grands-Augustins (1939), ou encore «cette vieille cinglée d'étrangère, cette putain de Prague» livrée depuis toute éternité à la vendetta des gens «experts en torture morale». En fait, son nom est Rhys. Jean Rhys.
Mauvaise passe
De nouvelles en romans, elle raconte toujours la même histoire, la sienne, projetée de préférence sur la toile de fond du Zanzibar, un petit café du boulevard Montparnasse: «Une femme s'y trouvait un soir, vers onze heures, buvant sa quatrième fine à l'eau, en songeant à quel point elle haïssait le genre humain en général, et ceux qui avaient pitié d'elle en particulier. (…) Facile de conclure à partir de là que c'était une Anglo-Saxonne, et qu'elle traversait une mauvaise passe.» (Rue de l'Arrivée) Bastion de la bourgeoisie anglaise et américaine des années 20, Montparnasse est plein de tragédies de toutes sortes – «avouées, secrètes, silencieuses, bavardes, brèves, interminables, et même lucratives». On y croise telle dessinatrice de mode avide de sensations fortes après avoir lu le Trilby de Daphné du Maurier, ou encore tel promeneur solitaire assis sur un banc des jardins du Luxembourg, réfléchissant tristement à l'infidélité des femmes, l'argent difficile à gagner, la vanité de l'existence. Du côté du Dôme, on retrouve forcément les «Dômistes» – jeunes gens aux jerseys soigneusement élimés, mains caressantes, hanches dansantes –, mais aussi un certain nombre de personnages complètement fauchés, qui trônent crânement devant un café crème. A une heure du matin, dans un petit bal musette de la rue Saint-Jacques, alors qu'on ne désespère pas de trouver son âme sœur, on se surprend à rêver – comme la pathétique Miss Dufreyne – d'être enfin délivrée de cette existence hasardeuse pour accéder à «une vie où le thé quotidien, ponctuellement servi à cinq heures, avec toast, femme de chambre, tintement de soucoupes, trouverait normalement sa place.» Chaque ligne de Jean Rhys respire ce charme suranné rappelant le cuir sombre des banquettes et le ballet des garçons, tous déjà âgés, qui tournoient entre les tables «comme s'ils n'avaient jamais rien fait d'autre depuis la création du monde, et seraient heureux de le faire jusqu'au Jugement dernier» (Dans un café). La grisaille du quotidien est trouée par la lumière éclatante du souvenir – la magie de la Dominique, île de l'enfance, mais aussi la splendeur inégalée de Vienne, où Jean Rhys mena la grande vie avec son premier mari, Jean Lenglet, qui fut tour à tour bureaucrate à la Commission des Alliés, correspondant de guerre en Espagne et pensionnaire de la maison d'arrêt de Fresnes (quand il aura puisé dans la caisse)… Entre-temps, on se dirige d'ailleurs, cahin-caha, vers la fin de ce qu'on a appelé «la drôle de guerre»: une époque où la seule liberté consiste à «s'acheter un billet de troisième classe pour le royaume de l'Au-delà » (J'espionne une étrangère)… Et puis, de faux-fuyant en faux-fuyant, on s'achemine vers l'impasse de «Rolvenden», cette maison du Gloucestershire aux sonorités funestes rappelant le fameux «Rosebud» de Citizen Kane: «Mais quel intérêt d'être heureuse? Et, par-dessus tout quel intérêt d'être malheureuse?» conclut l'octogénaire revenue de tout. «La mort secrète son propre anesthésique – à ce qu'on dit, du moins.» (Temps perdi)
Icare heureux
Le grand thème qui traverse l'œuvre – tout en nuances, tout en finesse – de Jean Rhys, c'est l'amour qui finit toujours en bagarre, «si se jeter soi-même contre un mur pour tenter de le repousser peut s'appeler une bagarre». La protagoniste de ce drame sordide, qui se rejoue indéfiniment devant un public «aussi indifférent que le destin», ressemble de loin ou de près à l'indémodable personnage de Dorothy Dufreyne («Dolly pour ses amis, lorsqu'elle en avait»): une créature toute de faiblesse et de sentiment, pelotonnée dans son manteau noir à col de fourrure légèrement mitée, mais «calme en apparence, respectable, maîtresse de son destin» (Rue de l'Arrivée). Dans l'univers désenchanté de L'Oiseau moqueur, seuls ceux qui n'ont plus d'espoir peuvent se permettre de ne plus mentir, de ne plus souffrir. «Malheur aux vaincus!» a-t-on coutume de proclamer. Et si c'était plutôt le contraire, et si l'on imaginait Icare heureux? Car le désespoir donne aussi des ailes: qui a tout perdu devient léger, léger… Bercée par cette douce nuit d'automne qui la fit pleurer sans aucun chagrin, Miss Dufreyne rêva qu'elle était morte, «qu'un ange élancé, lumineux, vêtu d'un costume râpé, un petit mouchoir rouge autour du cou, la conduisait en enfer. Mais peut-être, lorsqu'on y entre, est-ce une sorte de paradis?» Source: Le Jeudi | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Jean Rhys Dim 18 Mai 2008 - 15:09 | |
| Kenavo, Michel Polac, mon critique préféré, dit le plus grand bien de L'oiseau moqueur, recueil de nouvelles de Jean Rhys. N'achetant pas de livres, j'attendrai de savoir ce que toi et d'autres en pensent... | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jean Rhys Lun 19 Mai 2008 - 20:02 | |
| Merci Kenavo ! Je n'ai pas lu non plus L'oiseau moqueur, il faudra que je remédie à cela | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Jean Rhys Lun 28 Juil 2008 - 17:11 | |
| Faute de L'Oiseau moqueur, j'ai lu Il ne faut pas tirer les oiseaux au repos, un autre recueil de nouvelles. A mon avis, seules les dernières sont du meme niveau que ses meilleurs romans. Celles qui sont à caractère autobiographique -c'est ce qu'elle fait de mieux- et qui décrivent des femmes seules, angoissées, à la dérive. Obsédées par la solitude, la peur de vieillir ; d'etre pas ou mal aimées. Ou qui racontent des souvenirs d'enfance à la Dominique. Toujours avec pudeur et retenue. Et la dernière du recueil, J'ai vécu ici jadis, où son fantome vient revoir les lieux de son enfance. Elle veut parler à deux enfants qui l'ignorent complètement, alors qu'elle est à coté d'eux : "Elle laissa retomber son bras, et les regarda courir dans l'herbe jusqu'à la maison. Elle venait de comprendre... pour la première fois." | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jean Rhys Lun 28 Juil 2008 - 21:50 | |
| Merci Bix, je n'ai jamais lu de nouvelles de Jean Rhys et ça me tente bien. J'ai bien envie de me replonger dans son univers. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 23 Sep 2008 - 16:28 | |
| L'oiseau moqueur et autres nouvelles-Préface de Christine JordisTraduit de l'anglais par Jacques Tournier- Edition Denoël- La présentation de l'éditeur - Citation :
- Regroupant un ensemble de nouvelles inédites en français, ce volume fait la part belle aux thématiques chères à Jean Rhys. Il y est question de Paris et de ses cafés, de Vienne la magnifique, de la vie de bohème, des paysages incandescents et sauvages des Caraïbes, de la douleur de l'exil, d'êtres écorchés par les aléas de l'existence, mais d'abord et surtout de femmes magnifiques et déchues, avides de liberté et de justice.
De toutes ces obsessions qui ont façonné la femme et l'écrivain qu'elle est devenue, Jean Rhys fait de la grande littérature. Dans le style elliptique qui lui est propre - un verbe sans aucun doute nourri du créole de son enfance - elle fait entendre sa voix, celle d'une femme en révolte permanente, et nous donne à voir avec une passion, une empathie et une modernité sans pareilles le quotidien chaotique du monde d'avant-guerre.
... J'ai voulu découvrir l'univers de Jean Rhys à travers ces nouvelles, mais elle m'ont surtout donné l'envie d'en savoir plus sur cette auteure. On sent bien sûr en lisant ces courts récits, ce qui constituait l'essentiel de sa vie: Une souffrance pas toujours maîtrisée, un chaos, une tristesse qui suinte au travers des lignes et qui se noie dans l'alcool trop souvent! Mais loin de l'étaler, Jean Rhys l'embellie par de menus détails bien ciselés et la rend finalement fascinante. Ce sont chaque fois des petits bouts d'existence croqués dans l'instant, des femmes un peu paumées qui attendent quelque chose et lorsqu'il se pointe, le remballent sans savoir pourquoi -" Rue de l'arrivée"- Ce sont des vies gâchées, souvent par l'ingratitude des hommes, mais où perce un infime espoir, parfois. . C'est surtout une misère morale, qui se cache derrière le maquillage outrancier d'une prostituée -" Dans un café" :une fille abandonnée et solitaire bafouée par un ancien amant devant son épouse officielle- ou dans la violence des rapports humains - " J'espionne une étrangère"- une réfugiée polonaise est contrainte de fuir à cause de mauvaises rumeurs sur son compte, mais fait éclater la vérité avant de partir et le paiera cher- Bref, des vies gachées mais dans lesquelles des personnages ordinaires n'ont plus grand chose à perdre et cotoient l'absolu. J'avoue que toutes ne m'ont pas percutée et qu'elles m'ont paru inégales -comme souvent dans les nouvelles- mais j'ai été touchée par ces dernières dont voici un extrait: - Citation :
- L'envie sauvage qui la tenait de prendre sa revanche sur le genre humain s'était transformée en une extraordinaire lucidité. Elle venait de comprendre, encore maladroitement, mais pourr la première fois, que seuls ceux qui n'ont plus d'espoir peuvent se permettre de ne plus mentir, que seuls ceux qui sont malheureux peuvent offrir de la sympathie ou en recevoir-qu'ils partagent l'amère et dangereuse volupté de la misère.
Cette nuit-là Dorothy Drufreyne rêva qu'elle était morte, qu'un ange élancé, lumineux, vêtu d'un costume râpé, un petit mouchoir rouge autour du cou, la conduisait en enfer. Mais peut-être lorsqu'on y entre, est-ce une sorte de paradis?
Rue du Départ - NB: A noter la superbe préface de Christine Jordis! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 23 Sep 2008 - 16:39 | |
| Déjà quand Epi avait créé ce fil je m'avais promis de relire Jean Rhys. Ton très bon commentaire me donne encore plus envie de le faire très bientôt | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 23 Sep 2008 - 16:41 | |
| - kenavo a écrit:
- Déjà quand Epi avait créé ce fil je m'avais promis de relire Jean Rhys. Ton très bon commentaire me donne encore plus envie de le faire très bientôt
J'étais persuadée que c'était toi qui la décrivais comme étant le double féminin de Raymond Carver! non? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 23 Sep 2008 - 16:46 | |
| - aériale a écrit:
- J'étais persuadée que c'est toi qui la comparais à Raymond Carver!
non? Non, tu dois confondre.. j'en ai lu des livres d'elle - mais des romans, pas des nouvelles.. et surtout cela date de tellement longtemps.. et je ne la connais pas si bien.. Ce qui pourrait être - lors d'une discussion, Nezumi et moi ont parlé de Carver et GRACE PALEY qui se ressemblent d'une certaine manière À part cela, moi j'ai toujours envie de découvrir Quator de Jean Rhys | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 23 Sep 2008 - 23:14 | |
| Quel magnifique commentaire Aériale ! J'étais déjà tentée et je l'avais noté mais là, je crois que ça devient une urgence | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mer 24 Sep 2008 - 18:39 | |
| Merci, même si vous exagérez un peu les filles En tout cas si mon commentaire vous a donné envie de lire ces nouvelles, c'est déjà ça! Ceci dit je crois qu'elle doit être encore meilleure dans les romans. Ces nouvelles m'ont donné un avant goût de son univers et je sens que je vais aimer le reste. Je suis souvent un peu frustrée, si le style de l'auteur me parle, dans ces trop courts récits...Disons que ça m'a mise en appétit | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 27 Avr 2010 - 22:51 | |
| par quelques détours lors de ma lecture de l'instant - Edmund White, Hotel de Dream - j'ai retrouvé le nom de Jean Rhys.. malheureusement pas les deux livres que j'ai encore d'elle dans ma PAL.. je les ai mis au grenier dans des caisses pour gagner de la place puisque les Billy sont déjà assez pleins.. et voilà que je veux lire MAINTENANT Jean Rhys | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Jean Rhys Mar 27 Avr 2010 - 23:02 | |
| - kenavo a écrit:
- par quelques détours lors de ma lecture de l'instant - Edmund White, Hotel de Dream - j'ai retrouvé le nom de Jean Rhys.. malheureusement pas les deux livres que j'ai encore d'elle dans ma PAL.. je les ai mis au grenier dans des caisses pour gagner de la place puisque les Billy sont déjà assez pleins.. et voilà que je veux lire MAINTENANT Jean Rhys
Mais, mais, on n'enferme pas Jean Rhys dans des cartons voyons, au grenier en plus ! Ce n'est pas un traitement convenable !! J'ai failli commencer la lecture de l'oiseau moqueur et puis l'appel de Russo a été plus fort mais je ne vais plus tarder à le lire maintenant. Kenavo, je te proposerai bien de t'en prêter un mais je sais que tu n'aimes pas ça. Si toutefois, tu changes d'avis, tu sais que c'est possible. Si Edmund White parle d'elle, je me laisserai peut-être tenter, déjà, ce que vous en dites sur le fil de la lecture commune me fait bien envie. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rhys Mer 28 Avr 2010 - 8:15 | |
| - Epi a écrit:
- Mais, mais, on n'enferme pas Jean Rhys dans des cartons voyons, au grenier en plus ! Ce n'est pas un traitement convenable !!
Je viens de le remarquer elle a bien prit sa 'revanche' en me donnant furieusement envie de la lire (et en plus que j'ai vu dans un commentaire sur internet que Goodbye Mr. Mackenzie est considéré comme un chef-d'oeuvre d'elle.. et je l'ai.. au grenier - Epi a écrit:
- Si Edmund White parle d'elle, je me laisserai peut-être tenter, déjà, ce que vous en dites sur le fil de la lecture commune me fait bien envie.
ah non.. pas de mots d'elle dans ce livre - c'est en faisant des recherches sur d'autres personnes dans ce livre que je l'ai 'retrouvé': Stephen Crane, dont parle ce livre de White, était à un moment donné dans sa vie ami de Ford Madox Ford.. et lui m'a ammené vers Jean Rhys | |
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| | | | Jean Rhys | |
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