Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Hubert Haddad

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Cassiopée
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyJeu 26 Sep 2013 - 21:17

Merci de ce que vous écrivez.
Je voulais que mon commentaire soit à l'image de ce roman, empli d'émotions contenues et plein de belles et douces couleurs, comme un paysage serein que l'on découvre un soir d'été où la température est idéale...

Avec ce livre, une fois de plus j'ai constaté le pouvoir des mots sur moi...Après lecture, j'étais apaisée...
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zazy
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptySam 28 Sep 2013 - 10:47

Cassiopée a toujours de beaux commentaires, j'aime les lire lorsque je les rencontre
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptySam 12 Oct 2013 - 22:50

Vous avez été nombreux à faire de beaux et enthousiastes commentaires sur Le peintre d'éventail. Il est difficile de rajouter quelque chose, mais je tenais à mettre quelques mots, tout particulièrement pour Coline.

Ce livre est une incontestable réussite, et je suis contente de l'avoir lu, malgré ma peu concluante expérience d'une lecture précédente d'un roman de l'auteur. J'ai eu l'impression que ce livre est un peu particulier dans l'oeuvre de Hubert Haddad, mais je me trompe peut être, n'ayant lu que deux livres. J'ai eu la sensation de quelque chose d'épuré, un livre dans lequel l'auteur bride une tendance naturelle, pour faire plus simple, plus juste. Cela reste une écriture très châtiée, très recherchée, mais néanmoins plus sobre, adaptée au sujet qu'il traite. Et le contemplatif ne suffit pas, nous assistons presque à la fin du monde....l'envie d'aller vers l'excès affleure par moments. Mais les beaux moments, touchants sont très nombreux.

Une bonne lecture, mais qui quelque part me renforce dans le sentiment qu'Hubert Haddad n'est pas un auteur pour moi. Même si je conseille la lecture de ce livre à tout le monde.
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 22:46

Palestine

Haddad - Hubert Haddad - Page 12 Images?q=tbn:ANd9GcRZvMUysYPiQuFXTzElnwvod0pw1Cw88sJHMg7GeISC7OS6WoP-cQ
4ème de couverture :
Quelque part en Cisjordanie, entre la Ligne verte et la « ceinture de sécurité », une patrouille israélienne est assaillie par un commando palestinien. Un soldat tombe sous le feu, un autre est enlevé par le commando bientôt en pleine déroute… Blessé, sous le choc, l’otage perd tout repère, en oublie son nom. C’est, pour lui, la traversée du miroir.
Seul survivant, sans papiers, en vêtements civils et keffieh, le jeune homme est recueilli, soigné puis adopté par deux Palestiniennes. Il sera désormais Nessim, frère de Falastìn, étudiante anorexique, et fils d’Asmahane, veuve aveugle d’un responsable politique abattu dans une embuscade.
C’est ainsi que Nessim découvre et subit les souffrances et tensions d’une Cisjordanie occupée...

Dans ce bouleversant roman, Hubert Haddad transfigure avec Falastìn — moderne Antigone — toute l’horreur du conflit en une tragédie emblématique d’une grande beauté.

==========

Qu’est-ce qui différencie Cham le soldat israélien et Nessim le palestinien ? A priori tout les oppose. Hubert Haddad, nous offre, par un jeu de miroir saisissant l’antagonisme des deux parties.

Cham, soldat israélien, victime d’un rapt est devenu amnésique. Un vieux ferrailleur palestinien, le prenant pour l’un des siens, le conduit mourant dans la maison d’une veuve aveugle Asmahane et de sa fille Falastin. Sans papier sur lui, il devient Nessim, le frère disparu. Cham-Nessim sans mémoire antérieure, va vivre de l’intérieur l’occupation israélienne et tomber amoureux de Falastin (d’où le rapport avec Antigone). Il entrera dans un réseau terroriste pour terminer en bombe humaine en Israël sous la nouvelle identité de Cham auquel il ressemble étrangement (tiens donc !!) Haddad nous décrit un des chemins menant vers le terrorisme, vers la bombe humaine par trop de souffrance devant la mort d’un amour, la mort d’une famille, la mort inutile et lâche.

Ces deux populations sont si proches morphologiquement que l’un prend l’identité de l’autre sans aucun problème. Cham parle l’arabe en plus de l’hébreu, physiquement très proche de Nessim, cela facilite les choses.

Sans trancher, Hubert Haddad nous promène de part et autre de la frontière, du côté des assaillants comme du côté des assaillis ou l’inverse. Les salauds, les va-t-en-guerre, les pacifistes, la misère, la peur, la haine, l’amour sont dans les deux camps. Hélas, ce sont les extrémistes qui gagnent. Sans souvenirs de sa réelle identité, Cham-Nessim rompt le pain donné par un jeune palestiniens infirme suite à sévices (p91) n’est-ce pas une belle image ?
 
Palestine est un livre puissant, ce jeu de miroir est fascinant. La pression augmente doucement mais sûrement vers un choix draconien, L’engagement y est toujours présent. Le style d’Hubert Haddad, que j’avais découvert dans le peintre d’éventail, très poétique et réaliste en fait roman prenant, un régal de lecture.
En conclusion, la religion fanatisée ne mène qu’à la désolation. Israéliens et palestiniens devraient penser plus souvent au tombeau des Patriarches où se trouvent une mosquée et une synagogue.
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyVen 29 Nov 2013 - 10:03

Merci Zazy pour ton commentaire !!! Il est arrivé le jour même où "Palestine" est arrivé dans mma LAL (prêté par une amie hier soir ) ......Celle ci ayant été subjuguée par "Le peintre d'éventail" (grâce à toi Nézumi Wink ), elle a enchainé avec "La vitesse de la lumière" qui lui a déplu (lui reprochant trop d'esthétisme au détrimant de la profondeur ) ....et elle a su retrouvé le Hubert Haddad qui la séduite avec Palestine !
J'ai hâte de m'y plonger !bounce
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMar 21 Jan 2014 - 19:25

Nouvelles du Jour et de la Nuit

Je suis toute renversée, bouleversée, épatée , passionnée par la qualité du style, l'imaginaire et l'érudition d'Hubert Haddad ainsi que par la variété de ses Nouvelles du Jour et de la Nuit .
En fait j'ai seulement le coffret des Nouvelles de la Nuit, c'est-à-dire 5 recueils qui regroupent 29 nouvelles.
Certaines m'ont laissée au bord mais la plupart m'ont subjuguée.

Haddad - Hubert Haddad - Page 12 Nouvel10

C'est sûr, je m'offrirai Les nouvelles du Jour! Ces deux coffrets sont beaux mais un peu chers.

Haddad - Hubert Haddad - Page 12 Nouvel11
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMar 6 Mai 2014 - 23:42

Haddad - Hubert Haddad - Page 12 Haddad10
- Le Peintre d'éventail (2013). Zulma. 188 pages.
Le bandeau rouge, "Sublime Japon", annonce la couleur du livre : le cliché.
Avant une plongée dans le passé récent, on commence par quelques pages qui se situent dans le présent - et déjà deux petits agacements : il est fait mention d'une "armistice" (page 10) à propos de la fin de la Seconde Guerre Mondial au Japon alors qu'il s'agit d'une capitulation : il y a une différence entre les deux termes (en gros : la capitulation est une décision militaire ; une armistice est une décision politique ; pour plus de détails, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice#Diff.C3.A9rence_entre_armistice_et_capitulation ) ; et puis on lit "du thé bouillant" (page 11), alors que chacun sait qu'il ne faut pas mettre de l'eau bouillante pour faire un bon thé. Et on entame l'histoire du peintre d'éventail.

Citation :
"A quoi bon revenir sur mes errements. Un vieil homme n'a que le temps de détisser et retisser son linceul. Tu sais déjà presque tout du pauvre Matabei, peintre sur éventail qui n'aura vécu que d'espérance jusqu'à l'heure du chaos. Quand je me suis installé dans la pension de dame Hison, en bas de la première montagne, c'était seulement pour quelques jours, histoire de changer d'air.
Les arbres cachent tout ce qui ne mérite pas d'être vu. Il y avait des cèdres de Chine sur les pentes, un magnifique ginkgo qui attire les pèlerins, des chênes bleus et de beaux châtaigniers, des érables rouges jusqu'au pont de bois qui sert ou qui ne sert pas sur la rivière étourdie, entre le lac de Duji et la forêt de bambous géants recouvrant d'ombres vertes le versant sud de la première montagne." (page 12).

Dès le début, on a le ton : une accumulation de tout ce qui fait japonais : la petite pension, les bambous, les érables rouges, le pont de bois, tout est là. Deux pages plus loin, on a eu en plus des pèlerins, une maison de poupée, une planteuse de riz, des oiseaux à foison (grive, pluvier, rollier...), et le jardin dont s'occupe Maître Osaki - lequel, comme tout maître qui se respecte, est discret. Ah, j'allais oublier les incontournables haïku.
Ce que Matabei est bien, là, à contempler les paysages et à penser à l'impermanence (comme tout Japonais, bien sûr : on croit qu'ils dorment dans les transports, eh bien non : je suis sûr qu'ils méditent tous sur l'impermanence).
Rapidement (page 21), on prend connaissance du traumatisme qui a conduit Matabei à se mettre à l'écart du monde (ce qui permet habilement de conjuguer les événements contemporains qui parlent au lecteur avec tout le folklore traditionnel). Un accident dont il n'est pas responsable. Mais, comme cela ne suffit pas, on en rajoute une couche avec le séisme de Kobé de 1995. Ça fait beaucoup... et on n'en est qu'à la page 21 !

Matabei finit par remarquer maître Osaki, toujours occupé à son jardin. Il apprend beaucoup de lui.
Citation :
"Matabei savait maintenant que les vrais maîtres vivent et meurent ignorés et qu'on ne pouvait espérer plus belle équité en ce monde." (page 54).
En voilà une pensée idiote, digne d'un Paolo Coelho, voire d'un Marc Levy. Non mais franchement ! Et Hokusai, alors ? Et Hiroshige ? Et Bashô ? Ils ont vécu et sont morts ignorés, peut-être ? Non. Cela veut donc dire qu'ils n'étaient pas des vrais maîtres ? Quelle bêtise.
La stupidité de la phrase éclate encore plus page 119 :
Citation :
"la réputation d'Osaki Tanako, à sa grande surprise, volait très loin au-dessus de son entourage immédiat, jusque dans les monastères et chez les érudits."
À ce moment-là, Matabei remet-il en question la fameuse phrase stupide de la page 54 ? Eh bien, non. Aucune réaction. Matabei continue à appeler Osaki "maître". C'est à n'y rien comprendre, puisqu'il savait depuis la page 54 que les vrais maîtres sont ignorés. Il s'agit sans doute d'une forme profonde d'impermanence, celle du raisonnement. Rien n'a d'importance, les phrases ronflent mais ne portent pas à conséquence.

Dans le même genre (bête) :
Citation :
"La maladie, comme la folie, n'existait que dans le regard des autres." (page 177).
Encore une phrase définitive, qui claque. Or, dès la page suivante, on lit :
Citation :
"Dès que nausées et maux de tête cessaient, Matabei reprenait où il l'avait laissé le legs invisible du vieux maître."
Etonnant, non ? Pourtant, Matabei est seul, il n'y a personne pour poser son regard sur lui : la maladie ne devrait donc pas exister.
Bref. Il ne sert à rien de tirer sur l'ambulance. On me dira sans doute que tout cela n'est pas consternant comme je le crois, mais qu'il s'agit de quelque chose qui relève de la poésie.

L'autre point marquant du livre, c'est le style, les énumérations. Voici une petite description du jardin :
Citation :
"L'art de la dissimulation et de la révélation par étapes au gré de la promenade était poussé à son comble, cela à travers toutes les directions du jardin, lequel semblait bel et bien y gagner les proportions et la complexité d'un labyrinthe. Les lanternes de pierre, le chemin de rosée, tout le réseau joyeux de rigoles au départ d'une cascade, les passerelles d'une ou deux enjambées, les portes claires comme on en voit au seuil des sanctuaires flottants, les formations arborées au deuxième et troisième plans - saules et bouleaux, pruniers, érables parmi les azalées -, juste avant la capture par habiles échappées du paysage naturel - élévations, replis des pâtures et forêts -, entre les haies et les murs limitant le jardin : ce mélange de rusticité et de raffinement atteignait un équilibre surnaturel, sans aplomb eût-on dit, qui associait les vertus des jardins de thé et du jardin sec conçus pour la contemplation immobile." (page 80).
Tout est très japonais, mais tellement japonais, tellement trop japonais que cela sonne faux : trop, c'est trop. C'est censé être poétique, léger, et tout n'est qu'overdose, comme ces estampes caricaturales destinées à l'exportation.
Et ces phrases qui crient leur poésie... "Le chant éperdu des oiseaux de la forêt laissait croire à l'innocence du jour." (page 147)... "le sanglot d'un rapace nocturne" (page 158)... "Les saisons ne vieillissent jamais. Un éternel été succède au beau suicide du printemps. Et l'automne empourpre les érables à l'heure dite." (page 175). Si l'on pouvait savoir exactement quelle est cette heure, ça serait bien pratique pour le tourisme.

Ceux qui aiment ce genre de texte trouveront leur bonheur. Pour les autres, c'est très dur.
Hubert Haddad a l'art de tout gâcher. Je vais faire pareil. On a donc droit au tsunami (pour continuer dans ce qui parle) : à un moment tout est emporté... mais les carpes, elles, non. Elle ne sont plus dans leur mare, mais dans des flaques, mortes ou mourantes (à cause du sel de l'eau ?), toujours est-il qu'elles sont encore là (page 138). On saura donc ce qu'il faut faire en cas de menace de vague géante : piquer une tête dans la mare la plus proche. Les maisons, les arbres seront détruits, emportés, mais on pourra continuer à barboter tranquillement. C'est totalement ridicule, bien sûr. Ou bien c'est poétique, au choix (il doit y avoir plus de symbolique dans les carpes mourantes que dans les carpes emportées). On notera qu'un passage semble faire un petit écho à la scène de l'inondation dans Bruine de Neige, de Tanizaki (c'est toujours dangereux de faire écho à un chef-d'oeuvre de la littérature, on peut souffrir de la comparaison).

Concernant les personnages, ils semblent répondre à un cahier des charges : ainsi, on a le vieux sage, le jeune apprenti... et bien sûr la jolie fille de service. C'est désespérant.

Passons sur le caractère toujours bâtard d'une oeuvre située dans un pays étranger (à qui s'adresse-t-elle ? on nous dit des évidences pour un Japonais, comme le risque d'étouffement par mochi, ou - et c'est dit à plusieurs reprises - le fait qu'une oeuvre ne doit pas être symétrique, mais légèrement inachevée et donc pas totalement "parfaite") et notons juste que Laszlo Krasznahorkai, avec Au nord par une montagne, s'en est lui très bien sorti (comme quoi c'est possible, mais pas pour tout le monde).

Alors, pourquoi le Peintre d'éventails a-t-il reçu tant de bonnes critiques ? Il condense tous les clichés qui traînent sur le Japon (et cela fait toujours plaisir de se voir confirmé dans ses clichés), à tel point qu'il en est souvent insupportable (j'ai interrompu à plusieurs reprises ma lecture pour lire autre chose, j'ai failli abandonner, heureusement qu'il n'est pas très long). D'autres auteurs ont donné dans le cliché ou l'exotique, comme Kawabata avec Kyôto (qui n'est vraiment pas sa meilleure oeuvre, et de loin). Mais pas à ce point.
Et le fond, me dira-t-on ? J'ai bien peur qu'il n'y en ait pas. À part les clichés (l'impermanence, les vrais maîtres meurent ignorés, etc.).
Un livre raté dans les grandes largeurs.

Dans un genre que l'on pourrait qualifier d'un peu similaire, mais infiniment meilleur, plus profond tout en étant plus modeste, on pourra lire Notes de ma cabane de moine, de Kamo no Chômei (voir son fil ici).


Dernière édition par eXPie le Mer 7 Mai 2014 - 19:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 0:11

Sacré coup de vent, ton commentaire eXPie ... Haddad en voit de toutes les couleurs ...
spoiler:
Ca refroidit mon ardeur à me procurer un exemplaire ...
Coline ? Eglantine ? Qu'en pensez-vous ?
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 6:22

on sent une profonde frustration en tout cas. mdr2 

(il me semble que Laszlo Krasznahorkai y vit ou y a vécu, au Japon).
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 7:44

animal a écrit:
on sent une profonde frustration en tout cas. mdr2 

(il me semble que Laszlo Krasznahorkai y vit ou y a vécu, au Japon).
Il y a vécu au moins plusieurs mois, et on sent qu'il s'y connaît. Hubert Haddad, je ne sais pas, je ne peux pas dire.
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 9:59

Au moins, ça c'est dit !
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 12:57

eXPie, j'adore ton commentaire. Very Happy 
J'avoue que je n'ose plus trop critiquer les livres que je n'aime pas, sous peine de froisser ceux qui aiment.
Toi tu oses.
Pour cela, bravo.
Ta démonstration est en outre pertinente. Ca sent le factice à plein nez.
J'éviterai donc ce livre.
Le simple fait que tu cites Lévy suffit à me tétaniser.  Haddad - Hubert Haddad - Page 12 476572 

Quoique ce dernier caracole encore en tête des ventes avec son dernier "livre".  Shocked 
(Source Livres hebdo).

Je vais finir par m'expatrier.


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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 18:57

tina a écrit:

Je vais finir par m'expatrier.

Cela ne servirait à rien. Tu le trouverais en traduction.  dentsblanches 
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 19:02

Ah mince, j'avais pas pensé !
Enfin, il fait "rayonner" la France... honte 
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MessageSujet: Re: Hubert Haddad   Haddad - Hubert Haddad - Page 12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 19:06

tina a écrit:
Ah mince, j'avais pas pensé !
Enfin, il fait "rayonner" la France... honte 

Eh oui, quel ambassadeur culturel.
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