| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
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| David Lodge | |
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Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: David Lodge Ven 22 Jan 2010 - 21:31 | |
| - Babelle a écrit:
- Thérapie
Une bonne idée ça, je le note | |
| | | Lamouette Envolée postale
Messages : 265 Inscription le : 19/09/2009 Age : 43 Localisation : Sud-est
| Sujet: Re: David Lodge Dim 18 Avr 2010 - 18:53 | |
| Je note thérapie et la vie en sourdine dans ma liste. Merci !! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: David Lodge Lun 11 Avr 2011 - 21:33 | |
| La vie en sourdine de David Lodge
Un livre fort sympathique, mon premier de David Lodge, qui jongle très habilement entre humour et émotion. Le début bien qu’entamant une réflexion sur le vieillissement et la surdité est franchement de l’ordre de la comédie, pour évoluer insensiblement vers une réflexion douloureuse sur la maladie et la mort. Puis une dernière page à nouveau tendre et amusée pour une note d’optimisme. La morale qu’on en tire étant assez classique, qu’il ne faut pas faire un plat de ce qui peut être pris à la légère, et que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et il convient d’en profiter.
Un petit côté Philip Roth dans cette histoire d’un intellectuel que la retraite et la surdité (chez Roth c’est la prostate) ont rendu un peu misanthrope, qui ne craint pas d’être émoustillé par une jolie étudiante. Oui, mais ici l’humour est anglais et non juif, et la fidélité à son épouse reste une priorité.
En prime quelques délires follement drôles sur la linguistique, les discours abscons de spécialistes, les lecteurs de bibliothèques criminels qui saccagent les livres en les surlignant et la fête de Noël quand on la déteste
Je ne résiste pas au plaisir de citer cet éloge funèbre, citation d’un « naturaliste nommé Cummings » qui résonne puissamment en moi :
« L’honneur me suffit quant à moi d’appartenir à l’univers – un univers si grandiose et un dessein si majestueux. Pas même la Mort ne peut me priver de cet honneur. Car rien ne peut changer le fait que j’ai vécu ; j’ai été moi, ne serait-ce que pour un temsp très court. Et quand je serai mort, la matière qui compose mon corps demeurera indestructible – et éternelle, si bien que, quoi qu’il puisse arriver à mon « Ame », ma poussière demeurera toujours, chaque atome individuel de moi jouant son rôle individuel – j’aurai encore un peu mon rôle à jouer. Quand je serai mort , vous pouvez faire bouillir mon corps, me réduire en cendre, me noyer, me disperser – mais vous ne pourrez pas me détruire : mes petits atomes tourneraient simplement en ridicule pareille vengeance sadique. La Mort ne peut rien faire d ‘autre que vous tuer. » | |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: David Lodge Lun 11 Avr 2011 - 22:32 | |
| Je suis bien contente de voir que tu as apprécié La Vie en sourdine, topocl. Lodge a un véritable talent pour nous faire passer du rire à l'émotion. Je trouve que c'est son livre le plus abouti. Amis parfumés n'hésitez plus, il est sorti en poche. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: David Lodge Lun 11 Avr 2011 - 22:34 | |
| - Madame B. a écrit:
- Je suis bien contente de voir que tu as apprécié La Vie en sourdine, topocl. Lodge a un véritable talent pour nous faire passer du rire à l'émotion. Je trouve que c'est son livre le plus abouti.
Amis parfumés n'hésitez plus, il est sorti en poche. Tout à fait d'accord ! Grand livre ! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: David Lodge Lun 11 Juil 2011 - 20:27 | |
| L'auteur ! L'auteur !
Ce livre est le second que je lis de David Lodge (après avoir lu il y a quelques semaines La vie en sourdine). J'en tire la même impression d'un livre extrêmement agréable à lire, vivant, bien écrit, avec de grandes finesses psychologiques, et qui sans en avoir l'air ne manque pas de proposer des voies de réflexion.
Il s'agit d'une présentation romanesque de la vie d'Henri James, auteur anglo-américain devenu un classique, dont je n'ai jamais eu l'occasion de lire aucun livre. J'ai pourtant notion qu'il s'agit d'un auteur assez classique, constituant une réelle référence dans la littérature anglophone. Lodge nous présente cet auteur, qui acquit à l'époque une certaine réputation dans le petit monde des écrivains londoniens, voire européens, mais n'a jamais connu de son vivant de réels succès publics. Il nous montre très astucieusement un homme convaincu de sa valeur, se vouant à la littérature, n'hésitant pas à s'imposer le célibat pour mieux remplir sa mission (ou cache-t-il derrière ces hautes aspirations une incapacité réelle à affronter l'amour ?). Et derrière cette image d'homme respectable, pas vraiment drôle, ambitieux, pointent, sans critique fondamentale mais avec un certain humour, des traits de caractère moins reluisant : une jalousie fondamentale, une petitesse qui l'amène à des compromissions, des mesquineries, des choses beaucoup moins élégantes que ce que l'on attendrait d'un grand auteur. C'est tout l'art de Lodge de bien montrer l'ambivalence de la personnalité d'Henri James, sans en faire pour autant un personnage antipathique, mais plutôt un homme de chair et de sang, avec ses faiblesses.
On trouve aussi à travers la destinée de cet homme, le succès qu’il ne trouve jamais, la honte qu'il ressent devant ses échecs, l'envie face aux réussites des autres, y compris ses amis les plus chers, une réflexion sur l'art, la réussite, la célébrité, la reconnaissance par le public, la vanité…
C'est aussi l'occasion de croiser des figures de la littérature comme Oscar Wilde, Maupassant, Du Maurier (l'auteur du célébrissime Trilby qui enchanta ma grand-mère…), Agatha Christie quand elle avait 5 ans… Tout un monde du passé qu'on voit évoluer avec un plaisir extrême.
Une agréable lecture, une époque et des mœurs à découvrir, un auteur qui confirme un brio intelligent et charmeur
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| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: David Lodge Dim 17 Juil 2011 - 18:26 | |
| La vie en sourdine
Après "La chute du british museum" j'ai voulu en savoir un peu plus sur cet auteur, c'est pourquoi j'ai opté pour son dernier livre.
Et franchement je ne suis pas déçue, on s'éloigne un tout petit peu du milieu universitaire (puisque le héros Desmond se voit mis à la retraite anticipée à cause de ses problèmes d'ouïe) mais on a encore un pied dedans, Desmond faisant la rencontre d'Alex, une étudiante préparant une thèse sur les lettres de suicidés et lui demandant d'être son directeur de thèse.
Ce livre est construit comme un journal sur une période assez courte (4 mois) durant laquelle l'auteur nous fait partager son quotidien d'universitaire en retraite contre son gré, subissant son handicap avec tantôt courage et humour, ou désespoir selon les différents événements qui vont marquer cette période. Comme toujours le comique voisine intelligemment avec le tragique, rien de bien extraordinaire dans ces tranches de vie, mais tout y est si finement analysé que l'ensemble en fait une lecture unique.
Petits arrangements avec la vie (et la mort) pourrait être le titre de ce livre.
La personnalité complexe et les intentions si troubles d'Alex la jeune étudiante ajoutent un surcroît d'intérêt et de suspense dans cette histoire qui aurait pu être ronronnante mais qui au contraire, se révèle de plus en plus prenante au fil des pages.
Une grande réussite, je le conseille. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: David Lodge Jeu 29 Déc 2011 - 22:02 | |
| Parution le 4 janvier d' Un homme de tempérament, biographie romancée de H.G. Wells. Dans le dernier Books, court article : « De petite taille et de faible poids, H. G. Wells a eu deux épouses, quatre ou cinq maîtresses au long cours et quantité de « passades », mot qu’il savourait. L’auteur de La Guerre des mondes eut un fils de la romancière Rebecca West, de vingt-six ans sa cadette. L’une de ses « passades », Hedwig Gatternigg, refusa d’être mise au rancart et se présenta chez lui, nue sous son manteau et armée d’un rasoir, déclarant que s’il ne lui faisait pas l’amour séance tenante elle se tuerait. Il tomba amoureux de la brillante fille d’un politicien en vue, âgée de 19 ans. Elle accoucha d’une fille et sauva son honneur en épousant un admirateur au courant de tout, qui éleva l’enfant comme si c’était le sien. Ces histoires vraies sont mises en scène, dans un roman très proche de la réalité, écrit Adam Kirsch dans le New Yorker. Amy Catherine Robbins, la seconde épouse de Wells, lui resta fidèle et dévouée jusqu’à la mort. « Elle a toujours considéré mon imaginativité sexuelle comme une sorte de maladie constitutive, écrivit-il sur le tard. Elle resta patiemment à mes côtés, attendant chaque soir que retombe mon accès de fièvre. » | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: David Lodge Mar 31 Jan 2012 - 11:43 | |
| Un extrait de "Un homme de tempérament". Je me régale. - Citation :
- Tant qu'il fut physiquement en état de le faire, H. G. revêtit un casque de volontaire et prit son tour de surveillance des incendies depuis le toit de Hanover Terrace, en partie par devoir patriotique et en partie par sollicitude personnelle pour le tapis d'Aubusson de son salon. Il éprouvait aussi une sombre satisfaction à se trouver en quelque sorte aux premières loges pour observer l'accomplissement de la prophétie qui avait été la sienne dès 1908, dans son roman La Guerre dans les airs, selon laquelle les guerres futures seraient dominées par la puissance aérienne et les villes et les populations civiles se verraient détruites par des bombardements systématiques. Force était de constater qu'il s'était trompé en imaginant que cette stratégie serait mise en oeuvre principalement par d'énormes dirigeables, aussi gros que des paquebots, plutôt que par des avions, mais étant donné l'état de la technique aéronautique en 1908, l'hypothèse n'était pas si extravagante, et ne sembla certainement pas telle quelques années plus tard quand les zeppelins allemands apparurent dans le ciel nocturne au-dessus de l'Angleterre. Les éditions Penguin, en tout cas, considérèrent La Guerre dans les airs suffisamment d'actualité pour rééditer le livre en 1941, accompagné d'une brève préface rédigée par ses soins, qui se terminait par une épitaphe qu'il souhaitait voir inscrite sur sa tombe : "Je vous l'avais dit. Bande de cons."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: David Lodge Mar 31 Jan 2012 - 14:55 | |
| Il me fait de l'œil ce roman, j'attends ton billet avec curiosité |
| | | IzaBzh Agilité postale
Messages : 932 Inscription le : 19/05/2010 Age : 58 Localisation : Bourgogne/Paris
| Sujet: Re: David Lodge Mer 1 Fév 2012 - 9:21 | |
| J'attends avec impatience qu'il arrive à ma bib ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: David Lodge Mer 1 Fév 2012 - 16:40 | |
| Un homme de tempérament - Citation :
- Le portrait d'un homme, H.G. Wells, qui voulait changer le monde : un fervent défenseur de l'Amour Libre, dont le destin a été déterminé par de nombreuses aventures et mésaventures sexuelles qui non seulement ont compliqué sa vie privée mais nui à ses ambitions d'homme public.
C'en est sans doute terminé des romans "universitaires", irrésistibles de drôlerie, qui ont fait la renommée de David Lodge. Avec L'auteur ! L'auteur !, l'écrivain britannique s'était lancé dans un tout nouveau genre, la biographie romancée, consacrée en l'occurrence à Henry James. Une livre qui n'a pas laissé un souvenir impérissable, pour être honnête, car franchement ennuyeux. Ce n'est donc pas sans appréhension que l'on s'attaque aux 700 pages dédiés à la vie, aux vies plutôt, de H.G. Wells, le célèbre auteur de La guerre des mondes, dans Un homme de tempérament. Une crainte vite dissipée tant Lodge maîtrise son sujet et nous plonge illico dans cet immense chantier que fut l'existence de Wells entre publications innombrables, engagement politique, participation à la vie littéraire de l'époque et aventures sentimentales et sexuelles si variées qu'elles feraient passer Casanova pour un ascète. Apôtre de l'amour libre, l'auteur de L'homme invisible a largement mis en pratique ses théories, quitte à scandaliser la société anglaise puritaine de l'époque et mettre en péril sa réputation d'homme public. On ne retrouve pas dans ce "roman" la verve drolatique de Lodge, celui-ci s'est mis entièrement au service de son sujet et c'est davantage dans la construction de son livre et quelques figures de style qu'il imprime sa marque. L'une d'entre elles consiste, à intervalles réguliers, à interrompre le récit factuel pour pratiquer des auto-interviews de Wells, fictives évidemment, pleines d'ironie, et qui font office de respiration au coeur d'une narration qui enchaîne les événements à une cadence rapide. L'avantage de ces confessions intimes de Wells est de sauter parfois des années entières, résumées en quelques lignes, et d'approfondir le moi profond de ce personnage bourré de contradictions, aussi génial et visionnaire (imaginer la bombe atomique et l'approche d'une guerre mondiale, dès le début du vingtième siècle, par exemple) que d'une candeur et d'une mauvaise foi parfois désarmante. Ainsi était Wells, entraîné dans une tourbillon incessant, dont on se demande comment il arrivait à contrôler les dommages collatéraux d'une vie passée à concilier plaisirs et travail. Au-delà de son personnage principal, Lodge brosse le portrait d'une époque et d'un milieu, d'où émergent une brassée de rôles secondaires, qui occupent tour à tour le devant de la scène. Sa deuxième femme, Jane, est très présente. Incapable d'assouvir les appétits charnels de Wells, elle devient sa confidente, son amie, sa conseillère ès adultère, celle qu'il ne délaissera jamais. Plus que complaisante, elle est du genre à acheter la layette pour l'enfant qu'attend l'une des maîtresses de l'écrivain, avec laquelle elle entretient d'ailleurs des relations plus qu'amicales. Et des maîtresses, dieu sait s'il y en eut, des passades souvent, et quelques amours véritables, où la sensualité jouait un très grand rôle, conformément aux besoins de Wells en la matière. Doté d'un physique plus que banal, il fut pourtant toujours le chassé plutôt que le chasseur, surtout quand la Diane qui le convoitait était une jeune femme fraîche et aussi avide de plaisirs horizontaux que le maître. Peut-on reprocher à Lodge d'avoir conçu son roman autour des amours de Wells ? Certainement pas, d'une part parce que c'était l'une des caractéristiques principales de l'écrivain, et, d'autre part, parce qu'il ne néglige pas pour autant les autres aspects de sa personnalité, son oeuvre littéraire, incroyablement abondante, ses relations avec ses confrères (sa correspondance avec Henry James, de par son onctueuse hypocrisie, est savoureuse) et son implication dans la vie publique et politique, lui qui traversa deux guerres mondiales. Alors, roman, biographie, ou un mélange des deux, qu'importe ! Un homme de tempérament est un livre passionnant de bout en bout, clair, dynamique, et qui agit comme un puissant aphrodisiaque. | |
| | | IzaBzh Agilité postale
Messages : 932 Inscription le : 19/05/2010 Age : 58 Localisation : Bourgogne/Paris
| Sujet: Re: David Lodge Jeu 2 Fév 2012 - 12:06 | |
| Merci pour la critique, ça me donne encore plus envie de le lire ! (remarque, j'avais bien aimé "l'auteur, l'auteur"). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: David Lodge Dim 1 Avr 2012 - 16:35 | |
| - LaurenceV a écrit:
- C'est avec La Chute du British Museum que je découvre David Lodge. Un livre qui aurait pu me faire rire mais que malheureusement j'ai trouvé un peu répétitif...
Il s'agit d'un roman, publié en 1965, écrit avec l’intention de parodier plusieurs grands auteurs de la littérature anglaise et autres ainsi que d’évoquer le problème du contrôle des naissances dans les familles catholiques. Mission et sujet délicats pour un lecteur francophone actuel pour qui le problème des naissances ne se pose plus et, qui plus est, connaît moins certains auteurs anglais parodiés et donc pourrait moins profiter de cet exercice de style. Toutefois, le lecteur ne s’ennuie pas car l’auteur aborde le sujet avec beaucoup d’humour et fait tenir l’action sur une journée durant laquelle il arrive toutes sortes de péripéties au héros, Adam Appleby, jeune homme marié ayant trois enfants, écrivant une thèse qui n’avance pas et vivant dans la peur de procréer un nouvel enfant. Toutes les aventures qui arrivent à notre héros sont absurdes et comiques, le héros lui-même est absurde. On passe donc un bon moment avec ce livre. Mais je n’ai pas ri. J’ai souri quelquefois lorsque la situation était vraiment cocasse. J’ai aimé certaines scènes notamment lorsqu’Adam doit renouveler sa carte de lecteur, très beau pastiche de Kafka, ou quand Adam se retrouve chez les bouchers ou encore quand il se retrouve avec le père Flannagan dans un magasin qui vend entre autres des pillules contraceptives. Penser à ce que porte Adam pendant toute la journée est également drôle. Mais il se passe trop de choses dans cette journée, il y a beaucoup trop d’événements et de rencontres. Alors, on se lasse un peu vite et on trouve cela répétitif.
Ce livre m’a donné envie d’aller à Londres et de m’installer dans la grande bibliothèque du British Museum. Quelle chance de pouvoir travailler dans un tel environnement ! Et puis Londres est décrit comme on a l’habitude de la voir décrite : sous un épais brouillard.
Je devrais essayer un autre roman de Lodge afin de peut-être mieux apprécier son humour. Il fallait bien que je le lise, ce Lodge de jeunesse, encore inconnu de moi. Dans sa préface, le romancier se justifie de ses incessants changements de style en "révélant" qu'il a voulu pasticher Kafka, Woolf, Joyce, etc. Il y a de bons passages, mais c'est un Lodge peu probant, en fin de compte. Sans commune mesure avec ses livres à venir. | |
| | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: un homme de tempérament Sam 19 Jan 2013 - 7:35 | |
| Super. Une biographie menée de main de maître avec une interview décalée de Wellls entre les pages du récit de la vie de l'auteur. Quel talent ce Lodge | |
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| Sujet: Re: David Lodge | |
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| | | | David Lodge | |
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