Kiss Kiss
Première exploration dans l’univers littéraire de Roald Dahl. Son nom revenait souvent dans des commentaires issus d’un public varié aussi bien dans l’âge que dans leur sensibilité littéraire. Dahl apparaissait donc comme un auteur britannique incontournable du XX siècle comme Orwell, Huxley, Christie, Barrie, Kipling, Tolkien ou même cette si délicieusement rose de Cartland…. A ce panthéon, il m’a semblé qu’on avait maintenant ajouté Dahl. Et depuis cela me turlupinait d’en savoir que dalle sur Dahl (trop envie de le faire ce jeu de mot, désolé …). Rapidement, j’ai repéré son Charlie et la chocolaterie dont l’adaptation au cinéma par Tim Burton m’avait laissé de bons souvenirs.
Et je suis tombé au final sur un recueil de nouvelles, adressé à un public moins jeunesse que son Charlie, et dont le quatrième de couverture m’a donné envie de me plonger immédiatement dans cette lecture : style so british mêlant sérieux pince sans-rire et humour noir déguisé.
En partant d’un quotidien, où un britannique des années 50 ne saurait être dépaysé, simplement déformé à une nuance près, Dahl nous convie à des histoires pleines d’humour so british où la veine inspiratrice est exploitée jusqu’à presque son ultime rebondissement. En effet, on ne nous laisse qu’entrevoir et imaginer la conclusion, et le plus souvent plus pour le pire que pour le meilleur.
Au final, lecture agréable et sympathique mais qui ne sera toutefois pas marquante comme je l’avais cru. En somme une semi-déception provenant sûrement de mes trop hautes attentes.